Documentation sociale

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Quand donner la vie rime avec risquer la mort. Spécificités du vécu des femmes ayant eu une hémorragie du post-partum et leurs effets sur le devenir mère

Article de Marie Courtaux, Karinne Gueniche, Christelle Gosme, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 2, juin-décembre 2020, pp. 93-117.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Femme, Accouchement, Risque, Mort, Image de soi, Relation enfant-mère

L’hémorragie du post-partum (HPP) est au carrefour de trois champs cliniques : la périnatalité, la réanimation et les expériences extrêmes du corps. La recherche présentée souligne la singularité du vécu de cet incident obstétrical et témoigne des motifs conscients et inconscients des difficultés des femmes à s’engager dans la rencontre avec leur bébé. Le matériel clinique est issu d’entretiens réalisés dans le cadre d’une étude psychologique prospective unicentrique. Les femmes qui vivent une HPP sont traversées par un ébranlement du sentiment de continuité d’être ; la menace vitale court-circuite, ce faisant, l’accès au maternel. Il y a une impossible simultanéité entre la restauration narcissique post-traumatique et l’investissement objectal du bébé. La capacité des parturientes à pouvoir faire psychiquement l’expérience de cet événement traumatique apparaît comme le garant d’une véritable rencontre avec leur bébé et de l’accès au devenir mère. L’entourage et les professionnels de santé semblent déterminants dans le travail de reconstruction psychosomatique qui suit cette expérience extrême.

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Une préoccupation parentale hypocondriaque primaire

Article de Romuald Jean Dit Pannel, Rose Angélique Belot, Christelle Viodé, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 2, juin-décembre 2020, pp. 33-50.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Parents, Crèche, Hypocondrie

Les auteurs, chercheurs et praticiens dans le champ de la périnatalité et de la petite enfance, proposent un rappel de diverses conceptualisations psychopathologiques, cliniques et psychanalytiques de l’hypocondrie. Ils soulignent le caractère ordinaire de l’hypocondrie notamment dans la rencontre des (devenant) père et mère avec leur embryon, fœtus puis bébé. Ils font ainsi l’hypothèse d’une préoccupation parentale hypocondriaque primaire. Trois vignettes cliniques issues d’un travail de psychologues en crèche permettent de l’illustrer. Par ailleurs, ils mettent en évidence la manière dont les membres d’un groupe professionnel, ici d’une crèche, peuvent proposer un véritable accueil et traitement des préoccupations hypocondriaques des parents.

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Socialisation des enfants : intentions, attentions et injonctions

Article de Holly Hargis, Julie Pagis, Anne Lise Ulmann, et al.et al.

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 136-137, 3ème et 4ème trimestres 2020, pp. 9-81.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Acquisition du langage, Socialisation, Jeune enfant, Crèche, Professionnel de l'enfance, Pratique professionnelle, Genre, Représentation sociale, Amour, Amitié, Sanction, Châtiment corporel, Morale

La différenciation sociale du langage à 2 ans. Une approche variationniste des premiers mots à partir de l’enquête Elfe
Holly Hargis, Julie Pagis

– La catégorisation au coeur de l’activité avec des tout-petits. Manières de dire et manières de faire le travail dans les crèches
Anne-Lise Ulmann, Sophie Odena

– L’accueil de jeunes enfants par les professionnelles de la petite enfance : un travail éducatif aux formes multiples
Pascal Barbier, Anne Pellissier-Fall, Pauline Seiller, Irène-Lucile Hertzog, Caroline Bertron

– « Aimer d’amour et aimer d’amitié, c’est pas pareil ! ». Les représentations socialement différenciées des sentiments chez les enfants
Kevin Diter

– En finir avec les sanctions physiques envers les enfants. Rapports différenciés à un nouvel interdit
Marie Cartier, Marion David, Estelle d’Halluin, Nicolas Rafin

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La prosodie de l'enfant à l'interface de la musique et de la parole

Article de Karine Martel, Chantal Caracci, Marie Thérèse Le Normand

Paru dans la revue Enfance, vol. 72, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 451-473.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Fœtus, Nourrisson, Acquisition du langage, Musique, Parole, Rythme, Psychologie du développement

La musique et la parole sont des signaux sonores complexes, basés sur les mêmes configurations acoustiques que sont la durée, l’intensité et la hauteur, qui suivent plusieurs niveaux d’organisation : la morphologie, la phonologie, la sémantique, la syntaxe et la pragmatique pour la parole ; le rythme, la mélodie, et l’harmonie pour la musique. L’une des composantes les plus saillantes de la musique est sa dimension mélodique, résultant d’un ensemble de variations de « hauteur » sonore – corrélat perceptif de la fréquence – intervenant au fur et à mesure qu’un morceau se déroule. De même, pour la parole, l’une des composantes les plus saillantes est la mélodie qui, combinée au tempo et au timbre de la voix, forme une véritable partition musicale. En nous appuyant sur les données de la littérature, nous nous demanderons dans quelle mesure ces deux systèmes de communication, parole et musique, s’appuient sur des phénomènes prosodiques communs, partagés ou distincts que perçoit le bébé dans le milieu utérin et au cours de son développement. Dès le 3e trimestre de grossesse, le fœtus est déjà capable de percevoir des rythmes qui reposent sur une organisation temporelle très régulière s’apparentant à ceux de la musique. Ensuite, le nouveau-né présente des capacités de perception de la parole relatives à des indices communs à la musique tels que l’accentuation, le rythme, le débit et les pauses. Parallèlement, le langage que les adultes adressent au bébé aide le nourrisson non seulement à parfaire ses connaissances sur les formes prosodiques du babillage, des mots et des phrases de sa langue maternelle mais aussi à exprimer ses émotions dans les aspects pragmatiques du langage.

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L'introduction des textures dans la période de diversification alimentaire en France

Article de Leslie Lemarchand, Mélanie Carnault, Sophie Kern

Paru dans la revue Enfance, vol. 72, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 527-548.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Alimentation, Prévention sanitaire, Nourrisson, Apprentissage précoce, Comportement alimentaire

Les recommandations de santé publique concernant l’ordre et l’âge d’introduction des textures au cours de la période de diversification alimentaire ne sont pas toujours précises et les connaissances sur l’application des préconisations sont peu documentées scientifiquement. La création du questionnaire « Inventaire des Conduites Alimentaires – ICA » pour lequel plus de 800 réponses ont été recueillies et analysées nous a permis de rendre compte des pratiques alimentaires mises en place dans les foyers français au stade de la diversification alimentaire. Deux résultats majeurs ressortent de cette étude. Le premier concerne les âges d’introduction (âge auquel un comportement émerge au sein de la population) et de consommation courante (âge auquel un comportement est observé chez plus de 75 % de l’échantillon) qui, en lien avec le développement des habiletés oro-motrices, varient selon les textures : les textures liquides et mixées sont introduites avant 4 mois alors que les autres textures le sont à partir de 5 mois. Par ailleurs, la chronologie suivante est observée pour les âges de consommation courante : la texture mixée est consommée par plus de 75 % des enfants à 6 mois, les liquides à 8 mois, les semi-solides à 10 mois et les solides à 14 mois. Le deuxième résultat confirme l’existence d’une fenêtre temporelle optimale pour l’introduction des aliments complémentaires qui se situerait autour de 10 mois.

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Le développement des activités communes dans un groupe de jeunes enfants

Article de Maria Vincze

Paru dans la revue Spirale, n° 94, juillet 2020, pp. 115-119.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Groupe, Comportement, Jeu, Toucher, Rire, Observation, Jeu collectif, Coopération, Développement, Relation duelle, Recherche, Petite enfance, Institut Emmi Pikler

Lors d’une recherche sur le développement des relations entre enfants, l’équipe de l’Institut Pikler a identifié neuf catégories de relations des enfants entre eux. « Les activités communes » est l’une d’entre elles : nous entendons par « activités communes » le genre de relations sociales où le lien entre les participants n’a pas seulement la forme de l’action-réaction, mais où il s’agit de formes de comportement empreintes d’un contenu affectif et supposant une conscience de l’existence de l’autre

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Rythmes précoces et temporalité archaïque : esquisse d’une relation naissante entre l’homme et le temps

Article de Sébastien Fournier

Paru dans la revue Spirale, n° 94, juillet 2020, pp. 95-106.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Temps, Rythme, Naissance, Relation enfant-mère, Fœtus, Développement sensoriel, Repère, Abandon

L’existence de l’Homme s’inscrit dans le temps. Il ne peut se soustraire à cette réalité métaphysique. Mais contrairement à la plupart des autres êtres vivants, il ne se contente pas de le subir, il apprend progressivement à en saisir certaines lois. Il nous reste à comprendre comment il parvient, à un stade très précoce, à initier cette relation singulière, personnelle et intime avec le temps

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Le développement du langage de production en français (DLPF) entre 18 et 42 mois : une synthèse

Article de Dominique Bassano, Florence Labrell, Philippe Bonnet

Paru dans la revue Enfance, n° 2, avril-juin 2020, pp. 151-174.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Acquisition du langage, Outil, Évaluation, Jeune enfant, Vocabulaire

La période qui s’étend de un an à quatre ans environ est cruciale pour l’acquisition du langage oral, que l’enfant met en place en intégrant les trois dimensions fondamentales du lexique, de la grammaire et de la pragmatique émergente. Or il existe en français peu d’outils permettant d’évaluer ou d’analyser le développement du langage durant la prime enfance, et peu de recherches donnant une vision d’ensemble de cette période. Tel est l’objectif de l’étude de référence du DLPF réalisée auprès de 517 enfants de 18 à 42 mois et ciblant conjointement les trois domaines langagiers. Nous avons mis cette étude à disposition du public dans un ouvrage très complet aux Archives ouvertes HAL (Bassano, Labrell, & Bonnet, 2020). Le présent article vise à fournir une synthèse de ce travail.

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Comportements de désinhibition sociale et d'attachement d'enfants d'âge préscolaire consultant en pédo-psychiatrie

Article de Marthe Delbarre, Karine Dubois Comtois, Julie Achim, et al.

Paru dans la revue Enfance, n° 2, avril-juin 2020, pp. 241-258.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Carence affective, Attachement, Jeune enfant, Relation enfant-mère, Trouble du comportement, Psychiatrie infantile

Contexte : Les études récentes ont contribué à distinguer les comportements de désinhibition du contact social (CDCS) du concept d’attachement. Certains auteurs, en s’appuyant sur de rares études qui ont observé une corrélation entre les CDCS et l’attachement insécure chez de jeunes enfants, soutiennent qu’il pourrait tout de même exister une association entre les deux, notamment lors de la constitution des premiers liens avec la mère. À ce jour, très peu d’études ont examiné cette association chez des enfants vivant avec leur mère biologique et aucune auprès d’enfants issus d’un échantillon pédopsychiatrique. Objectif : Le but de cette étude exploratoire est d’examiner s’il existe un lien entre l’attachement mère-enfant de type insécure et la présence de CDCS chez des enfants consultant en service de pédopsychiatrie. Méthode : Vingt-neuf enfants (âgés entre 23 et 71 mois) et leur mère ont participé à l’étude. Les CDCS et l’attachement mère-enfant ont été examinés lors d’une procédure de séparations et de réunions avec la présence d’une étrangère. Résultats : Plus les scores de CDCS sont élevés chez les enfants, plus leurs comportements d’attachement sont de type désorganisé/contrôlant et moins ils présentent des comportements d’attachement de type sécure. Conclusion : Ces résultats sont en accord avec ceux d’études antérieures qui avaient montré l’existence d’un lien significatif entre l’attachement mère-enfant de type insécure et la présence de CDCS chez de jeunes enfants vivant dans des milieux à risque psychosocial élevé.

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