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Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 35, n° 4, pp. 375-395.
Mots clés : Identité, Concept, Psychologie, Approche systémique, Groupe d'appartenance, Individu, Société, Famille, Attachement, Identité sexuelle, Filiation
L'identité est un paradoxe où se conjuguent l'unique et le multiple. L'examen des différentes dimensions de l'identité consiste à la considérer d'un point de vue de l'action, du point de vue de la narration et du rapport dialogique entre l'individu et ses appartenances. Ce dernier point de vue oblige en même temps à préciser une articulation entre nature et culture. L'identité est à l'interface entre l'espace social et l'espace du soi. Dans l'espace social, certaines invariances définissent des appartenances primaires, tandis que des appartenances secondaires introduisent la possibilité de changement. Cela suppose une certaine flexibilité entre les deux types d'appartenance, c'est l'espace du soi qui permet cette flexibilité. L'espace du soi est étudié d'un point de vue développemental. La manière dont il se construit dans les interactions précoces conduit à considérer quatre éléments socles : l'image du corps, la qualité des attachements, le sexe, la filiation. Aujourd'hui, ces différents éléments sont plus ou moins déstabilisés par les variations du contexte culturel. Il en résulte des fragilités identitaires. Les thérapeutes familiaux sont souvent conduits à aborder ces fragilités et à viser des consolidations à travers les liens intersubjectifs
Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 35, n° 4, pp. 397-407.
Mots clés : Immigration, Identité, Adolescent, Jeune, Enfant de migrant, Groupe d'appartenance, Valeur sociale, Culture, Identité culturelle, Différence
Dans cet article, j'aborde les problèmes posés par l'émigration chez des jeunes adolescents en quête d'identité. L'adolescent, par ses passages à l'acte, réinterroge l'histoire familiale, ses appartenances et ses loyautés. Il provoque un conflit familial tiraillé entre tradition et modernité, entre un « identique » sécurisant et un « différent » plus angoissant. La famille doit se repositionner dans sa lignée traditionnelle et dans ses transmissions ; sans le « portage » du groupe, elle se sent isolée, démunie. Le jeune vit un sentiment de solitude, interpellant le soignant dans une recherche d'identification, réunissant du « semblable » et du « différent ». La transmission culturelle interroge l'articulation entre le changement et la continuité. Le « préjugé » est nécessaire car il protège de la différence qui fait peur, tandis que le sentiment d'appartenance sécurise tout individu. La fonction du passage à l'acte du jeune repositionne le système dans son histoire. Quelle est la place de l'intervenant dans ces contextes ? comment donner une place égale à la famille, au jeune, au contexte ?
L'utilité de la méthode d'auto-évaluation familiale a longtemps été contestée dans la recherche et la clinique familiale du fait de son manque d'esprit systémique et de l'absence de concordance entre les données issues des perspectives d'auto-évaluation et d'hétéro-évaluation, la seconde approche étant généralement considérée comme plus complète et valide que la première. L'objectif de cet article est de mettre en valeur l'intérêt spécifique de la méthode d'auto-évaluation en présentant plusieurs auto-questionnaires de fonctionnement familial, leurs utilisations précises et leurs retombées pour la clinique et la recherche. Une meilleure acceptation de cette approche évaluative contribuera aussi à un rapprochement entre la recherche et la pratique clinique
Article de Charlotte CRETTENAND, Rodolphe SOULIGNAC
Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 35, n° 4, pp. 429-437.
Mots clés : Deuil, Attachement, Souffrance psychique, Discours, Représentation sociale, Récit de vie, Mémoire
La manière officielle d'envisager le processus de deuil est contenue dans des phrases telles que : « il faut l'oublier », « tourner la page », « aller de l'avant », « dire au revoir »... Ces énoncés suggèrent que ce qui fait souffrir dans le deuil, c'est le trop d'appartenances, la difficulté à se détacher, à se libérer de ces liens qui nous font souffrir. La « psychologie populaire » nous apprend au contraire que beaucoup de gens font leur deuil en investissant une relation très forte avec la personne décédée. Ce qui les aide, c'est justement le maintien de l'appartenance et non pas sa dissolution. L'approche narrative envisage le processus de deuil comme une occasion de dire « bonjour à nouveau » plutôt qu'une obligation de dire « au revoir »
La maison d'enfance est un espace intimement empreint de l'ambiance des liens familiaux. La « terre natale » ou la « patrie » sont des espaces à la fois matériels, géographiques et intérieurement marqués du sceau des liens de parenté. Que se passe-t-il pour le soi en devenir lorsque ces formes de « chez soi » se perdent ou sont détruites ? Quelles en sont les répercussions sur cette première forme d'espace propre qu'est le corps ? Une situation clinique nous amène à apprécier dans quelle mesure la maison peut fonctionner comme une sorte d'enveloppe du soi, dont la perte vient toucher les assises psychosomatiques du sujet. Articulant la pensée systémique et l'approche phénoménologique, les auteurs se questionnent sur les bonnes raisons qui nous conduisent, nous les humains, à nous attacher aux lieux et aux murs qui nous protègent et participent du sens de notre existence
Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 35, n° 4, pp. 451-461.
Mots clés : Jeune, Autonomie, Projet de vie, Cohabitation, Parents, Attachement, Groupe d'appartenance, Famille, Relation familiale, Thérapie familiale
Dans une société de responsabilité de soi, un adulte est un individu qui doit impérativement se trouver un projet et agir par lui-même et pour lui-même. Voilà le cadre culturel dans lequel apparaissent depuis quelques années les « Tanguy », c'est-à-dire ces jeunes adultes qui tardent à s'autonomiser. Les auteurs défendent l'idée que ceux-ci manifestent, comme agi par une certaine sagesse du corps, un rééquilibrage vis-à-vis de leur besoin d'appartenance en regard des impératifs culturels contemporains
Article de Loïc DESCHAMPS, Sabrina LEPLAIN, Luc VANDROMME
Paru dans la revue Enfance, n° 4, octobre-décembre 2014, pp. 399-425.
Mots clés : Autisme, Psychologie du développement, Émotion, Vue, Handicap visuel
Les troubles du spectre de l'autisme s'expriment notamment à travers des capacités restreintes d'interaction sociale, reliées le plus souvent à des difficultés à établir et à maintenir un contact oculaire avec autrui.
Paru dans la revue Enfance, n° 4, octobre-décembre 2014, pp. 427-457.
Mots clés : Cognition, Évaluation, Savoir, Acquisition des connaissances, Matériel éducatif, Méthodologie
Depuis les années 1970 et les premières opérationnalisations de la métacognition, de nombreux outils d'évaluation ont été créés. Au fil du temps, quesrtionnaires, tests, entretiens, observations, programmes informatiques et autres méthodes se sont de plus en plus inscrits dans les théories de l'apprentissage autorégulé.
Article de Emilie GIRARD, Miguel TERRADAS, Célia MATTE GAGNE
Paru dans la revue Enfance, n° 4, octobre-décembre 2014, pp. 459-480.
Mots clés : Trouble du comportement, Empathie, Psychologie du développement, Enfant, Comportement social
Les Troubles du comportement (TC) étant de plus en plus fréquents dans le milieu scolaire, il est primordial de s'attacher aux facteurs qui sont liés à l'apparition ou à la chronicisation de ces troubles. Parmi ces facteurs, cette recherche vise à explorer le rôle de l'empathie et des comportements pro-sociaux en lien avec les TC.