Documentation sociale

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Réponses 51 à 60 sur un total de 233

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Puéricultrice à la maternité de Wallis-et-Futuna

Article de Anaïs Schwaederlé

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 357, mai 2022, pp. 34-38.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Puéricultrice, Maternité, DOM-TOM, Témoignage, Pratique professionnelle, Culture, Naissance

Wallis-et-Futuna est le territoire français du Pacifique Sud le plus éloigné de la métropole. Entre traditions polynésiennes et modernité, et très marqué par l’isolement, l’archipel compte une seule maternité pour environ 11 500 habitants, située sur l’île de Wallis. Véritable pôle de gynécologie obstétrique, elle dispose de deux salles d’accouchement et d’une réanimation néonatale. Aux côtés de la gynécologue obstétricienne et des six sages-femmes, et en l’absence de pédiatre, les deux puéricultrices jouent un rôle central. Portrait d’une puéricultrice ultrapolyvalente sur ce coin de paradis.

Droits d’urgence et les victimes de violences conjugales à l’épreuve de la crise sanitaire

Article de Gwenaëlle Thomas Maire, Anne Thalia Crespo, Tiphaine Ligier

Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 167-180.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence conjugale, Épidémie, Crise, Accueil, Pratique professionnelle, Victime, Méthode de travail social, Accès aux droits, Exclusion sociale, Confinement, Droits d’urgence, Paris

L’association Droits d’urgence agit depuis 1995 en menant des permanences juridiques auprès de plus de 80 000 personnes chaque année. Les équipes salariées et bénévoles vont à la rencontre des publics en situation d’exclusion, aux côtés d’autres professionnels médico-sociaux. La fermeture des lieux d’accueil liée au premier confinement a évidemment bouleversé le fonctionnement des permanences. Passé la phase de surprise et de sidération initiale, nous avons repensé nos pratiques.
Cette crise sanitaire a exacerbé les violences conjugales. Si la prise en charge des victimes au point d’accès au droit du 20e arrondissement a été suspendue en présentiel, elle a été maintenue par téléphone et email. Lorsque l’accueil physique et les déplacements des victimes et des professionnels ont été contraints, d’autres outils ont émergé. En particulier, le site DroitDirect.fr a été déployé en urgence à Paris en avril 2020.
En conclusion, l’action de Droits d’urgence revêt une importance particulière en temps de crise sanitaire, qui accentue la vulnérabilité. Nous avons collectivement réussi à maintenir le contact avec les structures partenaires, les professionnels et surtout avec les usagers. Concernant les violences conjugales, le présentiel reste indispensable, mais des solutions et méthodes de travail complémentaires émergent. Il faut capitaliser sur ces enseignements et pérenniser les pratiques vertueuses.

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Retentissement psychologique de la pandémie sur les individus et les organisations collectives

Article de Didier Mauger, Jacques Riffault

Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 135-149.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Épidémie, Crise, Travailleur social, Témoignage, Pratique professionnelle, Télétravail, Psychologie, État dépressif, Sens, Perte, Liberté, Résilience, Anxiété, Confinement

La crise sanitaire de 2020 a révélé des mécanismes psychiques et sociétaux de nature adaptative, convoquant une forme d’endurance psychique inédite. Confinés de la première heure, professionnels en première ligne déplacés dans un autre établissement médico-social à qui ont été assignées de nouvelles fonctions, prérogatives ou tâches, cantonnés chez eux en télétravail, culpabilisés de ne pouvoir se sentir utiles, etc. : la multiplicité de situations a occasionné récits, témoignages et points de vue contrastés, mâtinés d’affects profonds.
Derrière les mots se logent à bas bruit les angoisses existentielles de tout un chacun ainsi que des étapes-clés du retentissement de la pandémie sur les mentalités : sidération, adaptation réactionnelle, résilience, sur-adaptation, atteinte des idéaux professionnels. Le verbatim des propos recueillis lors de divers dispositifs d’écoute esquisse un début de cartographie des préoccupations, sentiments et affects des professionnels du secteur médico-social durant les différentes phases de cette période inédite.

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Pour ne pas gâcher la crise !

Article de Francis Batifoulier

Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 153-166.

Mots clés : Travail social : Métiers, Épidémie, Crise, Travail d'équipe, Fonction contenante, Pratique professionnelle, Établissement social et médicosocial, Management, Consentement, Confiance, Confinement

Le secteur sanitaire, social et médico-social est habituellement confronté au négatif mais ce dernier peut devenir, aujourd’hui, paroxystique, tout particulièrement dans le secteur des personnes âgées, mais pas seulement. Dans ces traversées éprouvantes, les équipes résonnent différemment, selon Jean-Pierre Pinel : d’une « résonance tempérée » à une « résonance pathologique », cette dernière se traduisant souvent par de la souffrance, de la déliaison et du retrait.
Tant les retours des observateurs du secteur social et médico-social que nos propres constats convergent pour constater que certaines équipes ont pu affronter positivement la crise sanitaire alors que d’autres ont connu une accentuation des tensions existantes. Quand une équipe de professionnels résonne de manière tempérée à des situations sévères, notre hypothèse est qu’ont été honorés par le management, préalablement à la période crisique que nous connaissons, certains principes et pratiques.
On peut donc, d’ores et déjà, avec prudence et l’appui de quelques auteurs de référence, s’essayer à tirer quelques enseignements de la crise et à expliciter les fondamentaux mis en œuvre par des directions suffisamment bonnes.

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Confrontées à l’inédit, des institutions en pleine aventure, des travailleurs sociaux imaginatifs…

Article de Michel Defrance

Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 65-72.

Mots clés : Travail social : Métiers, Épidémie, Communication, Pratique professionnelle, Technologie de l'information et de la communication, Distance, Relation professionnelle, Relation travailleur social-usager, Intervention à domicile, Crise, Confinement

La « crise du Covid » a été un révélateur des fonctionnements institutionnels. Les organisations ont dû s’adapter à la restriction des relations « en présentiel » en s’appuyant sur les outils de communication, téléphone et Internet. Les professionnels ont dû repenser leurs pratiques, prendre en compte les besoins accrus des publics. Les équipes de direction ont dû maintenir leur fonction dans une distanciation qui a complexifié leur management. Confrontées à l’inédit, des institutions « en pleine aventure » ont été animées par des travailleurs sociaux imaginatifs. L’article offre quelques réflexions sur cette période d’incertitude.

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Les représentations de professionnels d’une association à la suite de la gestion du premier confinement

Article de Michel Foudriat

Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 51-64.

Mots clés : Travail social : Métiers, Établissement social et médicosocial, Travailleur social, Pratique professionnelle, Gestion, Crise, Direction, Foyer de vie, MAS, Foyer d'accueil médicalisé, ESAT, IME, Épidémie, Expérience, Confinement

Cet article présente des réflexions relatives aux effets de la gestion institutionnelle du confinement par une direction générale d’une association départementale. Il montre comment des représentations négatives ont pu se construire très rapidement à la suite des mesures singulières que la direction générale de l’association a prises pour gérer les conséquences du premier confinement. Les établissements du pôle « Hébergement » (foyers, FAM et MAS) se sont retrouvés, du fait du confinement des personnes qu’ils accueillent, dans un déficit de professionnels pour maintenir la continuité des activités. Pour pallier ce déficit, une cellule dite de recrutement a été instaurée par la direction générale afin d’affecter des professionnels des établissements du pôle « Accompagnement et insertion » (IME et ESAT) vers les établissements du pôle « Hébergement ». Les modalités effectives avec lesquelles les affectations ont été arrêtées ont généré chez les professionnels des épreuves concrètes qui, pour les uns comme pour les autres, se sont révélées insatisfaisantes. L’article montre en quoi les représentations sur la gestion institutionnelle de la crise sanitaire sont à considérer comme des constructions socio-cognitives contingentes liées aux expériences vécues par les différents professionnels dans le contexte de l’application des mesures du premier confinement.

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Comment la crise liée au Covid‑19 a bouleversé les pratiques professionnelles des travailleurs sociaux et posé la question de leur devenir

Article de Didier Dubasque

Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 37-49.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Institution, Crise, Épidémie, Pratique professionnelle, Relation travailleur social-usager, Care, Abandon, Personne handicapée, Personne âgée, SDF, Vulnérabilité, Éthique, Déontologie, Technologie numérique, Télétravail, Confinement, HCTS (Haut conseil du travail social)

Cet article vise à identifier les tensions vécues par les travailleurs sociaux confrontés à des mesures sanitaires imposées, à des institutions dans un premier temps démunies, et à des personnes en grande souffrance « oubliées » par les autorités. Une fois ces tensions identifiées, il sera utile de tenter de comprendre comment les professionnels de l’aide et du soin ont pu s’organiser et s’adapter face à cette nouvelle réalité.
De multiples exemples montrent que des pratiques de travail social ont ainsi pu être « réinventées » : aujourd’hui, l’importance de « l’aller vers », la nécessité de prendre en compte la situation de la personne ou du groupe dans sa globalité, de recentrer l’action des professionnels vers leur cœur de métier et de leur laisser prendre des initiatives apparaissent comme des évidences aux auteurs du rapport du Haut Conseil du travail social qui traite de l’impact de la crise sanitaire sur les organisations et les pratiques professionnelles des travailleurs sociaux. Si ces points sont partagés, il est loin d’être certain qu’ils soient tous mis en œuvre à l’avenir. En effet, si après le premier confinement de mars et avril 2020 nombreux étaient ceux qui parlaient du monde d’après forcément différent, beaucoup aujourd’hui souhaitent plutôt revenir au monde d’avant. Cela pose la question de savoir ce que sera demain le travail social.

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Projet Panjo, administrer les 1 000 premiers jours de vie à partir des pratiques professionnelles

Article de Thomas Saïas

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 356, avril 2022, pp. 25-28.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, PMI, Formation, Psychologie du développement, Inégalité, Parentalité, Prévention, Pratique professionnelle, Puéricultrice, Protection de l'enfance, Projet

La quête des modalités d’interventions préventives les plus efficaces est engagée depuis plus de quarante ans. Différents mouvements se sont succédé, de l’approche fondée sur la demande des parents à celle d’éducation parentale reposant sur les preuves scientifiques. Le projet Panjo tente de se ménager une place, dans ce contexte, en recourant au principe d’universalisme proportionné, pour mieux soutenir la pratique des infirmières puéricultrices en protection maternelle et infantile.

De la complémentarité de l'engagement individuel et de la pensée collective en protection de l'enfance

Article de Christophe Anché

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 284, mars 2022, pp. 44-50.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Assistant de service social, Action collective, Partenariat, AEMO, Pratique professionnelle, Altérité

L’action en protection de l’enfance génère nombre de doutes et d’incertitudes. Le travail partenarial permet de dépasser les sentiments d’isolement et d’insécurité. À travers deux expériences de travail partenarial engageant deux assistants de service social, à vingt ans d’intervalle, les attitudes de confraternité professionnelle pèsent sur la collaboration par-delà les différences d’analyse. Le respect des modalités d’intervention et des différentes méthodologies de travail permet un travail dans l’intérêt des enfants.

Apport de la théorie de l’attachement dans la pesée enveloppée en PMI

Article de Anne Lucas

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 355, mars 2022, pp. 29-31.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, PMI, Puéricultrice, Attachement, Care, Partenariat, Pratique professionnelle, Accueil enfant-parents, Relation enfant-parents, Bien-être, Soin

Le cheminement d’un changement de pratique de soins est retracé au sein d’un centre de protection maternelle et infantile parisien. Cette réflexion montre comment la puéricultrice s’est appuyée sur la théorie de l’attachement pour améliorer l’accueil des parents et de leur enfant, en faisant évoluer la manière dont est réalisée la pesée. Ce changement a aussi été un moyen de valoriser le travail de l’auxiliaire de puériculture.