Documentation sociale

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Réponses 41 à 50 sur un total de 398

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Perception de la menace, sentiment de blâme et symptômes de stress post-traumatique de l’enfant exposé à la violence conjugale

Article de O. Paul, C. Zaouche Gaudron

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 66, n° 1, janvier 2018, pp. 38-46.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Violence, Enfant, Stress, Anxiété, État dépressif, Colère, Souffrance psychique

L’objectif de cette recherche est d’examiner l’effet de l’exposition à la violence conjugale des enfants sur la présence de symptômes de stress post-traumatique et d’analyser le rôle de la perception de la menace et du sentiment de blâme.

Un groupe thérapeutique parents–enfants à destination des troubles précoces du comportement alimentaire

Article de S. Robail, L. Camburet, S. Pannier, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 65, n° 8, décembre 2017, pp. 487-499.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Jeune enfant, Enfant, Trouble du comportement alimentaire, Groupe thérapeutique, Parents, Jeu, Repas, Plaisir, Éducateur spécialisé, Assistant de service social, Infirmier, Équipe pluridisciplinaire

Depuis septembre 2012, notre groupe dénommé « Les P’tites Cuillères » propose un accompagnement thérapeutique à quatre enfants de 0 à 3 ans, accompagnés de leur(s) parent(s). Ce sont des enfants présentant des troubles du comportement alimentaire d’origine variée (conséquences liées à la grande prématurité, dépression du nourrisson et du tout-petit…).

Expérimentation de la prise en charge Early start Denver model (ESDM) : les effets sur le développement de 4 jeunes enfants avec troubles du spectre de l’autisme

Article de A.M. Bartolini Girardot, C Chatel, C Bessis, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 65, n° 8, décembre 2017, pp. 461-468.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Développement, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Jeune enfant, Enfant, Expérimentation, Prise en charge, Langage, Cognition, Early start denver model EDSM (Méthode)

Le modèle d’intervention précoce selon le modèle Denver est, à ce jour, recommandé par la Haute Autorité de santé (HAS) dans le cadre de la prise en charge de très jeunes enfants avec des troubles du spectre de l’autisme (TSA). La mise en œuvre de ce modèle est intensive, elle préconise au moins 20 heures d’intervention individuelle par semaine. Ce modèle de prise en charge est encore peu utilisé en France du fait des moyens d’encadrement dont disposent les structures et d’un coût trop important. Dans le cadre de notre recherche, nous avons voulu étudier si une prise en charge selon ce modèle, moins intensive, pouvait néanmoins être bénéfique au développement des enfants TSA.

Clinique d’une enfant endeuillée par le suicide de son père : identification mélancolique

Article de A. Jaeger, C. Bofferding, C. Prudent, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 65, n° 5, septembre 2017, pp. 307-317.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Deuil, Suicide, Parents, Approche clinique, Psychothérapie

La dynamique suicidaire est approchée abondamment chez l’adolescent (Arrfa, 1982 ; Jeammet et Birot, 1994 ; Diwo, 1998 ; Diwo et al., 2004 ; Silberg et Armstrong, 2010 ; de Kernier, 2009, 2012, 2015). Son étude chez l’enfant l’est beaucoup moins (Pfeffer et al., 1979 ; Guillon et al., 1987 ; Petot, 2012). Nous présenterons le cas de Marguerite, 12 ans non pubère, dont le père s’est suicidé 6 ans auparavant et qui a elle-même tenté à plusieurs reprises de mettre fin à ses jours.

Quand l’enfant révèle un abus sexuel : le vécu du couple, ses fonctions et conséquences

Article de A. Gallo, C. Wertz, A. Blavier

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 8, décembre 2016, pp. 498-507.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Abus sexuel, Couple, Parentalité, Enfant, Conjoint

Cette étude a pour objectif principal d’explorer les difficultés rencontrées par le couple conjugal et parental lorsqu’il apprend que l’un de ses enfants a été abusé sexuellement. Cet abus peut être intra- ou extrafamilial. Le vécu du couple est un domaine qui mérite d’être davantage investigué car nous savons combien la souffrance des parents influence l’état de santé mentale de l’enfant et peut alimenter voire maintenir les symptômes de ce dernier.

Visualiser l’esprit de l’enfant : une généalogie de l’image en pédopsychiatrie

Article de F. Rietmann

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 7, novembre 2016, pp. 473-480.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, HISTOIRE, Généalogie, Psychiatrie infantile, Enfant, Image, Vidéo, Culture, Sciences humaines et sociales, Recherche, Cinéma, Pensée

Au cours des quarante dernières années, la vidéo est devenue un outil quasi quotidien pour la recherche et la clinique pédopsychiatriques. L’omniprésence des images en mouvement pose cependant des questions complexes d’un point de vue philosophique et historique : comment savoir ce qu’il se passe dans l’esprit du petit enfant ? En proposant une généalogie des images qui s’appuie à la fois sur l’histoire des sciences et sur l’histoire du cinéma, cet article tente de montrer comment serait née l’idée que l’observation vidéo pourrait permettre d’émettre des hypothèses sur ce que « pense » l’enfant. Les pratiques actuelles ont pour origine la conjonction de deux mouvements qui se développent à la fin du XIXe et au début du XXe siècles : l’essor des études sur l’enfant et l’intérêt scientifique croissant pour l’image en mouvement. Cette conjonction a contribué à l’émergence de deux traditions visuelles qui transmettent des conceptions culturelles sur l’enfant aujourd’hui encore et font dans ce sens partie de la construction d’une fiction sur l’esprit de l’enfant.

Un enfant peut-il faire son deuil ?

Article de E. Delassus

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 5, septembre 2016, pp. 337-343.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Enfant, Deuil, Mort, Parole, Philosophie

Comment traiter philosophiquement à la question de savoir si un enfant peut faire son deuil ? Si l’on considère comme Spinoza que la mort n’est pas inscrite dans l’essence même d’un individu, l’enfant ne peut avoir conscience de sa mortalité et du caractère nécessaire de la mort. Par conséquent, l’enfant qui n’a jamais été confronté à la mort de l’autre se trouve dans l’incapacité d’accepter celle-ci et de faire son deuil. Il importe donc que son entourage lui donne la parole et lui parle avec courage et vérité. C’est grâce à cette vérité qui lui sera adressée qu’il pourra faire advenir la sienne et apprendre à sortir de l’enfance pour assumer la finitude de l’existence humaine

Accompagnement de l’enfant malade en fin de vie et soutien de sa famille en réanimation pédiatrique en France

Article de P. Hubert

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 5, septembre 2016, pp. 331-336.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Enfant, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, Famille, Pédiatrie, Maladie, Soins palliatifs

L’auteur présente un panorama de l’évolution des réflexions et des pratiques au sein des unités de réanimation pédiatrique à la fois par rapport aux limitations et arrêts des traitements (LAT) et à la place des parents dans ces décisions. Les recommandations professionnelles et les exigences légales y ont très vraisemblablement contribué, mais il convient de ne pas sous-estimer l’importance de la réflexion éthique menée par de nombreuses équipes soignantes de réanimation pédiatrique et néonatale, qui ont su s’enrichir de la contribution de parents, de pédopsychiatres et de professionnels de soins palliatifs. Partant de l’idée que cette décision était trop lourde pour les familles, et qu’il fallait leur éviter d’y être associé pour les protéger, on en est aujourd’hui à l’information et au recueil de l’assentiment ou de la non-opposition des parents de l’enfant malade vis-à-vis d’une LAT. C’est une exigence morale et légale non contestée, même si la législation française a statué que la décision de LAT revenait in fine au médecin. L’attitude recommandée envers les parents s’écarte de toute approche systématique pour privilégier une approche personnalisée, leur laissant le libre choix de leur niveau d’implication vis-à-vis de la décision de l’équipe soignante. Cela se traduit aussi par la présence possible des parents auprès de leur enfant, le respect d’un délai « suffisamment long » (de l’ordre de 24 à 48 heures) entre le moment où l’équipe soignante décide collégialement, avec l’accord des parents, de ne pas poursuivre un traitement, et le moment de son arrêt effectif. Cette attitude suppose une grande cohésion d’équipe où infirmiers et médecins sont ensemble auprès des familles et des enfants, ce qui nécessite aussi que les équipes confrontées à des décisions aussi difficiles puissent être aidées.