Documentation sociale

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Réponses 61 à 70 sur un total de 73

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Appartenance, territoires et ruralité

Article de Jean Claude Bontron, Monique Poulot, Vincent Banos, et al.

Paru dans la revue Pour, n° 228, mai 2016, pp. 57-249.

Mots clés : Territoire-Logement, Environnement, Milieu rural, Région, Territoire, Représentation sociale

L’appartenance est aujourd’hui en pleine redéfinition dans les campagnes où la stabilité des hommes et des territoires constituait traditionnellement un socle de définition. Les évolutions sociétales et politiques dans un monde en urbanisation accélérée ont totalement changé les formes d’ancrage.
D’une part les mobilités ont transformé les modes d’habiter, soit les rapports au territoire. Quand la multiappartenance devient un phénomène général, en évolution permanente, qu’est-ce qu’appartenir aujourd’hui à un territoire rural ? À ce premier brouillage s’ajoutent les réorganisations territoriales qui, depuis près de vingt ans ne cessent de modifier les contours politiques des appartenances rurales, multipliant les regroupements et privilégiant les logiques de projet. Peut-on encore parler de territoire rural ? Quels sont désormais les liens entre territoire et appartenance ? Comment les acteurs s’adaptent-ils à cette nouvelle donne territoriale ?

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A quoi sert la vidéosurveillance de l’espace public ? Le cas français d’une petite ville " exemplaire "

Article de Laurent Mucchielli

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 40, n° 1, mars 2016, pp. 25-50.

Mots clés : Justice-Délinquance, Territoire-Logement, Contrôle, Vidéo, Milieu urbain, Rôle, Sociologie, Interaction, Délinquance, Sécurité, Évaluation

Le fort développement de la vidéosurveillance dans l’espace public, en France, à partir des élections présidentielles de 2007, n’a pas fait l’objet d’évaluations scientifiques. Cet article propose une étude de cas et un travail de terrain dans une petite ville dotée d’un système de vidéosurveillance considéré comme exemplaire par les pouvoirs publics locaux. L’étude montre que la vidéosurveillance n’assure ni prévention ni dissuasion des actes de délinquance et qu’elle n’a globalement aucun impact sur le niveau de la délinquance enregistrée. L’étude illustre également le phénomène de déplacement des problèmes. Elle permet ensuite de mesurer la contribution de la vidéosurveillance au travail de police judiciaire, montrant que cette contribution est réelle mais limitée. Au final, la vidéosurveillance apparaît essentiellement comme un outil municipal de gestion urbaine de proximité, qui n’a que peu de rapport avec la politique locale de sécurité et de prévention. L’auteur analyse alors les ressorts politiques du succès de cette technologie, montrant qu’elle a constitué une ressource politique tant pour le gouvernement qui a décidé d’inciter à sa généralisation que pour les élus locaux désireux d’afficher une action dans le domaine, le tout en lien avec le fort développement des industries de la sécurité.

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Les marches exploratoires de femmes : quand un dispositif à visée participative renforce le pouvoir d’agir des professionnels de l’action sociale

Article de Laure Ferrand

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 97-109.

Mots clés : Territoire-Logement, Femme, Espace, Milieu urbain, Innovation sociale, Médiateur, Participation, Partenariat, Citoyenneté, Autonomie, Travail social, Empowerment

Lorsque le gouvernement français lance, en 2013, l’expérimentation des marches exploratoires de femmes dans 12 villes, l’objectif est double : favoriser la participation citoyenne des femmes des quartiers prioritaires et leur permettre de réinvestir l’espace public. Cet article interroge l’impact de ce dispositif auprès du public auquel il s’adresse et auprès des professionnels de l’action sociale qui l’ont porté sur les territoires. Si la participation est l’objectif premier, une triple injonction opère auprès des habitantes : de participation, d’autonomie et d’émancipation. De plus, ce dispositif renforce le pouvoir d’agir des professionnels qui ont été formés à la méthodologie des marches exploratoires, accroissant leur légitimité et leur assise sur le territoire.

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Etre chez soi en hébergement ? Les paradoxes de l'hébergement pour les personnes sans domicile

Article de David Grand

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 128, octobre-décembre 2015, pp. 67-72.

Mots clés : Territoire-Logement, Hébergement, SDF, Accueil d'urgence, Contrainte

La scène suivante se déroule dans un hébergement pour personnes sans domicile. Deux résidents sont au comptoir à l’accueil. Le premier se pousse pour laisser passer le second qui va se servir un café. Il dit simultanément, en exagérant volontairement : « Faites comme chez vous ! » Le second réplique : « Faites comme chez vous. L’expression est belle mais elle ne peut pas s’appliquer ici ! » Comme nous y invitent ces deux hébergés, il est possible d’appréhender l’hébergement en termes de chez-soi. Après tout, il en est un substitut, même si les établissements ne le revendiquent pas forcément de la sorte.

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Bidonvilles : sortir du déni

Article de Martin Olivera, Manuel Domergue, Florian Huyghe, et al.

Paru dans la revue Projet, n° 348, octobre 2015, pp. 6-76.

Mots clés : Territoire-Logement, Logement insalubre, Logement, Habitat, Gens du voyage, Précarité, Union européenne

Les bidonvilles dérangent. Ils ne devraient plus exister. On ne veut pas les voir. Alors on en fait un problème ethnique. Et on les rase. Mais au fait, pourquoi réapparaissent-ils ? De quoi sont-ils le symptôme ? Qu'ont à nous apprendre leurs habitants sur la fabrication de nos villes ?

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Des acteurs en quête de légitimité dans la production de l’ordre public urbain. L’exemple des inspecteurs de sécurité de la Ville de Paris

Article de Jacques de Maillard, Mathieu Zagrodzki, Valerian Benazeth, et al.

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 39, n° 3, septembre 2015, pp. 295-320.

Mots clés : Justice-Délinquance, Territoire-Logement, Ordre social, Sécurité, Insécurité, Milieu urbain, Sociologie, Identité professionnelle, Police, Légitimité, Paris

Cet article propose une analyse du corps des inspecteurs de sécurité de la Ville de Paris. Malgré la singularité parisienne, marquée traditionnellement par une forte emprise du pouvoir central, la mairie n’en dispose pas moins d’agents emblématiques de la pluralisation du policing. Le présent texte s’intéresse à l’identité dont sont porteurs ces acteurs, à la nature de leurs tâches et la façon dont ils les accomplissent, ainsi qu’à leur intégration dans le champ plus large de la production de la sécurité parisienne. Il interroge notamment leur rapport à la verbalisation et aux missions de sécurisation des espaces municipaux. Il fait également apparaître les composantes d’une identité négative qui traverse l’expérience de travail.

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Culture et patrimoine en milieu rural

Article de Sylvie Delviesmaison, Marc Quoidbach, Noël Barbe, et al.

Paru dans la revue Pour, n° 226, août 2015, pp. 29-202.

Mots clés : Territoire-Logement, Culture, Patrimoine culturel, Milieu rural, Territoire, Jeune, Cinéma, Art, Théâtre

Territoires isolés et éloignés des centres urbains, les espaces ruraux n’auraient qu’un faible accès à la culture, et ne tireraient leurs ressources que de leur patrimoine… Ce numéro de POUR témoigne de situations inverses : le milieu rural peut se révéler un espace porteur d’initiatives fortes autour d’une culture et d’un patrimoine vivants.

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L'entourage des personnes en situation de précarité résidentielle : force et faiblesse des liens sociaux dans l'exclusion du logement

Article de Pascale Dietrich Ragon

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 56, n° 2, avril-juin 2015, pp. 301-330.

Mots clés : Territoire-Logement, SDF, Logement social, Précarité, [ENVIRONNEMENT SOCIAL ET LIEN SOCIAL], Demande sociale, Enquête

Cet article s’intéresse à l’entourage des personnes en situation de précarité résidentielle. À partir de l’enquête « Sans domicile » réalisée par l’INSEE et l’INED en 2012 et d’une enquête ethnographique effectuée à la Direction du logement et de l’habitat de la mairie de Paris dans le service d’accueil des demandeurs de logements sociaux, il montre en quoi le manque de soutien des proches peut être à l’origine de la précarité résidentielle et la façon dont cette dernière contribue, en retour, à l’isolement relationnel. Il analyse ensuite les conditions du recours au logement social, principale échappatoire à la privation de logement, et le rôle des liens sociaux et familiaux dans cette démarche. Il apparaît que l’inscription sur la liste des demandeurs est liée à l’insertion dans un maillage relationnel (famille, amis et compatriotes) et institutionnel (travailleurs sociaux), et qu’elle est largement portée par les mères, qui se battent pour la reconstitution du foyer. Au contraire, malgré son besoin, l’individu qui ne bénéficie pas de cet entourage ne fait pas valoir ses droits. La privation de domicile est donc une conséquence de la pauvreté, mais elle résulte aussi de la perte des protections relevant, d’une part, des liens sociaux et, d’autre part, des institutions.

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Précarités et marginalités en milieu rural

Article de Camille Hochedez, Madeleine Mialocq, Claude-Isabelle Brelot, et al.

Paru dans la revue Pour, n° 225, mai 2015, pp. 20-246.

Mots clés : Lien social-Précarité, Territoire-Logement, Précarité, Marginalité, Milieu rural, Agriculteur, Habitat, Gens du voyage, Famille monoparentale, FRANCE, EUROPE, AMERIQUE DU SUD

Ce numéro part d’un constat, celui de l’invisibilité des précarités en milieu rural par rapport à l’attention que l’on peut donner à celles présentes dans le cadre urbain, alors qu’elles sont aussi très nombreuses, et complexes.
Précarité et non pauvreté, car c’est une notion plus diffuse, non donnée par un seuil, et qui utilise aussi des critères non économiques. La précarité renvoie à un état d’instabilité, elle met en œuvre une difficulté à se projeter, tant au niveau financier, social que relationnel. Elle peut marcher de pair avec la marginalité, qui renvoie à l’isolement spatial et social. Dans les deux cas, ce sont des notions qui décrivent un état perçu comme défaillant par rapport à un bien-être global, tant économique que relationnel. Or là où certains vont subir des éléments de précarité, d’autres vont choisir ce qui se rapprocherait d’une frugalité, remettant en question les catégories données de l’extérieur, et le regard que porte la société sur les populations hors-norme.
L’enjeu de ce numéro est de sortir de leur invisibilité les situations de précarités et de marginalités rurales (en France, en Europe et en Amérique du Sud) et de mieux les comprendre (première partie), ainsi que d’éclairer en retour les différents niveaux de réponses observées relevant de politiques publiques, d’associations et d’individus (deuxième partie). [présentation de l'éditeur]

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