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Avancer en âge avec une trisomie 21 : quelle place pour la fratrie ?

Article de Lise Lemoine, Benoît Schneider

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 167, mai 2022, pp. 189-213.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Handicap, Trisomie, Déficience cognitive, Vieillissement, Famille, Relation familiale, Fratrie, Enquête, Genre

L’espérance de vie des personnes avec une trisomie augmente de façon marquée et les particularités de leur développement conduisent à les considérer comme avançant de façon spécifique dans le « grand âge ». Du fait du vieillissement des parents, les frères et sœurs sont amenés à être davantage sollicités de par un transfert de responsabilité. Leur point de vue concernant leurs relations avec leur frère ou sœur avec une trisomie 21 est peu étudié. 120 frères ou sœurs adultes de personnes avec une trisomie 21 ont répondu à un questionnaire portant sur leurs relations, actuelles et anticipées pour l’avenir. Si ces relations sont plutôt considérées positivement, les répondants font part de craintes liées au vieillissement et à l’organisation de la vie future. Nous avons également mis en évidence une influence de facteurs tels que le sexe des répondants, la taille de la fratrie et la place du répondant en son sein

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Familles face à l'adversité : vulnérabilités et capacités

Article de Nellie Buridans Travier, Eugénie Mendes, Brune de Tapie

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 397, mai 2022, pp. 67-72.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille en difficulté, Enfant malade, Deuil, Crise, Relation familiale, Couple

Face aux situations adverses, comme le décès d’un enfant, sa maladie ou encore l’annonce d’un trouble neurodéveloppemental, les familles tentent de s’adapter. Ces épreuves, malgré les désorganisations du système familial qu’elles impliquent, ouvrent à des ajustements et, plus globalement, à des modifications de fonctionnement au sein de la structure familiale. Ainsi, la crise familiale peut permettre de s’ajuster, mais aussi d’évoluer. Entre théorie et clinique, les auteurs présentent des propositions d’accompagnement de la famille et de ses membres.

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Lien intrafamilial contemporain et troubles de l'adolescence à la lumière de la société occidentale

Article de Nicolas Sajus

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 396, avril 2022, pp. 72-78.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Relation familiale, Évolution, Désir d'enfant, Enfant, Adolescent, Corps, Trouble du comportement

L’auteur retrace les origines de la dépendance, en interrogeant les limites entre le normal et le pathologique à travers l’histoire de la société occidentale. L’adolescence, tout comme l’accroissement des états limites, les pathologies narcissiques et les troubles du comportement sont ainsi abordés par le biais de la psychopathologie contemporaine. C’est à travers cette pluralité mouvante, dont la famille est notamment le creuset, que se dessinent les nouveaux contours de la construction individuelle, dans nos cultures occidentales.

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Attachement et handicap

Article de Susana Tereno, Raphaële Miljkovitch, Ayala Borghini, et al.

Paru dans la revue Contraste, n° 55, 1er semestre 2022, pp. 7-274.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Attachement, Jeune enfant, Émotion, Relation familiale, Psychologie du développement, Interaction, Motricité, Relation enfant-mère, Maternage, Rite, Culture, Grossesse, Diagnostic, Prématurité, Parentalité, Enfant handicapé, Handicap visuel, Autisme, Surdité, Trouble du langage, Séparation, Polyhandicap, CAMSP, Groupe thérapeutique, Pikler (Emmi)

Née dans les années 1950, la théorie de l’attachement s’est développée dans le champ de la petite enfance pour devenir l’un des cadres théoriques et cliniques essentiels des interventions précoces.
Elle demeure, en France, insuffisamment connue alors que les thérapies basées sur l’attachement se développent de manière spectaculaire dans le monde anglo-saxon. Souvent opposées aux modèles psychanalytiques ou développementaux aux carrefours du biologique et de l’influence de l’environnement, cette théorie est l’une des clefs de compréhension du développement typique des enfants, de ses avatars, et permet de proposer des applications cliniques directes.
Cependant, elle est rarement utilisée pour les enfants en difficulté développementale, ou porteurs de handicap ou de troubles neuro-développementaux. L’objectif de ce numéro est de familiariser les intervenants de terrain avec la notion d’attachement, sans la réduire à une théorie simple, afin de permettre sa prise en compte dans la compréhension des troubles précoces, mais surtout dans ses applications directes.
Avec la participation de Adèle ASSOUS, Christine BELLAS CABANE, Lise BERNARD, Laure BOISSEL Ayala BORGHINI, Drina CANDILIS-HUISMAN, Sabrina DA COSTA, Aurélie DE CLERCK, Emmanuel DEVOUCHE, Claire FAVROT-MEUNIER, Marco FERNANDES VELOSO, David FERNANDEZ FIDALGO, Sylvie FOURDRINOY, Marie-Camille GENET, Bernard GOLSE, Catherine GORRY, Christelle GOSME, Laurie JEAN, Marluce LEITGEL-GILLE, Raphaële MILJKOVITCH, Lisa OUSS-RYNGAERT, Érika PARLATO-OLIVEIRA, Caroline REBICHON, Jean-Claude RIOU, Susana TERENO, Édith THOUEILLE, Martine VERMILLARD GATEAU, Christelle VIODE

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Le conte et la construction de soi

Article de Bernard Chouvier

Paru dans la revue Dialogue, n° 235, mars 2022, pp. 21-33.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Conte, Traumatisme, Relation familiale, Thérapie de groupe, Intergénérationnel, Imaginaire, Identité, Magie, Symbolique

Le conte permet d’actualiser, de métaphoriser et de dépasser une altération traumatogène des vécus familiaux. Sa structure cyclique, sa narrativité spécifique liée à une mobilisation manifeste de l’imaginaire lui confèrent une capacité élaborative suffisante pour engager le sujet dans une mise à l’épreuve identitaire corrélée à un étayage intersubjectif en mesure de lui offrir une ouverture symbolique adéquate. L’analyse du conte russe L’oiseau de feu met en évidence les différentes manières dont dispose le conte pour symboliser les transformations nécessaires à la progression maturative individuelle, au-delà des conflits familiaux rencontrés. L’auteur présente les trois temps du dispositif du groupe-conte au cours desquels se manifestent, à mesure que se développe une processualisation psychique groupale, la mise en jeu des niveaux inter et transgénérationnels ainsi que la résolution des conflits familiaux.

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Inrêvable et néo-contenant narratif en thérapie familiale

Article de Pierre Benghozi

Paru dans la revue Dialogue, n° 235, mars 2022, pp. 103-116.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Thérapie familiale, Relation familiale, Médiation, Outil, Dessin, Résilience, Narcissisme

Dans la clinique psychanalytique des « pathologies de contenant généalogique », le processus narratif en thérapie familiale psychanalytique permet l’émergence d’un néocontenant narratif. Dans cet article, l’auteur part d’une séquence de thérapie familiale psychanalytique pour présenter les notions de remaillage narratif des contenants familiaux effractés. Le néo-contenant narratif a une fonction thérapeutique d’étayage et de reprise du contenant généalogique démaillé, troué ou déchiré. C’est l’expression, au niveau topique du préconscient groupal, d’une corêverie groupale famille-thérapeutes. Cette approche témoigne d’une créativité alternative par rapport à la clinique du refoulement et de l’interprétation. Elle suppose une nouvelle posture psychanalytique, celle de l’accueil et de l’étayage. L’auteur l’illustre avec un exemple mobilisant un objet médiateur narratif.

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L’adolescent, les parents et les psys

Article de Gérard Schmit

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 1, janvier-mars 2022, pp. 46-53.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation familiale, Prise en charge, Soin, Accompagnement, Soutien psychologique

Cet article traite de l’aide pédopsychiatrique pour certains adolescents qui vont mal de façon prolongée et expriment leur souffrance par des symptômes externalisés (passages à l’acte, violence, tentatives de suicides...). Il insiste sur le fait que de tels adolescents sont en décalage avec les représentations socioculturelles les plus courantes concernant l’adolescence, parfois aussi avec celles de certains professionnels qu’ils rencontrent. Souvent, ils ne sont pas tant acteurs d’un processus d’autonomisation et d’affirmation de soi que prisonniers d’un blocage des liens intrafamiliaux. L’établissement d’un lien personnel avec eux peut s’avérer très difficile. Aussi leurs difficultés sont à considérer sous l’angle d’une « clinique de situation » prenant en compte le système d’appartenance de l’adolescent. Bien que l’incertitude évolutive soit importante, quelques éléments peuvent favoriser le projet de soins : l’accueil bienveillant d’une demande diffractée et portée par plusieurs personnes, l’implication des parents voire d’autres proches dans les consultations, la multiplicité et la diversité des soignants de façon à assurer la continuité des soins pour une durée suffisante. Une observation clinique de plusieurs années, centrée sur la description des étapes d’une prise en charge d’une adolescente, illustre ce propos. Elle montre aussi que le déroulement des soins ne répond pas à un projet défini à l’avance, mais est un cheminement qui se fait en fonction des événements et des évolutions qui se présentent. Comment réussir à accompagner l’errance de l’adolescent en créant avec lui et ses proches un groupe thérapeutique à la fois souple et solide ?

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Grandir avec une soeur ou un frère handicapé

Article de Béatrice Kammerer, Fabien Trécourt, Régine Scelles, et al.

Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 642, janvier-mars 2022, pp. 31-60.

Mots clés : Enfance-Famille, Handicap-Situations de handicap, Fratrie, Enfant handicapé, Identité, Burn out, Regard, Phobie, Relation familiale, Relation enfant-parents, Affectivité, Accompagnement social, Autisme, Schizophrénie, Témoignage, Violence, Agressivité, Écoute, CRMH (Centre de ressources multihandicap), Handéo, APF France handicap, Jade (Jeunes AiDants Ensemble)

Les frères et sœurs des enfants en situation de handicap – moteur, sensoriel, psychique ou mental – sont longtemps restés invisibles, ces derniers accaparant toute l’attention des professionnels de santé, des chercheurs et bien souvent de leurs parents. Pourtant, grandir dans ce contexte marque profondément l’histoire d’un enfant, sa construction identitaire, ses relations avec les autres. Ces frères et sœurs sont-ils, comme on le dit, plus altruistes, plus tolérants ? Souffrent-ils du regard, pas toujours tendre, de leurs pairs ? En famille, nombre d’entre eux sont mis à contribution, avec des risques psychosociaux non négligeables, sans que leur rôle d’aidant soit, là encore, reconnu. Psychologues, sociologues, anthropologues et responsables d’associations se penchent dans ce numéro de L’école des parents sur le vécu de ces fratries particulières.

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Handicap et relations aux pairs : la solitude n'est pas une fatalité

Livre de Clémence Dayan, Régine Scelles, Pierre Ancet, Albert Ciccone, et al., édité par Erès, publié en 2022.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Maladie invalidante, Adolescent, Adulte, Lien social, Socialisation, Interaction, Isolement, Image de soi, Exclusion sociale, Égalité, Psychologie du développement, Fœtus, Enfant handicapé, CAMSP, Fratrie, Relation familiale, Subjectivité, Intégration scolaire, Polyhandicap, Autisme, Amour, Inclusion

Les enfants, adolescents et adultes en situation de handicap ou ayant une maladie grave souffrent souvent de solitude. Ils ont peu d'amis, de rares relations amoureuses souvent peu satisfaisantes, tandis que les relations fraternelles peuvent être ou devenir problématiques dans le temps.
Or, même entravés dans nos mouvements, notre cognition ou nos compétences d'expression, nous avons besoin de créer des liens réciproques, symétriques et électifs avec des « pairs » qui nous permettent de prendre de la distance par rapport à la famille et de vivre de manière heureuse des situations d'inclusion et une vie citoyenne.
Des sociologues, philosophes, anthropologues et psychologues évoquent à partir d'une réflexion théorico-clinique, d'expériences personnelles, de recherches et de pratiques cliniques, ce qui favorise ou peut faire obstacle, pour le sujet en situation de handicap, à la création et à l'évolution positive de relations symétriques, avec des personnes choisies, en situation de handicap ou non. Ils montrent que la solitude n'est pas une fatalité pour peu que, dès l'enfance, les conditions soient réunies pour favoriser ces liens, et qu'une réflexion sociétale permette de penser autrement la place et les fonctions de ces personnes dans la société.

Deux "maisons", un "chez-soi" ? : expériences de vie de jeunes en hébergement égalitaire

Livre de Bérengère Nobels, Laura Merla, édité par Academia, publié en 2022.

Mots clés : Enfance-Famille, Divorce, Séparation, Adolescent, Garde alternée, Vie quotidienne, Hébergement, Mode de vie, Sociologie, Territoire, Changement, Logement, Rite, Espace, Relation familiale

Comment les adolescents qui vivent en alternance chez leur père et leur mère séparés ou divorcés, construisent-ils et définissent-ils leur place au sein de chacun de leur foyer ? Comment expérimentent-ils ce mode de vie, marqué par l'alternance entre deux 'maisons' aux univers parfois fort différents, et entre lesquels les parents tracent parfois des frontières imperméables ?