Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 41 à 50 sur un total de 65

Votre recherche : *

La « maison de rêve » : topique projective du corps familial

Article de Patrice Cuynet, Marie Anne Schwailbold, Almudena Sanahuja, et al.

Paru dans la revue Dialogue, n° 213, septembre 2016, pp. 53-68.

Mots clés : Enfance-Famille, Image, Inconscient, Habitat, Diagnostic, Famille, Prise en charge, Psychothérapie, Outil, Dessin

L’épreuve projective intitulée « spatiographie projective familiale » a pour objectif de comprendre l’image inconsciente du corps familial à travers l’analyse du dessin groupal de la « maison de rêve ». Par cette méthodologie, les auteurs peuvent établir un diagnostic de la structure des liens inconscients de la famille et en faire un objet médiateur pour la prise en charge psychothérapique et une épreuve projective groupale familiale pour le diagnostic. Le dessin de la « maison de rêve » est un outil original qui investigue les dimensions diachronique et synchronique permettant une approche complète de la structuration de l’image du corps familial.

Accès à la version en ligne

Les raisons du corps

Article de Atlantide Merlat

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 54, juin 2016, pp. 107-112.

Mots clés : Lien social-Précarité, Corps, SDF, Habitat, Accueil

Quand l’habitat s’en tient au corps. Témoignage d’un travailleur social dans un accueil de jour pour SDF où s’entassent des hommes isolés dans une péniche. Parole à distance rapprochée, postillons, déjections, contact physique, l’accompagnement de ces personnes suppose de réévaluer les normes de distances sociales. Il ne s’agit pas de jeter le voile pudique de l’hygiène, mais d’accueillir l’intime du corps comme le chuchotement d’une parole discrète et rudimentaire.

Accès à la version en ligne

Habiter la marge. Entre création subjective et innovation sociale

Article de Vincent Tournier

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. XXV-XXXIV.

Mots clés : Territoire-Logement, Habitat, SDF, Identité, Marginalité, Prise en charge, Participation, Créativité, Errance

Les conduites marginales, et notamment celles qui ont trait à l’errance, peuvent se lire comme des foyers de création, tant pour ceux qui s’y livrent que pour l’ensemble de la communauté. La reconnaissance de ce potentiel d’innovation sociale dépend grandement du travail social qui, à travers ses dispositifs, peut le favoriser ou au contraire l’inhiber.

Accès à la version en ligne

Bidonvilles : sortir du déni

Article de Martin Olivera, Manuel Domergue, Fl. Huyghe

Paru dans la revue Projet, n° 348, octobre 2015, pp. 2-79.

Mots clés : Territoire-Logement, Logement insalubre, Milieu urbain, Gens du voyage, Squat, Habitat, Précarité, Logement social, Logement, Urbanisation, Urbanisme, Expulsion, STRASBOURG, UNION EUROPEENNE, COLOMBIE

Les bidonvilles dérangent. Ils ne devraient plus exister. On ne veut pas les voir. Alors on en fait un problème ethnique. Et on les rase. Mais, au fait, pourquoi réapparaissent-ils ? De quoi sont-ils le symptôme ? Qu'ont à nous apprendre leurs habitants sur la fabrication de nos villes ?

Accès à la version en ligne

Bidonvilles : sortir du déni

Article de Martin Olivera, Manuel Domergue, Florian Huyghe, et al.

Paru dans la revue Projet, n° 348, octobre 2015, pp. 6-76.

Mots clés : Territoire-Logement, Logement insalubre, Logement, Habitat, Gens du voyage, Précarité, Union européenne

Les bidonvilles dérangent. Ils ne devraient plus exister. On ne veut pas les voir. Alors on en fait un problème ethnique. Et on les rase. Mais au fait, pourquoi réapparaissent-ils ? De quoi sont-ils le symptôme ? Qu'ont à nous apprendre leurs habitants sur la fabrication de nos villes ?

Accès à la version en ligne

Le « prendre soin » et le « savoir habiter » : une expérience partagée au sein de maisons relais de la cité

Article de Anne Barreda, Lucie Bonneviale, Anne Radigales

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 140-145.

Mots clés : Lien social-Précarité, Souffrance psychique, Précarité, Accompagnement, Socialisation, Intimité, Errance, Habitat, Environnement, Citoyenneté, Hébergement

Les maisons relais constituent une offre alternative d’habitat durable pour un accompagnement, sans limite dans le temps, de personnes marquées par la précarité, quels qu’en soient les déterminants. Ce texte offre, à travers l’expérience de structures toulousaines, une réflexion sur les possibilités et les limites de tels lieux, entre travail individuel d’accompagnement et collectif de socialisation, dans des espaces et des temps dédiés où les personnes peuvent parfois redécouvrir une intimité, un « chez soi » à travers la réappropriation d’un lieu à habiter.

Accès à la version en ligne

« Chibani-a-s » : vivre dignement ici et là-bas

Article de Samah Chaaban, Hakima Saadi

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 87-92.

Mots clés : Contrôle social, Équipe pluridisciplinaire, Psychanalyse, Immigration, Exil, Lien social, Conditions de vie, Accompagnement social, Habitat

Les Chibani-a-s (« anciens » en arabe dialectal), arrivés en France dans le contexte de la décolonisation, ont été nombreux à travailler en tant qu’ouvriers. Éloignés de leur famille, ils ont été logés dans des foyers de travailleurs immigrés. Aujourd’hui, confrontés à la question de rester ou de partir malgré un logement précaire, certains de ces retraités immigrés témoignent de la dégradation de leurs conditions de vie : difficulté d’accès aux soins, aux droits, réponse de l’institution inadaptée et stigmatisante.
L’une des problématiques repérée est le contrôle social, mais elle ne peut être traitée sans questionner ce qu’est « l’habiter » pour les Chibani-a-s. La « Case de santé », centre de santé associatif à Toulouse, a mis en place un accompagnement médico-psychosocial spécifique adressé aux Chibani-a-s. Un espace collectif, « El Zamane », a été créé, lieu d’échanges, de convivialité et de récits de leur parcours, ainsi que de leur histoire. À travers les réflexions qui ont alors émergé, les espaces collectifs peuvent être perçus comme des outils de renforcement du lien social, d’émergence de la parole afin de se réapproprier le sens de leur existence, de leurs choix personnels, la défense de leurs droits. Du côté des professionnels, cet outil peut permettre de questionner la manière de développer le lien, d’accueillir, de laisser place aux attentes de l’Autre.

Accès à la version en ligne

Le rétablissement. L’exemple du programme français « Un chez-soi d’abord »

Article de Pascale Estecahandy, Paola Revue, Marie Laure Senat, et al.

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 76-81.

Mots clés : Soin, SDF, Santé mentale, Habitat, Concept, ETATS UNIS

Le concept de rétablissement « recovery » est issu de mouvement d’usagers de la santé mentale aux Etats-Unis dans les années 1970. Tout d’abord minoritaire, il fonde maintenant les politiques de santé mentale de plusieurs pays. En France, il émerge au travers de programmes centrés sur la question des publics sans-abri. Cet article illustre, à partir de l’exemple du programme « Un chez-soi d’abord », comment ce nouveau paradigme tente de modifier les pratiques professionnelles en s’appuyant sur les choix, les compétences, l’expérience des personnes usagères des services de santé mentale.

Accès à la version en ligne

La maison Goudouli

Article de Pierre Cabanes

Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 98, juin 2015, pp. 26-28.

Mots clés : Lieu de vie, Accueil, Précarité, Rue, Habitat

La maison Goudouli accueille dans l’inconditionnalité de durée les personnes qui ne peuvent accéder aux dispositifs classiques pour quelque raison que ce soit : du fait de leurs addictions, de leurs troubles psychiques, de leur perte d’autonomie, tous très fragiles, déjà détruits par des années de vie à la rue, les plus fragiles des précaires de la rue toulousaine. Cette maison est une véritable maison, un endroit pour habiter et pour vivre comme on est, un endroit pour se sentir bien chez soi, bien loin des lieux d’hébergement, de réinsertion, de réhabilitation. Il s’agit pour cette structure de recréer jusqu’à l’idée perdue d’habiter un lieu, et au-delà, d’habiter un espace, un corps, un collectif, une intimité.

Accès à la version en ligne

Précarités et marginalités en milieu rural

Article de Camille Hochedez, Madeleine Mialocq, Claude-Isabelle Brelot, et al.

Paru dans la revue Pour, n° 225, mai 2015, pp. 20-246.

Mots clés : Lien social-Précarité, Territoire-Logement, Précarité, Marginalité, Milieu rural, Agriculteur, Habitat, Gens du voyage, Famille monoparentale, FRANCE, EUROPE, AMERIQUE DU SUD

Ce numéro part d’un constat, celui de l’invisibilité des précarités en milieu rural par rapport à l’attention que l’on peut donner à celles présentes dans le cadre urbain, alors qu’elles sont aussi très nombreuses, et complexes.
Précarité et non pauvreté, car c’est une notion plus diffuse, non donnée par un seuil, et qui utilise aussi des critères non économiques. La précarité renvoie à un état d’instabilité, elle met en œuvre une difficulté à se projeter, tant au niveau financier, social que relationnel. Elle peut marcher de pair avec la marginalité, qui renvoie à l’isolement spatial et social. Dans les deux cas, ce sont des notions qui décrivent un état perçu comme défaillant par rapport à un bien-être global, tant économique que relationnel. Or là où certains vont subir des éléments de précarité, d’autres vont choisir ce qui se rapprocherait d’une frugalité, remettant en question les catégories données de l’extérieur, et le regard que porte la société sur les populations hors-norme.
L’enjeu de ce numéro est de sortir de leur invisibilité les situations de précarités et de marginalités rurales (en France, en Europe et en Amérique du Sud) et de mieux les comprendre (première partie), ainsi que d’éclairer en retour les différents niveaux de réponses observées relevant de politiques publiques, d’associations et d’individus (deuxième partie). [présentation de l'éditeur]

Texte intégral du document