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Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 184, décembre 2017, pp. 36-41.
Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Famille, Équipe, Parenté, Relation familiale
Travailler, avec son père, sa mère, son fils, sa fille, son frère, sa soeur, son mari ou sa femme, est une expérience singulière. Y a-t-il des difficultés que l'on peut nommer, et auxquelles on peut chercher des pistes de résolution ? Et quand nous sommes collègues, à côté de la situation, quelles sont les conséquences possibles ? Exploration...
Livre de Claudine Veuillet Combier, Emmanuel Gratton, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2017.
Mots clés : Enfance-Famille, Filiation, Famille, Parentalité, Évolution, Modèle, Représentation sociale, Père, Mère, Paternité, Maternité, Modèle familial, Modèle parental, Psychologie, Sociologie, Psychanalyse, Psychosociologie, Famille monoparentale, Abandon, Adoption, Homoparentalité, Désir d'enfant, Procréation médicalement assistée, Accueil enfant-parents, Soutien à la parentalité, Photographie, Langage, Imaginaire, Relation familiale, Jeune, Groupe d'appartenance, Anorexie, Femme, Féminité, Transmission, Hip-hop, Rap, Désaffiliation, France, Brésil
Cet ouvrage confronte les regards de plusieurs chercheurs universitaires français et étrangers sur la question de la filiation et son expression contemporaine. La question de la famille, de la parentalité, des liens qui nous unissent les uns aux autres est au centre de la réflexion pour pointer une évolution des modèles qui introduit un changement dans les représentations. À lheure du XXIe siècle, quest-ce quun père, quest-ce quune mère, quest-ce qui fonde le lien de filiation, nous « fait fils de » ou « fille de » ?
Cet ouvrage confronte les regards la question de la filiation et son expression contemporaine. La question de la famille, de la parentalité, des liens qui nous unissent les uns aux autres est au centre de la réflexion pour pointer une évolution des modèles qui introduit un changement dans les représentations.
Article de Pierre Gilbert, Gilles Laferté, Eleonora Elguezabal, et al.
Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 215, décembre 2016, 125 p..
Mots clés : Territoire-Logement, Classe sociale, Logement, Habitat individuel, Espace, Aménagement de l'espace, Architecture d'intérieur, Famille, Intimité, Voisinage, Milieu rural, Socialisation, Architecture, Agriculteur, Aide à domicile, Travail ménager, Femme au foyer, Couple, Cuisine, Amitié, HLM, Rénovation de l'habitat, Genre, Buenos Aires
En plongeant dans l’intimité des foyers, ce dossier propose une contribution originale à la sociologie des classes sociales. Alors que les débats se focalisent d’ordinaire sur certaines dimensions de la culture de classe (tout particulièrement sur les pratiques culturelles), il déplace l’attention vers un lieu qui, avec l’autonomisation de la vie privée et l’amélioration des conditions de logement, fait l’objet d’un investissement croissant.
Les enquêtes présentées dans les articles portent sur des groupes sociaux et des contextes résidentiels contrastés : classes populaires des cités HLM ou de milieu rural, agriculteurs embourgeoisés, classes populaires et moyennes du périurbain, classes supérieures urbaines ou familles nombreuses occupant diverses positions dans l’espace social. Attentives également à la dimension genrée des styles de vie domestique, elles explorent les pratiques, les relations et les logiques symboliques qui prennent corps à l’intérieur des frontières de l’habitat. Chacun des articles souligne ainsi combien les pratiques de décoration, d’aménagement et d’ameublement, ainsi que les usages personnels et l’organisation des sociabilités domestiques, sont l’expression de goûts socialement situés. En prenant en compte le rôle de l’économie de la maisonnée, ils montrent également les formes variées que prend l’organisation du travail domestique, dont une partie peut être déléguée à des employé-e-s subalternes par les classes supérieures mais qui, à l’intérieur de chaque ménage, fait l’objet d’une division sexuée persistante.
L’espace domestique apparaît ainsi doté de propriétés spécifiques – en particulier celle d’offrir à ses occupants un lieu à l’abri relatif des rapports de domination dont ils font l’expérience dans d’autres espaces. Il existe donc bien une relative autonomie symbolique des cultures de classes et de fractions de classe, comme en attestent les résistances face à l’imposition de modèles d’habiter hétéronomes. Mais les manières d’habiter se transforment aussi, sous l’effet des logiques de distinction et des aspirations à différentes voies d’ascension sociale, qui viennent redessiner les frontières culturelles séparant les classes sociales.
Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 214, septembre 2016, pp. 46-65.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Modèle parental, Inégalité, Travail ménager, Reproduction sociale, Représentation sociale, Famille, [QUOTIDIEN], Statistiques, Mode de garde, Rôle, Divorce
De grandes différences de statuts et de fonctions demeurent entre les hommes et les femmes dans la sphère privée. Cet article souligne l’importance de la présence de l’enfant dans le maintien et la justification de ce déséquilibre persistant. L’enfance – et a fortiori la petite enfance – reste en effet un domaine où la coparentalité est peu active dans les faits. Fortement intériorisée par les parents des deux sexes, y compris chez les jeunes générations, la division sexuelle des rôles parentaux transparaît également dans l’action des politiques publiques menées en France au cours de la dernière période, tiraillées entre le souci affiché de favoriser une plus grande égalité entre hommes et femmes dans les sphères de la famille et du travail et leur « attachement traditionnel » aux spécialisations des rôles sociaux de sexe. L’institutionnalisation des modes de garde a fortiori individualisés, mais aussi paradoxalement les nouvelles lois supposées favoriser un meilleur partage des responsabilités parentales après divorce ont implicitement consacré une place principale aux femmes dans l’exercice de leur rôle maternel. En s’appuyant sur des résultats d’enquêtes sociologiques et sur une exploitation de données statistiques, cet article entend prendre la mesure de la réalité des normes sociales de parentalité à l’aune des représentations sociales et des actions de la sphère publique si étroitement présentes au cours de ces dernières décennies dans la définition sociale (normative) de la sphère privée et des ses relations internes.
Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 214, septembre 2016, pp. 94-103.
Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Politique familiale, Homoparentalité, Sociologie, Recherche en sciences sociales, Etats Unis d'Amérique
A partir de terrains et de méthodes variés (ethnographie, sociologie historique, cultural studies), Judith Stacey a mené des recherches portant notamment sur les thèmes de la famille, du genre, de la sexualité et du féminisme. Son travail et son engagement pour ce qu’elle appelle « l’activisme intellectuel » l’ont amenée à participer très directement aux débats étasuniens sur la famille, au cœur d’enjeux indissociablement politiques, économiques et raciaux. On assiste à partir des années 1990 à l’émergence dans l’espace public et au déploie-ment à travers l’espace politique d’un nouveau discours familialiste, se revendiquant de la science plutôt que de la religion ou de la morale pour promouvoir les valeurs familiales, le modèle de la famille nucléaire traditionnelle et dénoncer les impacts sociaux des nouvelles réalités familiales. Des effets de la banalisation du divorce et des familles monoparentales à la reconnaissance de l’homoparentalité, les sciences sociales ont été convoquées de manière croissante dans ces débats, tantôt comme outil de légitimation des politiques publiques et des évolutions législatives, tantôt comme argument d’autorité au service des mobilisations de tous bords. Judith Stacey revient dans cet entretien sur 25 ans de « guerres de la famille », les controverses scientifiques qui les ont ponctué et auxquelles son travail a été directement mêlé, ainsi que sur les profondes évolutions culturelles qui en ont été la trame.
Livre de Kkrist Mirror, Henriette Asséo, édité par Steinkis, publié en 2016.
Mots clés : Gens du voyage, Approche historique, Discrimination, Génocide, Enfermement, Placement, Stérilisation, Famille, Nomadisme, Sédentarisation, Expulsion, Aire de stationnement, Contrôle, Mobilité géographique, Scolarisation, Enfant, Mode de vie, Culture, Langage, Bande dessinée, Manouche, Tsigane
D'après le récit de Daniel Boitard instituteur des gends du voyage. Archange est le patriarche dune grande famille manouche. Mais son nom de voyageur est Tinoir. Il est marié à Marie dont le petit nom est La Blanche. Tinoir et La Blanche sont issus dune longue lignée, française depuis le XVIe siècle. Tinoir et les siens ne sont que passagers, ils ne possèdent rien, ils nomadisent et ils invoquent. Ils sont à la merci des sédentaires, « les voleurs de terre », qui chassent les nomades, « les voleurs de poules ». MANOUCHES illustre aussi les rapports complexes quentretient Archange avec son ami gadjo, sédentaire, instituteur itinérant. Ensemble, ils sinterrogent sur ce qui lie et sépare leurs modes de vie, sur le poids des souffrances et persécutions endurées par les Tsiganes, sur le présent et sur lavenir. « Manouche » veut dire homme debout.
KKRIST MIRROR est auteur dessinateur. MANOUCHES est son cinquième album sur la thématique des Tsiganes quil investit depuis plus de trente ans. Avec son premier album BD, il remporte le Grand Prix de la Ville de Paris et son travail sur lhistoire du camp de concentration tsigane de Montreuil-Bellay reçoit le Prix de la Vocation de la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet promotion Centenaire de lInstitut Pasteur. Il est également enseignant et conférencier.
Inceste, infanticide, maltraitance... Qu'elle soit manifeste ou insidieuse, la violence traverse régulièrement la famille. Ces actes focalisent l'attention tout en posant une énigme : celle des vœux hostiles chez un parent. Pour mieux comprendre l'origine de ces violences, les auteurs de cet ouvrage s'appuient notamment sur la théorie freudienne et la tension infanticide-parricide qui la traverse. La mythologie comme la culture représentent régulièrement les désirs de mort ou d'emprise au sein de la famille à la façon d'une toile de fond originaire des désirs hostiles. Comment comprendre les fantasmes organisateurs de la vie psychique à partir de ces mouvements dans les liens familiaux ? Mettant à distance l'idée d'un duo bourreau-victime, ce livre analyse la place réelle et fantasmatique occupée par chacun des membres de la famille. Ces violences originaires seraient-elles paradigmatiques de toute violence ? Et les fantasmes qui les animent sont-ils organisateurs des échanges dans la famille, à la façon d'invariants psychiques transculturels ? Les auteurs de ce livre nous montrent que les diverses formes de violences exercées dans le lien ouvrent sur une pluralité des pratiques cliniques. Ils frayent des voies de réflexion et des pistes thérapeutiques pour aider les familles en souffrance.
Livre de Peggy Derder, édité par le Cavalier bleu, publié en 2014.
Mots clés : Immigration, Immigré, Famille, Enfant de migrant, Discrimination, Nationalité, Intégration, Échec scolaire, Délinquance, Religion, Citoyenneté, France
Si l'immigration constitue un thème de débat et une préoccupation des pouvoirs publics, les enfants issus de cette immigration sont encore trop méconnus malgré de récents travaux scientifiques. La réalité et la diversité de leurs situations sont déformées par les clichés : échec scolaire, délinquance, déracinement, marginalisation sociale, absence d'engagement politique... Qui sont vraiment ces "deuxième", aujourd'hui troisième voire quatrième, générations ? Au travers d'une approche historique et sociologique, Peggy Derder recadre bon nombre d'idées reçues et montre ces descendants de l'immigration tels qu'ils sont et tels qu'ils évoluent dans cette France qu'ont choisie leurs parents et qu'ils ont profondément modifiée au cours de ces dernières années.