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Né d’un partenariat entre l’association Le Secours fraternel et la protection judiciaire de la jeunesse, un food truck expérimental propose aux bénéficiaires d’un hôtel social de l’Essonne des plats sains et équilibrés. En cuisine : des jeunes en rupture, pour qui cette initiative représente une voie d’insertion. Encore à ses débuts, le dispositif devrait prendre de l’envergure dans les mois à venir.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 43/2639, Semaine du 7 au 13 novembre 2022, pp. 50-51.
Mots clés : Travail-Emploi, Contrat d'insertion par l'emploi, Emploi, Mission locale pour l'emploi, Pôle emploi, Insertion professionnelle, Accompagnement
Le contrat d'engagement jeune (CEJ) a été lancé en mars 2022. Il peut être mis en place aussi bien par les missions locales que par Pôle emploi. Le CEJ est destiné aux jeunes âgés de 16 à 25 ans qui ne sont ni étudiant, ni en formation, et souffrent de difficultés d'accès à un emploi durable. Dans la région de Rochefort, les équipes de la mission locale et de Pôle emploi se sont rapprochées et ont réfléchi à une offre de services commune.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 41/2637, Semaine du 24 au 30 octobre 2022, pp. 48-49.
Mots clés : Travail-Emploi, Jeune, Jeune travailleur, Précarité, Emploi, Emploi accompagné, Insertion professionnelle, Dispositif d'insertion, Collectivité territoriale, Rennes
Devant la hausse de la précarité chez les jeunes, Job à Rennes propose des missions salariées, afin de leur faire découvrir les services de la collectivité et la vie active. Le dispositif s'adresse aux habitants de la ville de Rennes âgés de 18 à 25 ans, tous quartiers confondus. Il permet aux services de la collectivité d'avoir un coup de main ponctuel. La ville propose des missions courtes au sein des services de la collectivité ou des associations rennaises. Ces missions sont créées spécialement pour Job à Rennes.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3280, 28 octobre 2022, pp. 28-29.
Mots clés : Justice-Délinquance, PJJ, Délinquance, Identité, Accompagnant éducatif et social, Pratique éducative, Insertion sociale, Insertion professionnelle
Dans « L’insertion des jeunes : question de justice ? », des professionnels de la justice et du social s’interrogent sur leurs pratiques. Pour Sonia Ollivier, éducatrice à la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), il faut miser davantage sur l’accompagnement éducatif du mineur et ne pas oublier qu’il s’agit d’un enfant en construction.
De quinze à vingt heures d'activités d'insertion pour conserver le RSA : l'expérimentation devrait être lancée prochainement dans quelques départements. Mais les zones d'ombre n'ont pas été éclaircies par le gouvernement.
Article de Flora Peille, Maxime Ricard, Margot Hemmerich
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3278, 14 octobre 2022, pp. 6-13.
Mots clés : Lien social-Précarité, Quartier prioritaire, Politique de la ville, Insertion professionnelle, Insertion sociale, Accompagnement, Jeune en difficulté, Sport, Travail social, Expérimentation, Intégration, Inégalité, Genre, Origine, Adulte en difficulté
Dossier composé de trois articles :
Sport : l’insertion sous conditions
« Le basket m’a sorti de la rue »
« Les objectifs conférés au sport sont parfois surestimés »
Article de Danièle Lochak, Elsa Alasseur, Sabah Chaoui, et al.
Paru dans la revue Plein droit, n° 134, octobre 2022, pp. 3-36.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Technologie numérique, Exclusion numérique, Administration, Service public, Droit des étrangers, Accès aux droits, Accompagnement social, Insertion professionnelle
La transformation numérique des services publics doit théoriquement améliorer les relations entre le public et l’administration. La « dématérialisation » est toutefois loin d’être bénéfique pour les publics les plus précaires qui n’ont qu’un accès limité ou plus malaisé à l’outil informatique. Cette inégalité face au « tout numérique », qui entrave, voire interdit, la possibilité de faire valoir ses droits, le public étranger la subit plus durement encore. Et cela alors même que, dans son cas, accéder à l’administration revêt un caractère vital : en dépendent la reconnaissance de son droit au séjour et, au-delà, l’ensemble des droits qui en découlent.
Le « sans contact » s’impose comme la nouvelle norme du service public : fini l’agent de guichet, place à l’agent instructeur-valideur face à un public sommé de devenir l’entrepreneur de sa propre vie administrative. Une mutation qui permet de justifier la réduction drastique des effectifs des préfectures, avec pour conséquence un accueil de plus en plus dégradé du public.
La dématérialisation a ainsi remplacé les files d’attente devant les préfectures par des files d’attente virtuelles : formées, devant les plateformes numériques, de tous ceux et celles qui n’arrivent pas à obtenir sur internet un rendez-vous en préfecture, elles sont désormais invisibles. La Défenseure des droit et les associations n’ont de cesse de dénoncer le caractère aussi kafkaïen qu’ubuesque d’un dispositif à la fois sous-dimensionné et mal conçu, qui exclut toute possibilité de joindre un interlocuteur et écarte la spécificité de certaines situations. Avocat·es, associations, travailleurs sociaux, délégué·es du Défenseur des droits, de plus en plus sollicité·es, dénoncent cette forme d’externalisation sauvage qui les amène à remplir, à la place de l’administration, les tâches d’information et d’assistance qui lui incombent. À force de mobilisations associatives et d’actions contentieuses il a certes été acté que le tout numérique doit être aménagé pour laisser une place à d’autres modes d’entrée en contact avec l’administration. Mais les remèdes proposés ne sont à l’évidence pas à la hauteur des problèmes engendrés par une dématérialisation à marche forcée.
Le gouvernement veut réformer la voie professionnelle en la rapprochant du monde du travail et en augmentant les temps de stage. Un projet qui fait grincer des dents enseignants et syndicats
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3276, 30 septembre 2022, pp. 20-23.
Mots clés : Travail-Emploi, Insertion professionnelle, Atelier, Compétence, Confiance, Estime de soi, Projet, Économie, Organisation du travail, Conditions de travail, Respect, Hiérarchie, Atelier et chantier d'insertion
Le chantier d’insertion Les Ateliers Marianne, à Pont-de-Claix (Isère), propose un espace de création autour du bois et du tissu à un public très éloigné de l’emploi. Renforcer des savoir-faire et redonner confiance dans un projet d’économie responsable, ce projet ambitieux se vit et se visite.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 89-107.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Travail-Emploi, Réfugié, Insertion professionnelle, Mission locale pour l'emploi, Représentation sociale, Accompagnement, Expérimentation, Jeune
Cet article propose de revenir sur la question de la « jeunesse » en tant qu’objet de représentation sociale de la part des professionnels des missions locales qui l’accompagnent vers l’emploi. Nous questionnons cette représentation à travers l’analyse d’un dispositif d’expérimentation du Plan d’investissement dans les compétences ayant pour objectif d’améliorer l’accompagnement des « réfugiés » (demandeurs d’asiles de plus de six mois et bénéficiaires de la protection internationale) vers l’emploi. Les jeunes réfugiés ont un parcours et une « expérience sociale » qui les différencient de la majorité des autres jeunes accompagnés par les missions locales, ce qui nous amène à nous demander s’ils sont considérés comme les autres jeunes par les professionnels qui les accompagnent. Cette différence conduit de fait les agents des missions locales à construire une représentation nouvelle de ces jeunes qui se distingue de celle des autres. Nous suggérons alors que cette représentation sociale des jeunes réfugiés les éloigne de la « jeunesse » en tant qu’objet de représentation sociale de la part des professionnels des missions locales. En parallèle, l’accompagnement de ces jeunes réfugiés peut être pensé comme contraire à celui prodigué aux autres jeunes par certains aspects. Nous suggérons donc également que cette différence dans l’accompagnement distingue les jeunes réfugiés des autres jeunes. Ces différences de perception et d’accompagnement révèle ainsi une catégorie de destinataires vue comme « réfugiée » avant d’être vue comme « jeune ».