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Un des enjeux d'une équipe de psychiatrie périnatale en maternité : accompagner de manière personnalisée les futurs parents avec des troubles psychiatriques et les bébés confrontés aux décompensations psychiatriques de leur mère en post-partum. Comment se positionner et se coordonner pour être à la fois dans la protection du bébé et dans l'alliance avec ces futurs parents ? Notre parti pris a été de nous placer du point de vue du bébé, qui va raconter sa propre histoire. Position sans doute critiquable, mais nous avons voulu tenter ainsi de faire ressentir l'intensité de ce que vivent ces bébés et ce qu'ils nous font partager au niveau émotionnel.
Article de Walter Hesbeen, Jacky Merkling, Rocco di Vincent, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 230, septembre 2018, pp. 23-81.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Altérité, Soin, Approche clinique, Relation interpersonnelle, Psychiatrie, Analyse de la pratique, Transfert, Violence, Prévention, Temps intermédiaire, Vie quotidienne, Psychiatrie infantile, Savoir, Compétence
La relation de soins se présente comme une attention particulière à autrui, par laquelle s'expriment l'intérêt que l'on porte à une personne et la reconnaissance de sa singularité. Cette relation soignante ne repose pas sur une technique de communication particulière. Il s'agit plutôt d'une disposition d'esprit spécifique qui s'ajuste à la réalité psychique du sujet. Le soignant s'appuie sur des savoirs expérientiels, mais aussi sur sa propre créativité. Dans un contexte où les professionnels dénoncent une perte de sens de leur pratique, comment réinvestir l'aspect relationnel des soins ?
Article de Isabelle Etienne, Anne Viala, Nathalie Bergeon
Paru dans la revue Santé mentale, n° 230, septembre 2018, pp. 14-18.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Famille, Relation enfant-parents, Soin, Méthode, Témoignage, Approche clinique, Formation, Communication
Marie et Alice, mère et grand-mère d'un jeune adulte souffrant de schizophrénie, s'engagent ensemble dans le programme de psychoéducation Profamille. Au fil des semaines, leurs propos font émerger une vision moins pessimiste de l'avenir et une amélioration de leur qualité de vie
Article de Fabrice Herrera, Dorota Drozdek, Bruno Robalo, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° hors-série, août 2018, pp. 20-24.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Récit de vie, Équipe pluridisciplinaire, Hôpital psychiatrique, Pratique professionnelle, Travail d'équipe, Méthode, Suisse
La semaine d'investigation et de crise est un programme de soins hospitaliers structuré autour d'entretiens entre un usager et un binôme de référents infirmiers et de médecin. C'est la co-construction d'un récit à plusieurs qui soigne, en proposant au patient une "prothèse d'intime"
Le décalage et le jeu dans la relation de soins font partie de ces savoirs qui peuvent désamorcer la violence et ainsi favoriser une approche contenante. Ces stratégies subtiles et peu visibles cherchent à proposer une autre lecture des situations de tensions.
Article de Marina Litinetskaia, Julien Daniel Guelfi, Guillaume Von Der Weid, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 229, juin 2018, pp. 23-79.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Conduite d'échec, Névrose, Personnalité, Répétition, Estime de soi, Psychopathologie, Mécanisme de défense, Échec, Relation soignant-soigné, Psychologie cognitive, Trouble de la personnalité, Psychothérapie, Psychanalyse, Affectivité, Organisation
La clinique des conduites d'échec est riche et hétérogène. Dans ces situations, s'exprime la complicité entre la répétition de l'échec et la personnalité de l'individu. Comment accompagner ces patients ? Quelles sont les approches les plus adaptées ? Par ailleurs, l'équipe soignante connaît aussi des situations de ratage du processus thérapeutique. Dans ces contextes d'impasses, elle doit s'interroger sur son action et son positionnement puis proposer une lecture différente de ces échecs souvent épuisants. Repères théoriques et cliniques.
Dans les schizophrénies, habiter ne va pas de soi. L'accompagnement au logement est donc déterminant pour le maintien des patients dans la communauté. Cet accompagnement parfois difficile et infructueux doit être considéré à la lumière d'une clinique de l'habiter, pour penser l'inscription dans un "chez soi". Par ailleurs, face aux retentissements de la maladie sur le fonctionnement quotidien, les soignants peuvent s'appuyer sur les outils de la réhabilitation psychosociale, en particulier ceux de la remédiation cognitive.
En psychiatrie, le MOHOST (Model of Human Occupation Screening Toll), utilisé en ergothérapie, permet de préciser le profil occupationnel des patients, puis de définir des objectifs personnalisés en accord avec leurs valeurs et habitudes, en lien avec leur environnement.
Toutes les pathologies psychiatriques sont surreprésentées en prison, et un quart des détenus souffrant de troubles psychiatriques présentent une comorbidité addictive. Face à une pénalisation accrue de la folie, quels sont les enjeux éthiques et cliniques pour la psychiatrie ? Comment soigner et penser la rencontre avec l'autre dans des contraintes d'espace et de temps maximales ? Comment établir des frontières claires avec le judiciaire pour négocier les conditions du soin psychique ?
Article de Corinne Rougerie, Roberta Carvalho Romagnoli, Cinira Magali Fortuna
Paru dans la revue Empan, n° 109, mars 2018, pp. 123-129.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accueil, Souffrance psychique, Travail, Analyse institutionnelle, Action sociale, Usager, Action sociale et médicosociale, France, Brésil
L’accueil dans le champ sanitaire et social, au Brésil et en France, est un analyseur de la souffrance au travail qui permet de comprendre les contradictions des institutions, à partir des références de l’analyse institutionnelle. Cette pratique est souvent réduite à ses aspects géographique, économique, socioculturel, fonctionnel. Mais le quotidien des services sous-entend pourtant une réorientation individualisée des actions, une pratique de responsabilité de l’équipe avec la promotion de l’intégration des connaissances et des pratiques. Au-delà de la souffrance produite par la difficulté d’accueillir physiquement du public, cette fonction qui place le salarié au front de la relation sociale montre une autre forme de souffrance inhérente à la place occupée par le travailleur lui-même face à un service de plus en plus standardisé.