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La transformation numérique de l’action sociale : ce que nous enseignent cinquante ans d’informatisation

Article de André Vitalis

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 21-31.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Informatique, Société, Action sociale, Contrôle social, Approche historique, Sécurité, Communication, Changement social

Un retour en arrière sur cinquante ans d’informatisation permet de revisiter les quatre grandes problématiques sociétales qui sont apparues au fur et à mesure de la progression des applications et qui ont transformé le secteur social et médico-social. Toutes ces problématiques cohabitent, s’entremêlent et se télescopent dans une mutation numérique dont la spécificité aide à évaluer et à prévoir la dynamique.

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Les réflexions, productions et recommandations du groupe de travail "Numérique et travail social" du Haut Conseil du travail social

Article de Didier Dubasque

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 89-103.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Informatique, Travail social, Technologie numérique, Accompagnant éducatif et social, Accès aux droits, Médiation, HCTS (Haut conseil du travail social)

Cet article vise à porter à la connaissance du lecteur l’état de la réflexion menée au sein du Haut Conseil du travail social au regard de la transition numérique et des bouleversements qu’elle apporte dans ce secteur. Il présente les travaux de sa commission numérique et travail social et s’attache à décrire le contenu des documents produits. Le groupe a rédigé dans un premier temps un avis intitulé « Pourquoi et comment les travailleurs sociaux se saisissent des outils numériques ? ». Il fait état de préoccupations mais aussi de propositions. Préoccupations avec des risques d’amplification du non-recours aux droits pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas ou n’utilisent pas l’Internet, risques d’atteinte à la vie privée et risques de perte d’autonomie… Les réponses à apporter nécessitent des moyens qui figurent dans une série de recommandations en direction des services de l’État, des collectivités ainsi que des institutions qui développent des services en ligne. Plusieurs fiches dites techniques ont ensuite été élaborées. La première porte sur les enjeux et les conditions de la réussite d’une transition numérique adaptée par les différents acteurs du travail social. À ce titre, un document spécifique aborde les articulations nécessaires entre les acteurs du travail social, de la médiation sociale et de la médiation numérique. Il préconise la création sur le territoire de « réseaux de solidarité numérique » au plus près des besoins de la population. Enfin deux fiches spécifiques présentées ici abordent en détail les problématiques traitant de l’accès aux droits ainsi que de l’accompagnement social et éducatif.

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Enjeux éthiques du numérique dans le secteur social : rôle et réflexions de la CNIL

Article de Justine Bertaud du Chazaud, Eric Delisle

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 65-76.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Technologie numérique, Éthique, Action sociale, CNIL, Travailleur social

Chaque révolution technologique s’accompagne de bouleversements et avec eux, de questionnements notamment éthiques autour des bénéfices qu’elle apporte, et des craintes qu’elle fait naître. Dès 1974, les enjeux et questions éthiques autour de l’utilisation de l’informatique puis du numérique ont été soulevés en France. Le développement exponentiel des moyens informatiques ces dernières années ne cesse d’alimenter le débat public, mais aussi l’imaginaire collectif nourri d’œuvres littéraires et cinématographiques de science-fiction que nous avons désormais du mal à distinguer de notre réalité. Garante du respect de la vie privée et des libertés individuelles et publiques depuis 1978, la cnil veille à ce que le développement de ces technologies s’effectue dans le respect des personnes concernées, particulièrement lorsqu’il peut s’agir de personnes en situation de fragilité sociale. Si le droit et l’éthique font partie de son adn, la Commission s’est vue confier en 2016 une nouvelle mission de réflexion sur les enjeux éthiques soulevés par les technologies numériques. La réflexion éthique sur un sujet aussi vaste et transversal que le numérique ne pouvant se concevoir en vase clos, c’est dans cet esprit d’ouverture qu’elle a animé un large débat public qui a débouché sur la publication d’un rapport.

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Comprendre et vivre la révolution numérique : les enjeux sociétaux

Article de Thierry Deschamps de Paillette

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 51-64.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Informatique, Technologie numérique, Changement, Vie quotidienne

À l’heure où un assistant vocal, un réfrigérateur ou un smartphone peuvent débiter notre compte bancaire, où une montre connectée peut mesurer et communiquer les paramètres vitaux de son propriétaire à des services d’urgence ou prendre rendez-vous avec un médecin, où un scanner commence à proposer un diagnostic, la révolution numérique bouleverse et interroge nos modèles de société, leurs économies ou modes de gouvernance tout autant que nos rapports sociaux. Santé, éducation, commerce, transports, finances, médias, administrations, politiques, agriculture, relations, habitat, la digitalisation n’épargne aucun domaine. Des intelligences artificielles alimentées par des quantités ahurissantes de données émanant de millions d’objets connectés mesurent, analysent et influencent nos choix, comportements ou agissements.
Les implications innombrables de ces technologies dans la vie quotidienne croissent à une vitesse vertigineuse. Elles nécessitent de notre part une adaptation tout aussi rapide et pour laquelle nous ne sommes que partiellement préparés. L’égalité d’accès aux soins, à l’éducation et aux services publics est-elle menacée ? Quelles sont les conséquences sociales de ce tsunami digital ? Pour répondre à cette question, il est d’une importance capitale de comprendre les mécanismes, actions et tendances de cette transition. L’utilisation d’une approche nouvelle, globale et systémique peut permettre de se l’approprier puis de se positionner individuellement et collectivement face aux enjeux et à la multitude de choix qui l’accompagnent. C’est le propos de cet article.

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Du travail social à l’économie sociale et solidaire

Article de Jean Louis Laville

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 231-246.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Économie sociale et solidaire, Intervention sociale, Pluridisciplinarité

Les représentations de l’économie sociale et solidaire (ess) chez les travailleurs sociaux sont très contrastées. Certains s’en prévalent pour accélérer une évolution entrepreneuriale des structures qu’ils dirigent dans le secteur social et médico-social ; ils s’opposent à ceux qui y voient une managérialisation de l’action sociale. Mais d’autres encore considèrent que l’inscription dans l’ess peut faciliter l’évolution vers une plus grande participation des usagers, favorisant une démocratisation de l’intervention sociale.
Cette contribution cherche à expliquer cette confusion par le fait que l’ess est un compromis stratégique et politique. Cette alliance utile dans le rapport de forces avec les politiques publiques ne doit pas faire oublier l’existence de deux théories distinctes, celle de l’économie sociale et celle de l’économie solidaire. La référence implicite à l’une ou l’autre explique largement les différences qui s’expriment. Il importe donc de préciser les implications de chacune d’entre elles.

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L’ess et le travail social : les nouvelles convergences entre deux conceptions de la solidarité

Article de Marcel Jaeger

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 219-230.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Économie sociale et solidaire, Travail social, Solidarité, Professionnalisation, Politique sociale

Le travail social et l’économie sociale et solidaire sont nés de préoccupations semblables et affichent les mêmes finalités : favoriser la cohésion sociale dans une conception démocratique de la société, renforcer les formes de solidarité qui s’expriment déjà dans les relations entre les personnes. Cependant, ces deux approches se sont développées séparément, ont donné naissance à des dispositifs d’intervention distincts, ont suscité des conceptions différentes de la professionnalisation des acteurs, voire se sont adressés à des acteurs différents. Aujourd’hui, les convergences entre les deux approches de la solidarité se traduisent par une évolution des représentations dont les différents acteurs sont porteurs, par des initiatives et par des formations communes, mais aussi par de nouvelles orientations des politiques publiques.

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L’engagement à l’épreuve d’un " faire"

Article de Pascal Nicolas Le Strat

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 125-134.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Militantisme, Expérimentation, Coopération, Empowerment, Quartier, Démocratie participative, Engagement, Dunkerque

L’engagement est la période contemporaine de l’« âge du faire ». C’est agir en situation, dans le moment présent, introduisant de nouvelles perspectives, ouvrant des interstices ou provoquant des bifurcations avec l’espoir de décaler ou décadrer un existant jugé intolérable. L’engagement se tient au cœur de l’expérience et, au cœur de cette conception démocratique, se développe une pratique du récit. Prenant l’exemple d’une zad, l’engagement est à la fois impliqué et impliquant, critique et contributif. Il s’incorpore dans des moments partagés à l’occasion d’une socialité de quartier, d’une expérience de co-création ou d’une coopération d’activité.

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L’accessibilité ou la solidarité reconfigurée ?

Article de Serge Ebersold

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 93-108.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Accessibilité, Solidarité, Citoyenneté, Lien social

Loin de se résumer aux enjeux liés au vieillissement de la population ou à l’inscription sociale des personnes reconnues handicapées, l’accessibilité constitue un « imaginaire social instituant » traversé par de nouvelles conceptions de la citoyenneté, de nouvelles approches de la solidarité et de nouvelles formes de normativité. Ce texte rapporte ce nouvel imaginaire instituant à la nouvelle économie des obligations entre la société et les individus promue par une société de la connaissance fondée sur la concrétisation de droits individuels pour, dans un second temps, mettre l’accent sur les nouveaux modes de solidarisation des rapports sociaux à l’œuvre. Il s’intéresse en troisième lieu aux nouvelles formes de normativité soutenues par un mode d’analyse assujettissant la cohésion sociale à l’accessibilité des organisations et à leur aptitude à être solidairement responsables des usagers et de leurs membres.

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De la notion de solidarité à sa professionnalisation, l’emprise du genre dans cette histoire

Article de Cathy Bousquet

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 75-91.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Solidarité, Professionnalisation, Genre, Travail social, Approche historique, Citoyenneté

L’approche sociohistorique de l’émergence du travail social permet de situer ces interventions en même temps que les fondements de la démocratie en France, au moment de l’installation de la IIIe République et de l’État social, et de saisir l’indissociation entre histoire de la solidarité et histoire du travail social. Cette compréhension se double du repérage de la place du genre dans cette histoire, c’est-à-dire du système avec lequel les femmes de la période initiale – les fondatrices – ont dû composer et qui se reconduit. L’analyse ainsi produite réexamine de manière critique le cadre politique et professionnel de cette action publique et invite à un repositionnement collectif de ces interventions pour faire de la citoyenneté politique de toutes et tous le socle de leur conception dans une égalité de relation.

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Politiques de solidarité et lutte contre la pauvreté

Article de Dominique Giorgi

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 57-73.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Pauvreté, Solidarité, Insertion sociale, Politique sociale

La pauvreté apparaît comme un phénomène persistant en France, malgré le rôle amortisseur majeur de son système de protection sociale. La pauvreté a arrêté d’y décroître depuis le début des années 2010 et touche aujourd’hui davantage les jeunes adultes, les familles monoparentales, les enfants. L’ascenseur social semble en panne et les déterminismes sociaux et familiaux jouent un rôle central dans le phénomène de pauvreté et sa reproduction de génération en génération. Sans contester la nécessité d’une réparation des risques sociaux, il convient de compléter cette approche classique, en amont, par des politiques de solidarité préventives. Les politiques récentes en France, en particulier la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, sont ici replacées dans une perspective historique. Elles traduisent bien, d’abord, l’émergence d’un État d’investissement social, qui propose d’intervenir en amont pour égaliser les chances au niveau de la petite enfance et de l’enfance. La Stratégie entend également refondre le système de minima sociaux en un « revenu universel d’activité », parachevant ainsi les réflexions engagées depuis plusieurs années. Elle questionne l’équilibre entre droits et devoirs des bénéficiaires et entend renforcer les politiques d’accompagnement, jugées insuffisantes. L’État semble ainsi se repositionner en pilote et garant des politiques d’insertion, sollicitant par des conventions et incitations financières l’engagement des collectivités départementales. Les associations restent des partenaires essentiels des politiques d’inclusion sociale et les travailleurs sociaux sont sollicités dans un cadre d’accompagnement à « référent unique ».

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