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Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 66, avril 2016, pp. 53-61.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Adolescent, PJJ, Délinquance, Récit de vie, Carence affective, Enfant, Lieu de vie, Famille, Institution, Établissement social et médicosocial
Un adolescent accueilli au sein de la Protection judiciaire de la jeunesse, à un moment donné de son parcours de vie, vient avec toute son histoire et son vécu, sa perception propre de la réalité et des événements intimes qui jalonnent son histoire. C’est par l’étude minutieuse de son parcours de vie antérieur et de la perception qu’en a l’adolescent que l’éducateur peut tenter de mieux appréhender ses passages à l’acte pour l’aider à en sortir et l’accompagner sur le chemin de l’autonomie. Trois exemples pour mieux comprendre.
Article de Julien Desautels, Mélanie Lapalme, Luc Touchette, Robert Pauzé
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 37, n° 1, mars 2016, pp. 95-113.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Famille, Relation familiale, Modèle, Évaluation, Méthode, Outil, Adolescent, Conflit, Crise, FACES IV, Québec
Le FACES IV (Olson, Gorall et Tiesel, 2006) est un instrument de mesure du fonctionnement familial utilisé dans plusieurs milieux de recherche et de pratique au Québec. L’étude a pour but de valider la structure factorielle de la version française du FACES IV et d’examiner sa cohérence interne, sa fidélité test-retest et sa validité concomitante auprès de 123 familles (parents et/ou adolescents) de la population générale et 256 familles recevant des services d’intervention de crise. La structure factorielle de l’outil présente des indices d’ajustement adéquats auprès des parents et des adolescents. Il possède des propriétés psychométriques satisfaisantes et pourrait être utilisé tant auprès d’une population générale que clinique. Toutefois, les résultats invitent à la prudence dans l’utilisation de l’outil auprès des adolescents.
Le désir d’enfant a changé de nature au fil du temps. Jadis la question ne se posait pas : on faisait des enfants pour ses vieux jours, pour continuer la lignée et pour l’État. La maîtrise de la fécondité a radicalement changé la donne à partir des années 1970. La grossesse est aujourd’hui le résultat d’un choix qui a libéré les femmes, mais les a placées face à leur désir – ou à leur nondésir – d’enfant. Un désir individuel et multiforme, qui s’inscrit dans un parcours de vie personnelle et professionnelle et qui, avec l’aide des technologies de procréation médicalement assistée, peut se montrer impérieux. Quelles sont les limites à apporter au « droit à l’enfant » ? Que penser des parentalités tardives ? Comment expliquer l’infertilité dont les causes ne sont pas médicales ? Les grossesses précoces résultent-elles parfois d’un choix inconscient ? Ce dossier de L’école des parents se penche sur les questions que posent les désirs d’enfant au XXIe siècle.
La parentalité est envisagée comme une fonction psychique à l'oeuvre chez les parents, mais aussi chez les professionnels du soin, de l'éducation, de l'accompagnement, dans les institutions, voire dans le social. Il s'agit d'une "parentalité soignante", censée soutenir un processus de croissance chez un sujet ou un groupe de sujets, mais dont les effets de soin peuvent être empêchés et qui peut ainsi produire de la violence en lieu et place du soin.
Les différentes contributions de ce livre envisagent ainsi les violences dans la "parentalité familiale", mais aussi dans la "parentalité professionnelle", la "parentalité institutionnelle", voire la "parentalité sociale". Les auteurs rendent compte des diverses formes de violence dont ces figures de parentalité peuvent être le théâtre, et en saisissent les logiques. Les situations de violence sont toujours complexes et les protagonistes de ces scènes sont souvent liés par des liens qui sont en souffrance, et dans lesquels l'agent de la violence est parfois lui-même victime de cette même violence ou d'une violence du même ordre.
Aussi, l'étude des violences dans la parentalité contient-elle l'exploration des violences de la parentalité et des violences à la parentalité. [présentation de l'éditeur]
Pour comprendre un adolescent, il faut, selon l’auteur, prendre en compte au moins trois facteurs importants :
le facteur « interne », en lien avec les difficultés propres au fait de grandir et de se transformer ;
le facteur « externe » constitué par l’environnement et la société, dont les repères évoluent de plus en plus vite ;
enfin, le dernier facteur qui est notre regard posé sur lui.
Les adolescents nous renvoient à nos contradictions multiples, y compris dans nos réponses à leurs interrogations ! Mais n'est-ce pas une chance d'être obligé, grâce à eux, de maintenir constamment notre pensée en mouvement ? Ce n’est certes pas facile de devoir stimuler le cerveau d’un adolescent pour favoriser les bonnes connexions, tout en acceptant qu’une période d’errance est parfois nécessaire. Ce n’est pas facile d’accepter d’être ringard, et en même temps de véhiculer l’autorité et des valeurs !
Avec humour, sérieux et ouverture d’esprit, l’auteur brosse à grands traits le portrait des adolescents d’aujourd’hui, ceux qui, tout en allant bien, ont besoin d’adultes de référence pour devenir autonomes, et ceux qui, en raison de leurs troubles spécifiques, nécessitent l’aide de professionnels formés.
Nous nous proposons d’explorer les relations entre les représentations de l’attachement des adolescents adoptés et celles de leurs parents, particulièrement en ce qui concerne les différences entre pères et mères.
Si l’on considère désormais qu’inviter la fratrie constitue une ressource en thérapie familiale systémique, ce n’est pas pour autant que les thérapeutes l’incluent systématiquement dans les thérapies, même lorsque le patient identifié est un adolescent. Une recherche portant sur des adolescents consommateurs de cannabis ayant suivi une thérapie familiale multidimensionnelle (MDFT) au CHU Brugmann à Bruxelles a permis d’explorer la place de la fratrie dans le processus thérapeutique. A l’aide de questionnaires semi-directifs adressés aux adolescents, aux membres de la famille et à leurs thérapeutes, complétés par une passation du blason fraternel, les auteurs ont étudié la façon dont la fratrie d’adolescents, consommateurs de cannabis, avait été mobilisée dans la thérapie familiale multidimensionnelle (MDFT) dont ils avaient bénéficié. Les résultats suggèrent que, même dans les cas où les thérapeutes n’ont pas rencontré les frères et sœurs, les fratries sont pointées comme ayant joué un rôle significatif dans le traitement, par les parents et les adolescents. Ceci nous invite à reconsidérer la façon dont nous impliquons la fratrie lorsqu’il s’agit de mettre en place un dispositif d’aide aux adolescents en souffrance et à leur famille.
Paru dans la revue Informations sociales, n° 190, juillet-août 2015, pp. 18-24.
Mots clés : Lecture, Collège, Classe sociale, Bibliothèque, Établissement scolaire, Adolescent, Culture, Famille, Discrimination, Genre
Une enquête a été menée sur les goûts de collégiens pour les livres de divertissement. Si tous apprécient des références familières, des gages de maturité et la présence d’ingrédients de divertissement proprement dit (action, jeu, suspense), les goûts se différencient notablement en fonction de l’origine sociale, du sexe, du profil d’élève et de lecteur. À cet égard, les différences de transmission familiale sont particulièrement discriminantes.
« Syndrome dAsperger : dans la peau dun extra-terrien » est un webdocumentaire sur le syndrome dAsperger. Il raconte lhistoire dune personne Asperger symbolisée par un loup dessiné du diagnostic à la vie active, à lacceptation de soi. Lobjectif de ce webdoc est de donner la parole aux Aspies eux-mêmes, quils racontent leur vision du monde, et de participer à la sensibilisation du grand public à ce syndrome. Décomposé en chapitre, le web-doc présente le syndrome et interroge les idées reçues. Des témoignages vidéos et des dessins complètent les textes. Le 2ème chapitre aborde la question des difficultés sociales, des chemins difficiles que vivent certaines personnes. Le 3ème chapitre aborde les « intérêts spécifiques » et la spécificité cérébrale des personnes autistes. Enfin l'épilogue aborde les problématiques de la vie professionnelle, la vie amoureuse et la question du "handicap".
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 65, janvier 2015, pp. 4-134.
Mots clés : Phobie, Adolescent, Enfant, École, Collège, Séparation, Anxiété, Jeune enfant, Émotion, Peur, Famille, Affectivité, Réel, Jeu vidéo, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Thérapie, Approche cognitive, Prise en charge, Psychothérapie, Périnatalité, Mère, Manie
Peur du noir, des fantômes et autres monstres qui peuplent la nuit, peur de se faire mordre par le chien ou piquer par l'abeille, ou encore peur du cheval qui tombe, comme le petit Hans le plus célèbre phobique_ Autant de peurs nécessaires, passagères, qui émaillent et soutiennent la vie de l'enfant et sa construction psychique. Mais lorsque la phobie se constitue en symptôme, elle est le signe d'une souffrance psychique qui freine le sujet dans sa vie relationnelle et sociale et doit être prise au sérieux. Que recouvre finalement le symptôme phobique, univoque dans sa forme, mais sous-tendu par de multiples causes ? Quelles en sont les prémisses ? Comment le traiter ? Ce numéro permettra d'affiner le concept et d'en mesurer les causes et les conséquences pour une meilleure prise en charge, du bébé à l'adolescent.