Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 51 à 60 sur un total de 212

Votre recherche : *

Thèmes phares, objets émergents, défis de la recherche en éducation familiale

Article de Véronique Francis, Jean Claude Kalubi, Claire Lajus, et al.et al.

Paru dans la revue La Revue internationale de l'éducation familiale, n° 50, 2022/1-2, pp. 15-184.

Mots clés : Enfance-Famille, Genre, Identité, Éducation, Famille, Inégalité, Parentalité, Paternité, Soin, Altérité, École, Migration

Ce numéro 50 de la RIEF, coordonné par Véronique Francis (Université d'Orléans), aborde quelques-uns des Thèmes phares, objets émergents, défis de la recherche en éducation familiale. Plusieurs chercheurs croisent leurs regards sur le déploiement, les perspectives et les défis de l'éducation familiale dans un entretien qui rend compte de la spécificité des situations en Belgique, en Espagne, en France, en Italie, au Québec et en Suisse. Cinq textes proposent ensuite une revue de littérature sur des thèmes phares ou sur des questions émergentes en intégrant un angle critique et prospectif. Le thème de la formation à la relation école-famille est examiné à partir d'une étude qui, en stimulant sensibilité et réflexivité, renouvelle les perspectives. Sont exposées ici les dynamiques d'un champ d'étude dont les fondements, les valeurs, les productions et le rayonnement dans les formations consolident la connaissance des défis sur des questions telles que le genre, l'inclusion, la protection de l'enfance, le soutien à la parentalité, la formation des enseignants, et même la place de l'animal dans la vie des enfants et des familles, offrant ainsi des pistes pour prendre soin de ce grand collectif incluant humains et non-humains (Latour, 2006)

Accès à la version en ligne

Un dispositif théâtre pour préadolescents incasables : une étude clinique exploratoire

Article de Marina Devaux, Hélène Riazuelo

Paru dans la revue Dialogue, n° 236, juin 2022, pp. 123-139.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Jeune en difficulté, Incasable, Protection de l'enfance, Théâtre, Famille, Enfant placé, Thérapie, Thérapie de groupe, Sujet

Le terme « incasable » est récurrent dans le champ de la protection de l’enfance. Il désigne ces jeunes en rupture sociale, scolaire, éducative et souvent en absence de soin face auxquels les professionnels se sentent régulièrement démunis. À travers un dispositif thérapeutique théâtre, cet article a pour objectif d’interroger la prise en charge de jeunes dits « incasables » et d’améliorer les pratiques cliniques et éducatives. L’atelier théâtre rassemble six jeunes placés en foyer. L’accent est mis ici sur le suivi de l’un d’eux, un jeune dont la famille a demandé le placement. Les premières réflexions cliniques soulignent comment ce jeune participant à l’atelier thérapeutique théâtre parvient à s’ancrer dans le groupe et à y advenir comme sujet. La représentation des images parentales émerge au fur et à mesure qu’un récit se construit dans le jeu.

Accès à la version en ligne

Médiations numériques avec les enfants et adolescents : exploration des expériences archaïques familiales ?

Article de Marion Haza Pery, Milan Hung

Paru dans la revue Dialogue, n° 236, juin 2022, pp. 105-122.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeu vidéo, Médiation, Technologie numérique, Relation enfant-mère, Parentalité, Famille, Culpabilité, Adolescent, Thérapie

À partir d’une activité clinique en libéral où les jeux vidéo s’invitent dans les séances en tant que médiation thérapeutique, les auteurs proposent dans cet article de présenter des dispositifs thérapeutiques novateurs et leurs enjeux. Plus précisément, ils reprennent quelques cas cliniques d’enfants et adolescents afin de montrer, d’une part, comment le jeu vidéo permet d’accéder à des problématiques inconscientes par associations sensorimotrices et narratives, d’autre part, les analogies entre le lien enfant-écran et la dyade mère-bébé. Ainsi se manifestent des enjeux de transitionnalité dans le rapport à un « écran suffisamment nourricier », menant fréquemment à de la culpabilité et à de l’agressivité chez les parents. Ces éléments amènent les thérapeutes à repenser les dispositifs thérapeutiques pour laisser une place également aux parents et à la famille entière dans les médiations numériques.

Accès à la version en ligne

Le blason : un outil de recherche dans la crise du post-partum : une étude longitudinale sur les modifications du mythe et de la structure familiale dans le contexte de la crise psychopathologique du post-partum nécessitant une hospitalisation mère-enfant

Article de Konstantinos Paraskevopoulos Kentras, Elsa Terzic, Alessandra Duc Marwood, et al.

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 43, n° 2, juin 2022, pp. 123-142.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Dépression post-partum, Crise, Hospitalisation, Mère, Nourrisson, Mythe, Famille, Relation enfant-mère, Psychopathologie, Hôpital psychiatrique, Périnatalité, Recherche, Représentation sociale, Traumatisme

L’objectif de notre recherche est l’analyse prospective des modifications du mythe familial et de la structure de la famille durant la période de la crise du post-partum conduisant à une hospitalisation mère-enfant. Dans la perspective de faire une esquisse du mythe familial, nous optons pour l’utilisation des blasons de famille. Les résultats indiquent que la crise du post-partum nécessitant une hospitalisation conjointe est caractérisée par l’absence de représentations du bébé, du père, des grands-parents, du rôle parental et de la différenciation familiale. L’hospitalisation et le processus thérapeutique périnatal permettent à ces mères d’intégrer des éléments dyadiques dans leur réseau de signifiants familiaux, alors que l’intégration triadique est moins présente dans notre population. Nous avons constaté une amélioration significative des scores de fonctionnement familial dans tous les groupes de diagnostic à la sortie de l’hôpital et six mois plus tard. Les scores relatifs aux relations mère-bébé et aux symptômes se sont également améliorés de manière significative.

Accès à la version en ligne

La trahison de la thérapie familiale à l’encontre de l’enfant

Article de Maurizio Andolfi, Dominique Bardou

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 43, n° 2, juin 2022, pp. 107-122.

Mots clés : Enfance-Famille, Thérapie familiale, Enfant, Approche historique, Relation enfant-parents, Psychiatrie infantile, Psychanalyse, Famille, Autorité parentale, Écoute, Langue étrangère, Jeune enfant

Dans cet article, Maurizio Andolfi voudrait souligner combien dans de nombreux endroits du monde l’enfant a été négligé dans le champ de la thérapie systémique. Ironiquement, Nathan Ackerman, le fondateur de la thérapie familiale, a ouvert le mouvement de la thérapie familiale à l’enfant, et ses idées et son travail clinique avec les enfants et leurs familles dans la séance étaient remarquables. Malheureusement, à la fois les théoriciens des systèmes du Mental Research Institute de Palo Alto et les pionniers d’orientation psychodynamique comme Bowen, Framo, Boszormenyi-Nagy, etc. s’intéressaient davantage à la description des "adultes" : le premier groupe a mis en lumière les modes de communication des adultes, tandis que le second groupe se concentrait sur leur différenciation du soi par rapport à la famille d’origine. Mais où était l’enfant dans leur théorisation ? Les enfants ont surtout été observés et traités du fait de leurs problèmes, et beaucoup moins pris en compte pour leurs ressources incroyables au sein de la famille. Dans cet article, Andolfi décrit comment se débarrasser d’une approche de protection/contrôle à l’égard des enfants, en leur redonnant une voix et une compétence relationnelle dans le scénario thérapeutique. Au lieu de mettre une étiquette sur l’enfant, l’auteur montre comment le respecter dans sa compétence et prendre soin de ses parents, l’engageant activement dans la thérapie comme un guide sûr dans l’exploration du monde familial.

Accès à la version en ligne

Le rire à l’hôpital en pédiatrie

Article de Caroline Bresson, Stéphanie Clarque Doré

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 357, mai 2022, pp. 25-29.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Hospitalisation, Pédiatrie, Rire, Association, Clown, Enfant malade, Souffrance, Jeu, Famille, Santé, Santé mentale

Le Rire médecin est la première association en France à avoir investi les services pédiatriques avec des comédiens-clowns. Cette centaine d’artistes sont tous professionnels et expérimentés dans les domaines du cirque, du théâtre ou des arts de la rue, et spécialement formés. Ils évoluent sur une scène pas comme les autres – l’hôpital – où rien n’est plus difficile que de faire rire face à la douleur et à l’anxiété. Leurs interventions sont reconnues pour les bienfaits qu’elles apportent aux jeunes patients, mais aussi aux parents et aux soignants.

Hikikomori : vivre sans son propre corps. Des effets du virtuel dans le retrait social

Article de A. Piotti, M.J. Guedj Bourdiau, X. Benarous

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 3, mai 2022, pp. 132-140.

Mots clés : Souffrance psychique, Lien social, Trouble du comportement, Symptôme, Narcissisme, Honte, Internet, Réseau social, Isolement, Famille

Le Net peut être envisagé comme le dernier produit technique à travers lequel notre imaginaire va se superposer à la réalité : le rapport avec le Net a conduit à des transformations signifiantes dans notre façon de vivre, de penser, d’avoir des relations amicales et amoureuses. On peut penser que ce changement concerne principalement les jeunes générations et, dans ce sens, les retirants sociaux seraient un symptôme de la contemporanéité, au sens où ils semblent témoigner d’un clivage entre le corps virtuel et le corps réel. Nous tentons de montrer ici les trois modalités différentes par lesquelles ce dualisme se manifeste dans le retrait social. Il a pour fonction première la protection contre le monde extérieur pour faire face à la honte provenant des défis sociaux, en particulier celle de la rencontre sexuelle ou même seulement de sa préfiguration.

La drépanocytose

Article de Caroline Bresson, Anne Corbasson, Jacqueline Faure, et al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 354, février 2022, pp. 11-37.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfant malade, Prise en charge, Soin, Qualité, Équipe pluridisciplinaire, Espérance de vie, Maladie génétique, Mortalité infantile, Suivi médical, Culture, Famille, Psychologie, Migration, Souffrance, Culpabilité, Filiation, Transmission, Exil, Éducation à la santé, Scolarité, Relation enfant-mère, Hospitalisation, Déni, Cameroun

La drépanocytose est une maladie impactant l'enfant et sa famille de façon globale. Il s'agit pourtant d'une pathologie méconnue, parfois invisible et souvent sous-estimée. C'est pourquoi une prise en charge pluridisciplinaire est indispensable pour soigner et améliorer la qualité de vie des enfants atteints. Il faut en connaître les enjeux physiopathologiques, psychologiques et culturels pour évaluer leurs besoins et y répondre de façon adaptée.
Rendre l'enfant et son entourage acteurs de la prise en soins est un objectifs qui permet de favoriser une meilleure compréhension de la maladie, et ainsi améliorer la qualité du quotidien et augmenter l'espérance de vie des personnes atteintes de drépanocytose.

Les inégalités d’accès aux ressources par les réseaux personnels chez les patients atteints de cancer

Article de Jean François Barthe, Adrien Defossez

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2021, pp. 207-225.

Mots clés : Santé-Santé publique, Inégalité, Cancer, Information, Réseau, Environnement, Réseau social, Famille, Qualité de la vie

La littérature scientifique a montré que certaines catégories de patients parvenaient moins que d’autres à accéder aux ressources produites par le système de soins, comme l’information de santé par exemple. Nous nous sommes demandé dans quelle mesure l’aide apportée par l’entourage relationnel au cours de la maladie n’est pas soumise elle aussi à de fortes disparités selon les patients. À partir d’une enquête en cours ayant permis l’analyse de 18 parcours de patients atteints de cancer, nous montrons que l’accès aux ressources par les réseaux personnels est très inégal : certains malades vont pouvoir compter sur un entourage leur procurant des ressources nombreuses et variées, quand d’autres vont se retrouver totalement démunis de ce point de vue. Les caractéristiques des réseaux personnels des malades sont décrites ainsi que les types de ressources fournis par l’entourage. L’entourage relationnel, loin de permettre une réduction des inégalités d’accès aux ressources entre patients, participerait au contraire à leur production.

Accès à la version en ligne

« Ah ! vous savez, on dit que... »

Article de Jean Georges Lemaire, Elisabeth Darchis

Paru dans la revue Dialogue, n° 234, décembre 2021, pp. 225-247.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Croyance, Couple, Famille, Régression, Mythe, Pathologie, Thérapie, Thérapeute

Interview de Jean-Georges Lemaire par Élisabeth Darchis : Aujourd’hui Le divan familial aimerait partager avec vous un thème actuel important, celui de la croyance et des croyances en psychanalyse, celles qui s’infiltrent dans les liens du couple et de la famille. Comment la croyance traduit-elle sa présence ? Quelles sont sa source et sa fonction ? Permet-elle l’intensité de la rencontre groupale ? Est-elle essentielle dans le lien ?

Accès à la version en ligne