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Article de Cyprien Avenel, Alexandre Moine, Claude Pawlik, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 94, décembre 2019, 131 p..
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, DSL, Travail social, Territoire, Action collective, Diagnostic, Système, Coopération, Institution, Coordination des services sociaux, Ingénierie sociale, Usager, Participation, Formation, Travailleur social, Rôle, Assistant de service social, Exclusion sociale, Handicap, Réfugié, Intégration, Accompagnement social, Expérience, Pratique professionnelle, ISIC
L’objectif de ce numéro est de réunir des contributions autour d’expériences de développement social questionnant la place de l’usager et son parcours, la gouvernance et le partage du pouvoir, la coopération institutionnelle et la transversalité des actions mis en place par les acteurs et la manière dont le territoire est mobilisé par le travail social...
Paru dans la revue Empan, n° 116, décembre 2019, pp. 118-126.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Recherche, Formation, Intervention sociale, UNAFORIS (Union nationale des acteurs de formation et de recherche en intervention sociale), PREFAS (Pôles régionaux de recherche et d'étude pour la formation et l'action sociale)
Les pôles recherche, étude, formation en action sociale (PREFAS) ont pour objectif de promouvoir la recherche, le développement social et l’animation des milieux professionnels dans les territoires. Nous avons procédé à l’analyse systématique des productions scientifiques des PREFAS afin d’en interroger les thématiques, les orientations théoriques, les terrains et les objets, les profils des chercheurs, les conditions de production et les modalités de partenariat. Les résultats obtenus nous permettent de présenter une synthèse des productions PREFAS et ce faisant, de discuter des enjeux de la recherche en travail social en France.
Article de Josée Grenier, Mélanie Bourque, Denis Bourque
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 83-93.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Métiers, Travail social, Réforme, Professionnalisation, Autonomie, Pratique professionnelle, Intelligence artificielle, Contrôle, Évaluation, Conditions de travail, Canada
Le travail social au Québec – et plus largement au Canada – fait face actuellement à de nombreux défis. Les transformations qui ont eu cours ces dernières années ont entraîné des modifications sans précédent dans le réseau public de la Santé et des Services sociaux du Québec. Ces changements sont fondamentaux pour les professions du travail social, leurs intervenants, leurs pratiques, et les citoyens. Le défi de reconnaissance des métiers du social constitue un enjeu majeur dans le contexte actuel. La perte de sens, le contrôle institutionnel, la démobilisation des intervenants, et même certaines avancées de l’intelligence artificielle dans les fonctions d’évaluation sociale sont des facteurs de la déprofessionnalisation que rencontrent actuellement les acteurs de terrain. Ces éléments constituent autant de défis pour ces derniers, pour la pratique du travail social, et pour la formation en travail social.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 71-82.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Métiers, Travail social, Management, Assistant de service social, Contrôle, Identité professionnelle, Urgence médicale, Évolution, Rôle social, Valeur, Belgique
Cette contribution interroge l’impact qu’exerce la Nouvelle Gestion Publique (NGP) sur le secteur du travail social, au travers de deux angles complémentaires : la mise en tension des valeurs professionnelles des travailleurs de ce secteur, et les stratégies mises en place par ces travailleurs afin de gérer ces tensions. Dans ce cadre, l’article montre que, malgré une redéfinition des rôles et missions des travailleurs sociaux consécutives à la NGP, ceux-ci se réapproprient leur pratique professionnelle grâce aux marges de manœuvre inhérentes à leur activité, cela afin de gérer les tensions consécutives à la redéfinition de ces rôles et missions, et ainsi redonner du sens à leur pratique.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 19-33.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Formation, Travail social, Action sociale, Histoire sociale, Professionnalisation, Formation professionnelle, Pratique professionnelle, Savoir, Suisse
Cette contribution propose un tour d’horizon de l’histoire du travail social en Suisse sous l’angle de la professionnalisation. Elle s’ouvre sur une présentation de l’organisation de l’action sociale suisse, éclatée et complexe en raison des principes du fédéralisme et de la subsidiarité. L’auteure démontre ensuite dans quelle mesure l’important développement du travail social en Suisse au cours des 100 dernières années est, ou n’est pas, synonyme de professionnalisation. Elle retient trois dimensions de la professionnalisation identifiées par Bourdoncle (2000) : la professionnalisation des activités, celle des savoirs et de la formation, et celle du groupe professionnel. Dans ces trois dimensions, selon l’auteure, la professionnalisation est réelle et partielle.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 7-18.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Formation, Travail social, Professionnalisation, Évolution, Intervention sociale, Corps, Vulnérabilité, Pratique professionnelle, Formation professionnelle
En France, depuis sa création à la fin du XX e siècle, le travail social n’a cessé de s’adapter aux changements politiques et sociaux, en s’élargissant au secteur de l’intervention sociale afin de répondre à la question sociale. Cette évolution a permis de prendre en charge les plus fragiles au cours du temps, mettant en exergue un corps qu’il faut assister, éduquer, gérer, soulager. Deux variables apparaissant essentielles comme support à ce processus d’évolution et d’adaptation du travail social français : les pratiques et les formations professionnelles.
Paru dans la revue Lien social, n° 1251, 14 au 27 mai 2019, pp. 30-31.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Aide sociale, Bénéficiaire, Assistance, Contrat social, Don
C'est très régulièrement que revient le discours sur la compensation que devraient donner celles et ceux qui reçoivent des aides sociales. Martine Trapon se penche sur cette argumentation
Article de Marie Christine Bureau, Laurence Serbouti
Paru dans la revue Forum, n° 157, mai 2019, pp. 5-17.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Immigration, Travail social, Intégration, Pratique professionnelle, Recherche en sciences sociales, Banque de données
Comment la recherche en travail social appréhende-t-elle les multiples facettes de l'immigration en France ? L'analyse, sur la période 2000-2012, de la base Thesis qui recense l'ensemble des thèses francophones susceptibles d'intéresser les acteurs du travail social, montre la forte expansion de la recherche sur l'immigration et la place importante des femmes chez les auteurs de thèses. Elle met aussi en évidence la domination de travaux portant sur l'intégration de groupes de migrants selon leur origine et leur territoire d'implantation, ce qui comporte un risque de morcellement dans la production des savoirs. La question des circulations transnationales émerge néanmoins de plus en plus. On relève par ailleurs un déficit de travaux concernant les pratiques professionnelles à l'égard des migrants, à deux exceptions près : la protection des mineurs et la prise en charge en santé mentale.
Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 1, 2015, 23 p..
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Éducation populaire, Empowerment, Ghetto, Travail social, Etats Unis d'Amérique
Le travail de jeunesse peut-il produire de l'empowerment ? C'est ce que démontre cet article, en suivant des associations américaines particulières, qualifiées d'organizing de jeunesse, qui offre des services à la jeunesse déshéritée des ghettos de Los Angeles mais constituent également des espaces d'éducation populaire très politique. La participation dans la durée au sein de ces organisations se traduit par l'acquisition de certains savoirs – sur l'organisation politique et sociale du pays ou sur l'origine de la marginalisation des classes populaires – et savoir-faire. On ne peut cependant parler d'empowerment que parce que cet ensemble de compétences s'inscrit dans un processus subjectif de revalorisation de soi et politique de transformation sociale. Ces organisations de jeunesse sont en effet à l'initiative de mobilisations visant à l'amélioration des conditions de vie, et en particulier d'éducation, des habitants du ghetto. En dépit de résultats concrets, l'article indique également une face plus sombre de l'empowerment. Celui-ci s'apparente en effet souvent à un endoctrinement aux valeurs promues par l'organisation. Ce travail permet la formation de militants convaincus, qui vont s'investir pour influer les politiques publiques locales. Ce nouveau pouvoir collectif permis par la remise de soi des activistes entre néanmoins en tension avec l'autonomie des individus
Paru dans la revue Vie sociale, n° 23-24, décembre 2018, pp. 23-30.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, Logement, SDF, Santé mentale, Empowerment, Exclusion sociale, Projet de recherche, Etats Unis d'Amérique, Canada
Durant la fin du siècle dernier, les politiques néolibérales mises en place par Ronald Reagan aux États-Unis et Brian Mulroney au Canada malmènent la classe moyenne, marginalisent les syndicats et réduisent les programmes pour les plus pauvres, en particulier les programmes fédéraux de logement. À l’augmentation des personnes à faible revenu correspond une augmentation des personnes sans-abri : en 2004, les États-Unis comptaient 1,2 million de sans-abri, soit une augmentation de 25 % en huit ans. Cette augmentation, amplifiée par le mouvement de désinstitutionnalisation important aux États-Unis depuis les années 1970, s’est traduite aussi en termes de santé publique. Une population de sans-abri chroniques s’est alors enkystée dans des foyers dont la vocation était pourtant l’urgence sociale, et a fait un usage important de divers dispositifs sanitaires et sociaux coûteux (hôpitaux, services d’aide, prisons, justice) sans effet positif à moyen terme. Ils génèrent alors des coûts importants par leur utilisation des services
Afin de répondre de manière pérenne à ce qui est devenu un véritable problème public dans la gestion sociale et économique des villes américaines, un programme de financement du gouvernement fédéral dynamisé par l’existence d’une structure de plaidoyer très active (National alliance to end homelessness) inscrit la lutte contre le sans-abrisme dans une forme de planification des politiques publiques, où une collectivité – une ville dans la majorité des cas – définit un plan d’action, Ten years plan to end homelessness, pour mettre fin au sans-abrisme qui fonctionne de fait comme une structure de lobbying. Cette planification donne une place importante à la mise en œuvre de programmes se réclamant du modèle Housing First.