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Paru dans la revue Déviance et société, vol. 39, n° 3, septembre 2015, pp. 247-266.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune en difficulté, Éducation spécialisée, Internat, Insertion professionnelle, Sociologie, Évaluation, Dispositif d'insertion, Motivation, Projet professionnel, Armée, Discipline, Décrochage scolaire, EPIDE (Etablissement public d'insertion de la Défense)
L’Établissement public d’insertion de la Défense (Épide) est un dispositif public d’insertion professionnelle des jeunes majeurs sans diplôme ni qualification [1]. Son originalité est l’accompagnement socio-éducatif de ces jeunes en internat d’inspiration militaire. Faire de l’Épide un objet sociologique amène à comprendre pourquoi ils optent pour ce dispositif contraignant et comment ils s’y accrochent. Pour cela, on s’appuie sur les données issues d’une monographie d’un Épide afin de saisir le contenu de la « socialisation épidienne » puis de construire une typologie d’« épidiens » à partir du croisement de la vocation militaire et du projet professionnel. On voit alors que l’adhésion au dispositif est irréductible au projet de carrière militaire puisqu’elle dépend des conditions du décrochage scolaire et d’un dosage plus ou moins maîtrisé de la logique vocationnelle et la logique professionnelle.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 468-469, mai-juin 2015, pp. 187-237.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Récit de vie, Précarité, Logement, Jeune en difficulté, Errance, Travail, Salarié, Pauvreté, ASE, Insertion professionnelle, Femme, Rupture, Relation familiale, Politique sociale, Travail social, Adulte en difficulté
Dans les récits de vie qui vont suivre, je veux insister sur des situations sociales de personnes réelles, localisées, dont les efforts d'intégration dans le monde réel butent contre des murs, la crise du logement, la crise de confiance, la crise de l'action sociale...
Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 14, printemps 2014.
Mots clés : Autonomie, Récit de vie, Jeune en difficulté, ISMS, Insertion professionnelle, Insertion sociale, Précarité, ENGAGEMENT, RECONNAISSANCE, SUISSE
La question de l'engagement des jeunes est souvent examinée sous l'angle de l'engagement politique ou en référence à ce dernier. A l'aide d'entretiens biographiques et d'une observation participante de longue durée auprès de jeunes de Suisse romande âgés entre 15 et 30 ans en difficulté d'insertion, nous décrivons d'autres modes d'engagement relevant de ce que John C. Scott (2009) a appelé l'infrapolitique. Ces engagements n'ont pas pour objectif de se libérer de toutes les formes de tutelles et de dépendance (soit l'autodétermination habituellement traitée dans les études sur l'engagement politique). Pour les jeunes que nous étudions, ils prennent la forme de résistances souterraines et discrètes aux injonctions au travail salarié formulées par les institutions qui les encadrent. On peut parler de véritables stratégies clandestines de résistance, car pour gagner en marge de manouvre, ces jeunes doivent s'engager dans un travail relationnel de manière à ce que leur point de vue, contraire aux attentes institutionnelles, soit reconnu et accepté par les représentants de ces mêmes institutions. Nous montrons ici les compétences qu'ils mobilisent et comment ils arrivent à gagner en autonomie grâce à ce travail d'engagement.
Mots clés : Jeune en difficulté, Concept, Politique sociale, Aide sociale, REPRESENTATION, Politique sanitaire, Département, Collectivité territoriale, Relation d'aide, Insertion professionnelle, Gens du voyage