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Article de Marie Poinsot, Pap Ndiaye, Michel Wieviorka, et al.
Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1334, juillet-septembre 2021, pp. 8-185.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Musée, Discrimination, Ethnie, Exclusion sociale, Racisme, Trafic d'être humain, Approche historique, Droits de l'homme, Gens du voyage, Littérature, Exil, Antisémistisme
Issus du colloque international co-organisé en mai 2021 par la plateforme PIRA (FMSH/EHESS) et le Musée national de l’histoire de l’immigration, ce numéro compare des démarches muséographiques sur le fait d’« exposer le racisme et l’antisémitisme », à savoir des actes et les idées inscrites dans des processus d’exclusion, de discrimination ou de destruction de l’autre. Regards historiques, focus sur des musées, des mémoriaux (Kazerne Dossin, Musée juif de Berlin, au Musée du Quai Branly-Jacques Chirac, au MuCEM, etc.) et des expositions, sont complétés par une sélection commentée des collections du Musée national de l’histoire de l’immigration portant sur une partie des thématiques du colloque et esquissent utilement des pistes et des erreurs à éviter.
Article de Marie Poinsot, Chloé Créoff, Daniel Senovilla Hernández, et al.
Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1333, avril-juin 2021, pp. 7-197.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Enfant, Mineur non accompagné, Vocabulaire, Recherche, Méthodologie, ASE, Rôle social, Activité culturelle, Discrimination, Âge, Adulte en difficulté, Hébergement temporaire, Socialisation, Éducation spécialisée, Accompagnement, Prise en charge, Traumatisme, Souffrance psychique, Exil, Musée, Cinéma, Centre Bernanos, Centre Primo Levi
L’histoire des mobilités juvéniles hors du cadre familial ne date pas d’hier. Le ramoneur savoyard, la domestiques de ferme ou le mineur polonais, la gouvernante anglaise, l’élève boursier de l’empire colonial, l’enfant réunionnais transplanté en Creuse, et plus tragiquement les captifs de la traite transatlantique, les rescapés du génocide arménien, de la Retirada ou de la Shoah, et tous ceux jetés sur les routes par conflits illustrent cette mosaïque de l’enfance en exil à laquelle les collections du Musée national de l’histoire de l’immigration s’attachent à reconstruire une histoire singulière. Les recherches qui accompagnent cette patrimonialisation ouvrent désormais un chantier sur l’histoire des enfants en migration dont la revue Hommes & Migrations espère constituer un jalon.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3203, 2 avril 2021, pp. 28-31.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Exil, Droit d'asile, Accueil, Écoute, Psychologue, Liberté, Parole, Médiateur, Travail d'équipe, Adaptation, Thérapie
Situé à Villeurbanne, en banlieue lyonnaise, le centre de santé Essor accueille chaque semaine des personnes exilées et polytraumatisées. L’équipe pluridisciplinaire leur propose une prise en charge pour panser leurs blessures.
Article de Emmanuelle Hamel, Arnaud Veïsse, Laurence Kotobi
Paru dans la revue La Santé en action, n° 455, mars 2021, pp. 3-59.
Mots clés : Santé-Santé publique, Immigration-Interculturalité, Santé, Immigré, Soin, Vulnérabilité, Conditions de vie, Exil, Clandestinité, Précarité, Suivi médical, Aide médicale, Traumatisme, Épidémie, Mineur non accompagné, Prise en charge, Cancer, Femme, Radio, Étudiant, Médiateur, Citoyenneté
- La santé des migrants : notes pour une généalogie
- Recours aux soins et trajectoires d'étrangers en situation irrégulière bénéficiant ou éligibles à l'Aide médicale d'État
- Migrants et santé : soigner les blessures invisibles et indicibles
- Migrants en centres d'hébergement : impact de la Covid-19 et adhésion aux mesures de prévention
- Santé des migrants sur le Haut-Maroni en Guyane : enjeux et prise en charge
- Migrants mineurs non accompagnés : une protection pas toujours effective
- Prendre en compte l'intérêt supérieur du mineur non accompagné
- Accompagner les exilés pour qu'ils deviennent acteurs de leur santé
- Réflexions sur la prise en charge des femmes originaires de l'Afrique de l'Ouest en cancérologie
- Leur quotidien ne leur permet pas d'affronter la maladie à armes égales [Interview]
- La radio, vecteur de prévention santé pour les migrants
- Des étudiants étrangers en grande précarité en ces temps de Covid-19 [Interview]
- Assistance aux migrants : voyage auprès des nouveaux citoyens engagés
- Profession : médiatrice en santé auprès de la communauté asiatique
- Allemagne : un programme pour améliorer l'accès des migrants aux services de santé
La migration familiale forcée est un parcours émaillé de moments d’attente plus ou moins longs. Dans cette attente, il arrive que le corps engage un travail de somatisation permettant au sujet migrant de passer de la survie à la reprise en main progressive de sa subjectivité. À partir du suivi d’une jeune femme ayant été contrainte de migrer de l’Afrique du Nord à la France dans un contexte de violence politique et présentant des manifestations somatiques, la réflexion porte sur la manière dont le corps vient signifier cette exigence de travail et sur la manière dont les premiers affects bruts permettent d’entendre la mise en mouvement des processus de pré-élaboration de la souffrance psychique et du trauma.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 1, janvier 2021, pp. 39-57.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Thérapie, Droit d'asile, Résilience, Deuil, Traumatisme, Exil, Famille, Perte, Don, Migration
A travers cet article, nous proposons d'explorer la complexité des difficultés rencontrées par les familles demandeuses d'asile résidant au centre Carda. Dans le cadre de notre pratique clinique comme thérapeutes familiaux, nous faisons l'hypothèse que le concept de "donner à autrui", émanant de la thérapie contextuelle, constitue un levier thérapeutique précieux pour répondre aux sentiments d'impuissance et d'injustice ainsi qu'aux phénomènes de parentification imposés par le contexte de l'exil. L'analyse de différentes vignettes cliniques nous permettra de conclure que "donner à autrui" constitue un élément majeur vers le chemin de la résilience des familles.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 148, 4e trimestre 2020, pp. 104-109.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Éducation spécialisée, Adolescent, Exil, MECS
Pahame est un adolescent qu’on a nommé mineur non accompagné. Cela a conditionné son accueil sur le territoire français, son lieu de vie, sa scolarité, sa recherche d’emploi, ses rencontres. C’était ce qu’il aime appeler « sa destinée ». Voici ici conté un bout de ce chemin.
Le dossier publie des articles de spécialistes autour de questionnements communs : pourquoi le déplacement est-il le moteur de la création littéraire ? Quel imaginaire singulier, dans le vaste domaine littéraire, produit l’exil ? Quels sont les registres et les langues à mobiliser pour inventer des formes stylistiques radicales ? Enfin, si « gagner sa langue d’écrivain » dépend des scènes littéraires, à quel prix faut-il se soumettre aux codes esthétiques et aux procédures qui font la célébrité du moment ? Nécessité existentielle pour l’écrivain, l’acte d’écriture interroge nos certitudes et nos représentations ; c’est son regard subversif sur les réalités migratoires dont nous avons besoin en ce moment.
Article de Alexandra Galitzine Loumpet, Marie Caroline Saglio Yatzimirsky, Moayed Assaf, et al.
Paru dans la revue Plein droit, n° 124, mars 2020, pp. 3-38.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Exil, Langue étrangère, Droit d'asile, Demande, Dossier administratif, Interprétariat, Besoin, Accès aux droits, Non-recours, Droit des étrangers, Violence institutionnelle, Médiation, Trafic d'être humain
En migration ou en exil, à chaque étape de la demande d’asile, la compréhension dans la langue du pays apparaît cruciale. Pourtant cette centralité peine à émerger, malgré les obligations légales en la matière, comme en atteste l’insuffisance des financements pour des interprètes ou encore le niveau inadéquat de nombreuses traductions. Le déficit d’interprétariat reste ainsi la norme entraînant de graves conséquences pour l’accès aux droits des personnes exilées. Le choix des langues traduites depuis et vers le français révèle de plus les représentations administratives et politiques des différentes cultures. Alors que de nombreux trajets migratoires sont marqués par l’urgence et la vulnérabilité, le manque d’interprètes, leur qualification hétérogène ou le recours à des locuteurs réfugiés mais sans statut adapté, concourt aux malentendus et s’ajoute à la violence institutionnelle du non-accueil en France. La nécessité d’une professionnalisation de médiateurs-pairs ne s’en impose que davantage ainsi que celle d’une véritable politique de traduction.