Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 212, novembre 2016, pp. 18-21.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Mineur, Prison, Fille, Groupe de parole, Adolescent, Violence
Un binôme psychiatre psychologue du Service médico-psychologique régional anime un groupe de parole pour des jeunes mineures incarcérées autour d'un "café gourmand". Ces adolescentes délinquantes, à la fois vulnérables et violentes, mettent à rude épreuve le cadre du groupe. Les intervenantes s'interrogent sur leur propre pratique pour maintenir cette proposition dans de bonnes conditions.
Paru dans la revue L'Ecole des parents, suppl. 619, avril-juin 2016, 210 p. p..
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Accompagnement, Adolescent, Parents, Violence, Famille, Militantisme, Islam, Citoyenneté, Identité sociale, Groupe d'appartenance
La question du sens est au cœur de l'adolescence et vient faire rupture avec l'enfance. L'adolescent a un besoin impérieux de donner un sens à sa vie et recherche, pour cela, des engagements forts : citoyens, religieux, artistiques… Les adolescents vulnérables, parfois relégués du système scolaire et sans espoir de réussite sociale, ou sans étayage parental, trouvent parfois ce sens dans des engagements radicaux. Comment travailler avec eux cette question de la citoyenneté et du sens, et prévenir les dérives potentielles ?
D'’une observation faite en 2008 alors qu’il était éducateur en milieu ouvert, Olivier Chevrier a tiré cet article. Particulièrement intéressant du point de vue de la genèse des difficultés d’un adolescent, ce texte laisse entrevoir l’importance de la généalogie et de la question du secret de famille dans l’émergence de la délinquance ; au point où certains auteurs parlent du crime comme d’une « maladie de traces ».
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 351-352, janvier-février 2016, pp. 70-72.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Justice des mineurs, Secret, Famille, Crime, Récit de vie, Violence, Délinquance juvénile, Violence conjugale, Père
""Je crois que je vais finir par tuer quelqu'un" C'est dans ces termes que A... débute l'une des lettres qu'il envoie à ses parents."
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 351-352, janvier-février 2016, pp. 25-30.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Terrorisme, Jeune, Réinsertion sociale, Violence, Islam, Politique
"Sid Abdellaoui est professeur des Universités, docteur en psychologie, expert auprès des Tribunaux, vice président de l'Association française de criminologie."
Article de Fabienne Glowacz, Dominique Hélin, Seyfi Kumlu
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 108-118.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Intégrisme, Violence, Jeune, Protection de l'enfance, Identité, Prise en charge, Estime de soi
La radicalisation violente des jeunes est un phénomène complexe et multifac-
toriel. Il peut être décodé à partir des sentiments de frustration sociale, d’injustice, de discrimination, affaiblissant la croyance en une réponse possible et juste par la société. Les groupes radicaux peuvent alors apparaître, pour les jeunes les plus vulnérables et à l’identité diffuse, comme une structure répondant à leurs besoins, notamment par le sentiment d’appartenance à une cause commune et à la recherche de sens par le combat djihadiste. Lorsque la justice prend des mesures de placement en institution pour les mineurs radicalisés, au-delà des questions portant sur l’intérêt et les risques d’intégrer ces jeunes dans les structures existantes, la nature même des interventions psycho-éducatives se doit d’être pensée.
La déspécialisation de l’intervention est une première étape du contexte de protection et de prévention, permettant d’éviter l’écueil d’une stigmatisation et de victimisations secondaires. La prise en charge de ces jeunes doit se construire en ciblant les besoins des mineurs qui ont préalablement motivé leur engagement dans une radicalisation violente. Recherche de sens, de sécurité, de cohérence, de reconnaissance, de maîtrise de soi, se mutent en objectifs pour les actions psycho-éducatives lors du placement. Outre la dimension contenante et structurante du placement, la nature et les logiques suivies des actions proposées, la consistance de l’équipe éducative pluridisciplinaire et multiculturelle, offrent aux jeunes l’opportunité de nouvelles identifications et de liens en faveur d’un désengagement des processus de radicalisation.
Dans cet article, nous commentons les résultats d’une enquête menée dans le
cadre du projet Stresaviora. Ce projet a été mis en œuvre pour offrir un coup de pouce à des jeunes vulnérables, de sorte qu’ils soient de taille à lutter contre la radicalisation violente. Il présente trois approches pertinentes, permettant d’observer la radicalisation depuis un point de vue renouvelé. De plus, il analyse des pratiques prometteuses évaluées (inter) nationalement pour empêcher la radicalisation. Enfin, le projet a permis de faire des recommandations concrètes qui ont contribué au développement des outils de résilience Bounce pour les jeunes, leur environnement social et les acteurs de terrain. Il ressort des résultats de cette enquête que la méthode doit être intégrale et intégrée et doit se concentrer sur l’approche positive des jeunes, dans laquelle les motivations positives qui jouent un rôle dans leur vie doivent être utilisées et augmentées.
Partout en France, les attentats de janvier et de novembre 2015 ont suscité un torrent d'émotions et de questions. Contre l'aspiration vers le radicalisme, mais aussi et bien plus largement contre la haine, la peur et le repli sur soi, que peut-on faire? Le JAS est allé à la rencontre de personnes qui, à Limoges, dans le cadre de leur engagement associatif ou de leur responsabilité éducative, travaillent au quotidien avec des enfants et des jeunes de milieu sociaux divers et d'origines culturelles multiples. Pour tenter de comprendre : que doit-on "prévenir" et de quelle façon ?
"La prévention, c'est l'éducation et la culture". Cette réponse déterminée et sans ambigüité, c'est celle de Fatiha Zemani, présidente-fondatrice de l'association Mosaïc Limousin.
Comment concilier la nécessité « clinique » de la contenance et le respect de l‘autonomie du jeune ? Le levier de l’action éducative ne peut se concevoir comme une application bornée au seul mandat judiciaire. C’est bien dans le jeu de l’ensemble des enveloppes structurantes pour le jeune, dans la perspective d’une pratique de socialisation médiatisée par la contenance, que ce dernier pourra enfin s’assumer.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 472-473, septembre-octobre 2015, pp. 245-251.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Jeunesse-Adolescence, Sanction, Réparation, Concept, Éducation, ITEP, MECS, Enfant en difficulté, Jeune en difficulté, Pratique éducative, Violence, Transgression
Nous traiterons ici de la thématique dans le champ des établissements ou services qui accueillent des publics dits "au comportement difficile" de type ITEP ou MECS. Aborder la question de la sanction et y développer, à propos, la réparation exige de cerner quelques préalables. La réparation n'est qu'un élément d'une manière de penser la pratique éducative et les dispositifs mis en oeuvre témoignant du sens d'un projet d'établissement.