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Livre de Ayse Ceyhan, Pierre Piazza, Vincent Denis, et al., édité par Maison des Sciences de l'homme, publié en 2011.
Mots clés : Contrôle, Société, Identité, Méthode, HISTOIRE, Évolution, Corps, Classification, Justice, Génétique, Identification, Contrôle d'identité, Banque de données, Économie, Technologie, Technologie de l'information et de la communication, Norme, Outil, Entreprise, École, Police, Immigration, Intimité, Clandestinité, Information, Consentement, Résistance, Droits de l'homme
Depuis quelques années, tant au niveau national que transnational, la biométrie s'impose comme une technologie privilégiée d'identification des personnes.En effet, elle fait l'objet d'un essor considérable dans la sphère domestique, dans les établissements scolaires, dans les entreprises, dans le champ de la sécurité, etc. Ce phénomène soulève une profusion de nouveaux enjeux. De quelle manière appréhender la biométrie au regard de l'histoire longue des procédures visant à déterminer et fixer la singularité de chacun ? Comment les dispositifs biométriques fonctionnent-ils ? Quelles populations prennent-ils prioritairement pour cible ? Comment la biométrie affecte-t-elle la notion d'identité individuelle et le statut conféré au corps humain ? Constitue-t-elle une menace pour la vie privée et les droits fondamentaux ? A quels enjeux économiques renvoie-t-elle ? Dans quelle mesure son utilisation transforme-t-elle les logiques à l'oeuvre dans l'univers policier ? Pourquoi certains l'accepte-t-ils sans rechigner tandis que d'autres s'y opposent avec virulence en pointant les graves dangers dont elle serait porteuse ? Ce sont quelques-unes des questions passionnantes auxquels s'intéressent les nombreuses contributions ici rassemblées.Croisant les regards de chercheurs issus de pays et de disciplines différentes (histoire, droit, science politique, anthropologie, philosophie, etc.) et ceux d'acteurs en prise directe avec certains aspects de la biométrie du fait des fonctions qu'ils exercent, cet ouvrage collectif s'impose comme incontournable pour tous ceux qui sont désireux de mieux comprendre la complexité d'un sujet au cour de l'actualité n'ayant pourtant jusqu'alors été que très peu étudié.
Cette contribution interroge, à partir d'enquêtes conduites dans les lieux d'enfermement pour demandeurs d'asile et migrants en situation irrégulière en Autriche et en République tchèque, le rôle de ces espaces dans la production des catégories du « réfugié » et du « clandestin ». L'observation ethnographique de la situation d'entretien entre agents de l'Etat et migrants détenus est envisagée ici comme un moment particulier permettant d'appréhender les processus de catégorisation, par l'institution, des migrants détenus, mais aussi les modes de contournement ou de réappropriation par les migrants des catégories normatives qui fondent l'ordre institutionnel en détention.
Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1284, mars-avril 2010, pp. 6-155.
Mots clés : Accès aux soins, Illégalité, Aide médicale, Politique sanitaire, Contrôle, Administration, Peur, Profession médicale, Pratique professionnelle, Urgence, Implication personnelle, Immigration, Clandestinité, SANS-PAPIERS, POSITIONNEMENT, 1939-1952
En Europe, dans un contexte de durcissement généralisé des contrôles en matière d'immigration clandestine, les étrangers en situation irrégulière peinent à accéder aux soins. Pris entre l'urgence humanitaire que suscite leur condition et l'arsenal juridique déployé par les Etats vis-à-vis des sans-papiers, l'exercice de leur droit à la santé dépend en grande partie de la rigueur et du dévouement des personnels de soins. En France, en Grande-Bretagne et en Suisse, enquête sur les dilemmes du corps médical dans son face-à-face avec les exigences du droit...