Documentation sociale

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Les GEM à la loupe

Article de Lucie Supiot

Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° Hors-série août 2021, août 2021, pp. 26-30.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, GEM, Accompagnement, Autonomie, Citoyenneté, Enquête, Formation, Objectif, Statistiques

Créées en 2005, les groupes d'entraide mutuelle (GEM) permettent de rompre l'isolement des personnes souffrant de troubles psychiques. Cette étude menée par l'instance régionale d'éducation et de promotion de la santé Auvergne-Rhône-Alpes (Ireps ARA) pointe leur bonne implantation, leur dynamisme sur la région et leurs besoins.

Technicien de l’intervention sociale et familiale : surmonter la crise des vocations

Article de Antonin Amado, Eléonore de Vaumas, David Prochasson

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3212, 4 juin 2021, pp. 6-14.

Mots clés : Travail social : Métiers, Technicien de l'intervention sociale et familiale, Profession, Changement, Crise, Vocation, Orientation professionnelle, Stratégie, Gouvernement, Accompagnement, Formation, Réforme, Diplôme, Implication personnelle, Coopération, Profession médicale

Dossier composé de 4 articles :
Technicien de l’intervention sociale et familiale : surmonter la crise des vocations
TISF : discrètes généralistes du travail social
Le quotidien comme support au travail d’accompagnement
Formation : le grand chantier

La place des hommes : une question de compétences

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série 6, juin 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Métiers, Aide à domicile, Maintien à domicile, SAAD, Homme, Rôle, Profession, Compétence, Genre, Mixité, Recrutement, Représentation sociale, Accompagnement, Accompagnement social, Formation, Femme, Évolution de carrière, Soin, Care, Discrimination positive, Épidémie, Crise, Législation, Reconnaissance

DIFFICILE DE SE DEBARRASSER DES PREJUGES "GENRES" et impossible d’inverser la tendance. Le secteur des services à la personne en est la preuve. Passer un coup de balai, préparer à manger ou encore réaliser une toilette. Une majorité de Français croit encore que ce n’est pas vraiment un métier. La crise sanitaire n’aura malheureusement pas changé cette vision négative et tellement éloignée de la réalité des auxiliaires de vie et autres aides à domicile. Les professionnels du domicile sont restés les grands oubliés de cet hommage collectif. Et pourtant, sans masque au début et avec peu de considération, ces femmes ont continué leurs missions auprès des personnes vulnérables. Ces femmes ? Oui, car sur le terrain, les hommes sont les grands absents du domicile. Les rares représentants de la gent masculine gèrent plutôt la livraison des repas ou des missions de bricolage et de jardinage.
CHOISIR ET NE PLUS SUBIR UN METIER. Comment le secteur du domicile qui peine tant à recruter peut-il encore se passer de la moitié de la population active sur des postes impliquant du travail tardif ou des ports de charges ? Image réductrice et négative du métier, salaire bas, horaires décalés et étalés… Il va falloir trouver de (solides) arguments pour attirer des hommes et rendre concurrentiels les métiers de l’accompagnement à domicile. L’évolution des mentalités de la société n’est pas seulement en cause ; la mixité ne se décrète pas. Il faut s’intéresser aux éventuels candidats et les séduire. Quelques hommes engagés sont devenus auxiliaires de vie, par conviction, en suivant une formation initiale ou optant pour une reconversion. Ils sont là pour aider, accompagner et ils en sont fiers… quand de nombreuses femmes subissent cette profession, faute d’autres solutions. Bien souvent, ils évoluent plus vite, en se positionnant sur des postes de chefs de secteur ou en devenant formateurs, contrairement aux femmes qui déclinent encore les propositions de progression de carrière…
A QUAND LA RECONNAISSANCE DES COMPETENCES ? Pendant longtemps, la société s’interrogeait sur le rôle et la place des hommes dans les soins du care (surtout à domicile). Les mentalités évoluent : il n’est plus rare qu’un service à domicile compte parmi ses effectifs un (seul) homme. Pour éviter toute difficulté dans leur intervention, l’enjeu n’est pas de mettre en avant le sexe du professionnel mais plutôt ses compétences. Certains l’ont compris et l’ont expérimenté avec succès. Des associations ont franchi le pas en choisissant comme ambassadeur un homme dans leur campagne de communication nationale ou en leur donnant la parole lors de formations plus locales. Clef d’un cercle vertueux ? Valoriser les auxiliaires de vie, hommes ou femmes, les mettre dans la lumière pour qu’ils ressentent la fierté d’exercer et se sentent enfin reconnus comme des professionnels essentiels au maintien à domicile des Français, qui refusent dans leur immense majorité toute institutionnalisation

Accompagnant éducatif petite enfance, un nouveau métier

Article de Fanny Covelli, Laurence Ramau, Mathilde Cavelier

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 293, mai 2021, pp. 11-23.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, CAP petite enfance, Formation, Profession, Jeune enfant, Professionnel de l'enfance, Référentiel, Formateur, Accompagnement, Jeu, Activité

Naissance d'un métier
CAP AEPE : un référentiel diplôme vers un nouveau métier
Le CAP AEPE prépare-t-il au métier d'accompagnant éducatif petite enfance ?
Former les AEPE à accompagner les enfants dans leurs jeux

Salarier les pairs et intégrer "la marge" au centre des structures d'accompagnement médico-social : une perspective politique

Article de Laëtitia Schweitzer, Elise Martin

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 538-539, mars-avril 2021, pp. 67-84.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pair aidant, Addiction, Psychiatre, Précarité, Accès aux droits, CHRS, SAMSAH, Expérience, Accompagnement, Empowerment, Légitimité, Conscience, Éthique, Morale, Institution, Rétablissement, Formation, Relais Ozanam

La pair-aidance s'est développée progressivement en France, depuis le début des années 90, sous des formes diverses, initiées par des collectifs et des associations de personnes concernées par le VIH, les troubles en santé mentale, la prostitution, les addictions, le handicap. Soutenant le principe du "rien qui nous concerne sans nous", des collectifs se sont créés pour promouvoir la santé communautaire et l'entraide face aux pouvoirs publics, pour tenter de "resymétriser" des rapports de forces très inégaux, d'instaurer plus d'horizontalité et d'équilibre dans la relation "soignant-patient", "sachant-profane". Dans cette dynamique, c'est aujourd'hui tout le champ de l'accompagnement médico-social qui s'acclimate à la pair-aidance. On y trouve ainsi de plus en plus de personnes concernées par les addictions, la maladie, la précarité, la vie à la rue, pour accompagner leurs pair-e-s. Pour autant, l'essor de la pair-aidance ne va pas sans poser un certain nombre de questions.

Professionnaliser les bénévoles. Le "travail gratuit" au sein d’un dispositif pour femmes sans domicile

Article de Marie Loison Leruste, Rosane Braud, Camille Noûs

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 73, mars 2021, pp. 79-92.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Femme, Accueil d'urgence, Bénévolat, Professionnalisation, Relation professionnelle, Accueil, Équipe pluridisciplinaire, Formation, Accompagnement

Cet article interroge la place des bénévoles dans un dispositif d’accueil d’urgence pour femmes sans domicile. L’Escale fonctionne grâce à la présence d’une équipe salariée et de nombreuses intervenantes, « profanes » ou « professionnelles », qui effectuent un « travail gratuit » essentiel à l’accompagnement de ces femmes. Malgré les efforts réalisés pour les professionnaliser, le dispositif ne parvient pas à éviter le désengagement des bénévoles. La porosité des frontières entre bénévolat et salariat questionne l’organisation, le sens et la pérennité du dispositif et fragilise l’ensemble des acteur·trices.

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Formation et suivi du patient en dialyse à domicile

Article de Mathilde Legoupil, Sandra Vieilly

Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 268, février 2021, pp. 26-27.

Mots clés : Santé-Santé publique, Prise en charge, Accompagnement, Maladie chronique, Pathologie, Traitement médical, Soin, Suivi médical, Autonomie, Soins à domicile, Relation soignant-soigné, Formation

Quelle que soit la technique de dialyse à domicile, une formation du patient ou de ses aidants est nécessaire. Formalisée sur plusieurs semaines, celle-ci est dispensée par une équipe infirmière experte. Le patient doit acquérir des compétences et des connaissances lui permettant de dialyser efficacement à domicile, dans des conditions optimales de sécurité.

Les poupées d'empathie : quelles utilisations ? Quels résultats ?

Article de Frédérique Lucet, Véronique Tapia, Béatrice Dussaud, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 2, février 2021, pp. 2-34.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Aidant familial, Aide soignant, EHPAD, Formation, Maladie d'Alzheimer, Objet transitionnel, Personne âgée, Poupée, Robot, Thérapie, Trouble du comportement, Attachement, Anxiété

Longtemps marginalisée en France, la poupée thérapie s'est développée à l'étranger sous le nom de Doll therapy depuis au moins quatre décennies. Face à une absence de traitements et à des comportements dits "troublés" de personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer, les professionnels se sont progressivement tournés vers les thérapies non médicamenteuses. Si la musicothérapie, le jardin thérapeutique, les accompagnements Snoezelen se sont structurés au fil du temps, la poupée thérapie n'a pas connu la même trajectoire, ni la même reconnaissance. Les poupées ont d'abord été introduites d'une manière marginale soit par les usagers (emportées dans leur valise), soit par des soignants de terrain qui tentaient de trouver des solutions face aux cris, aux refus de soins et autres incompréhensions. C'était le bon sens qui primait pour apporter un peu de douceur et de répit dans un environnement anxiogène (...).

Un dispositif en soutien des éduc' démunis de la PJJ

Article de Elise Brissaud

Paru dans la revue Direction(s), n° 194, février 2021, pp. 16-18.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, PJJ, Adolescent, Éducateur spécialisé, Accompagnement, Prise en charge, Formation, Soin, Projet éducatif, Trouble du comportement, Santé mentale, Paris

Comment prendre en charge les adolescents les plus difficiles, présentant des troubles dépassant les capacités des professionnels de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) qui les accompagnent ? C'est à cette question épineuse que tente de répondre depuis presque cinq ans le dispositif Etape, en articulant les dimensions sanitaire et éducative.

Accompagner les fragilités

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Charline Robert, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 30, novembre-décembre 2020, pp. 7-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Accompagnement, Vulnérabilité, Personne âgée, Personne handicapée, Dépendance, Équipe soignante, Établissement social et médicosocial, Formation, Adaptation, Pratique professionnelle, Évolution

Des enfants, des adultes, des seniors souffrant ou non de troubles cognitifs, des personnes en situation de handicap qu'il soit moteur, psychique ou intellectuel. Dans le médico-social, les établissements, les publics et les situations ne forment pas un groupe homogène. Les professionnels ont donc le choix d'intervenir dans telle structure ou dans telle autre. Les formations initiales sont nombreuses, tout comme le profil des intervenants d'ailleurs. Et pourtant, malgré cette diversité, tous ont un même objectif : accompagner au quotidien des fragilités plurielles. A l'heure où la professionnalisation s'est développée au cours des dernières décennies avec une volonté des directions de recruter désormais en majorité un personnel formé, même a minima, une question demeure : faut-il être un expert de la gériatrie pour travailler en unité Alzheimer ou être un spécialiste pour prendre en soins des personnes souffrant de troubles du spectre autistique ? La spécialisation est-elle la solution pour bien accompagner les usagers et pour que les équipes s'épanouissent ? Cette spécialisation est-elle forcément incompatible avec les notions d'adaptabilité et de polyvalence défendues et privilégiées par certains? (...). Aujourd'hui, la professionnalisation est certes acquise, la qualification est recherchée mais, dans la réalité, l'urgence sanitaire, le turn-over ou les effectifs réduits sont autant de paramètres à prendre en considération. L'enjeu est que les équipes travaillent ensemble, qu'elles soient des spécialistes ou des généralistes, et sachent bien communiquer. L'ère est à la transversalité et à la prise en soins globale pour éviter un émiettement de l'accompagnement, évidemment néfaste à l'heure où la personnalisation des parcours est privilégiée...