Documentation sociale

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Réponses 31 à 40 sur un total de 167

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Maraudeurs. Faire (é)preuve de respect

Article de Erwin Flaureau

Paru dans la revue Projet, n° 378, octobre 2020, pp. 8-13.

Mots clés : Travail social : Métiers, SDF, Exclusion sociale, Pauvreté, Association, Citoyenneté, Bénévolat, Nuit, Accompagnement, Implication personnelle

La crise du coronavirus a rendu les besoins associatifs en main-d’œuvre pressants. Mais être maraudeur ne s’apprend pas en un jour. Trois ans d’enquête ont permis d’identifier les épreuves auxquelles se heurtent souvent les nouveaux bénévoles. Dans chaque numéro, la Revue Projet interroge l’engagement collectif et les liens qui se nouent autour d’une cause…

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Invisibilité des jeunes en milieu rural, comment les « jeunes sans Cité » « s’en sortent » ?

Article de Cécile Vachée, Sophie Ruel, Christophe Dansac

Paru dans la revue Vie sociale, n° 29-30, 1-2/2020, pp. 89-106.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Politique sociale, Jeune, Non-recours, Milieu rural, Citoyenneté, Mobilité géographique, Reconnaissance, Invisibilité sociale

Décrire et analyser les pratiques de citoyenneté déclarées par les jeunes ruraux comme facteur contribuant à leur mobilité géographique et leur reconnaissance sociale est le dessein de cette contribution. Elle s’appuie sur une recherche quantitative (questionnaires en face-à-face et auto-administrés) menée auprès de jeunes collégiens et lycéens scolarisés dans le département du Lot. Le rôle de l’héritage familial dans l’engagement, mais aussi celui des expériences personnelles de participation de jeunes ruraux dans des espaces de citoyenneté, comme composantes notables pour « sortir » de l’invisibilité locale et sociale, sont d’abord examinés. Ensuite, les freins à ce processus sont identifiés, notamment l’absence de politiques dédiées à la jeunesse dans les territoires ruraux et la rareté des pratiques de citoyenneté des jeunes en lien avec la faible densité de population. Les résultats sont discutés à la lumière des pistes de réflexion qu’ils suggèrent pour lutter contre le déterminisme social et territorial et permettre aux jeunes ruraux de sortir de l’invisibilité dans laquelle ils sont souvent plongés.

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Prendre le temps d'un autre regard

Article de Guillaume Rossignol

Paru dans la revue Projet, n° 377, août 2020, pp. 58-59.

Mots clés : Droit d'asile, Accueil, Famille d'accueil, Famille, Accompagnement, Citoyenneté, Administration, Association, Témoignage, JRS Welcome

Accompagner un demandeur d’asile à travers les méandres de l’administration française, participer à un atelier de conversation avec des personnes migrantes. Deux expériences que propose le service jésuite des réfugiés (JRS). Pour un changement de regard riche de surprises. Témoignage.

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Migrants. Dépasser les catégories

Article de Christian Mellon, Jean Marie Carrièrre, Alice Corbet, et al.

Paru dans la revue Projet, n° 377, août 2020, pp. 16-75.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit d'asile, Réfugié, Migration, Statistiques, Citoyenneté, École, Scolarisation, Accueil, Concept, Europe

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Limiter l’accès aux services de droit commun pour mieux insérer ? Le « non-recours par interdiction temporaire » dans les politiques locales des bidonvilles

Article de Louis Bourgois

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 245-266.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Action sociale, Bidonville, Non-recours, Accès aux droits, Gens du voyage, Insertion sociale, Citoyenneté, Hébergement temporaire, Migration

Cet article met en lumière et déconstruit des pratiques locales de ciblage et de traitement particulier de populations vues comme des publics spécifiques de l’action sociale. À partir d’une enquête portant sur la politique de résorption des bidonvilles dans une grande agglomération française, nous démontrerons la mise en œuvre par les pouvoirs publics de parcours différenciés marqués par des pratiques institutionnalisées de non-recours aux droits. Nous proposons ainsi un enrichissement de la grille d’analyse du non-recours (Warin, 2016) en introduisant la notion de « non-recours par interdiction », consistant, dans une temporalité limitée, à interdire l’accès à un ensemble de services dits de droit commun pour des raisons d’ordre à la fois politique et opérationnel. Nous analyserons par ailleurs les réactions et stratégies mises en place par les intervenants sociaux et les personnes concernées par les dispositifs – entre acceptation, contestation, contournement ou neutralisation (Le Bourhis et Lascoumes, 2014). Au-delà des populations ici concernées (familles migrantes reconnues comme Roms européens), nous posons l’hypothèse que ces logiques de ciblage et de non-recours institutionnalisés sont présentes dans un large nombre de secteurs de l’action sociale, posant ainsi la question de l’universalité des droits et de la citoyenneté des destinataires de l’action publique.

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Collaboration et co-construction entre personnes concernées par les troubles psychiques et professionnel.les : récit d'une démarche inédite

Article de Salomé Cassé

Paru dans la revue Forum, n° 160, mai 2020, pp. 57-66.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Coopération, Santé mentale, Participation, Citoyenneté, Animation, Insertion sociale, Communication, Expertise, Vocabulaire, Atelier, Rencontre

La participation des personnes concernées par les troubles psychiques est encouragée sur le plan national et international. Le Projet Territorial de Santé Mentale, issu de la loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé, va en ce sens en inscrivant le développement du pouvoir de décider et d'agir dans les 6 priorités de la démarche.

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Pour un travail social au service des droits humains, l'exemple du Maroc

Article de Noura El Guerouahy

Paru dans la revue Forum, n° 160, mai 2020, pp. 30-40.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Droits de l'homme, Démocratie, Citoyenneté, Législation, Accès aux droits, Inégalité, Assistant de service social, Épidémie, Crise, Accès aux soins, Identité professionnelle, Travailleur social, Maroc

Avant d'aborder ce sujet de traitement timide et embryonnaire dans le contexte marocain, un premier questionnement surgit avec acuité à savoir celui du pourquoi d'une approche par les droits humains en travail social ? Certes, la réponse à cette question est évidente. Primo, parce que la personne en tant qu'enfant comme adulte et quelle que soit sa prise en charge [...] est un sujet juridique, détenteur de droits humains. Secundo, une reconnaissance, au fondement de l’État de droit, de la démocratie, permet l'appréhension la plus respectueuse et la plu émancipatrice de sa personne en la considérant dans sa globalité et dans sa citoyenneté.

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En Allemagne, un refus du confinement guidé par des choix sociaux

Article de Violette Bonnebas

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3156, 17 avril 2020, pp. 8-9.

Mots clés : Santé-Santé publique, Épidémie, Crise, Contrainte, Respect, Vie quotidienne, Citoyenneté, Organisation, Travail, Travail social, Adaptation, Allemagne

Pas de confinement pour l'Allemagne. Le pays a opté pour une autre stratégie face au coronavirus : restreindre les contacts. Moins entravés dans l'exercice de leur métier que dans d'autres pays européens, les travailleurs sociaux ont tout de même dû s'adapter.

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De la norme à la pratique écocitoyenne. Position sociale, contraintes matérielles et diversité des rapports à l’écocitoyenneté

Article de Maël Ginsburger

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 61, n° 1, janvier-mars 2020, pp. 43-78.

Mots clés : Environnement, Norme sociale, Écologie, Citoyenneté, Consommation, Mode de vie

Depuis les années 1990, la multiplication des politiques de sensibilisation à la protection de l'environnement a contribué à faire émerger une « norme d'écocitoyenneté ». Conscient de la nécessité d'agir individuellement pour protéger l'environnement, l'écocitoyen modifierait ses pratiques domestiques et de consommation pour les rendre plus durables. À partir des données de l'« Enquête sur les pratiques environnementales des ménages » (« EPEM ») 2016 (CGDD/SDES), cet article étudie l'ampleur et la nature de l'appropriation dont cette norme a fait l'objet dans la population française. La diffusion des attitudes et des pratiques valorisées ne s'opère pas de manière homogène, les individus préoccupés par l'environnement ne modifiant pas l'ensemble de leur mode de vie. Le rapport quotidien à l'écologie apparait plutôt dual, l'écologie du geste, ­ celle des pratiques au cœur des campagnes de sensibilisation ­ se distinguant d'une écologie de la frugalité ­ qui traduit avant tout une faible intégration à la société de consommation. Minoritaires, certaines configurations de pratiques et d'attitudes associent néanmoins ces deux formes d'écologie, suggérant l'existence ­ ou l'émergence ­ d'un habitus écologique non seulement au sein d'urbains très diplômés, mais aussi d'une population plus modeste, féminine et vivant seule.

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L’accessibilité ou la solidarité reconfigurée ?

Article de Serge Ebersold

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 93-108.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Accessibilité, Solidarité, Citoyenneté, Lien social

Loin de se résumer aux enjeux liés au vieillissement de la population ou à l’inscription sociale des personnes reconnues handicapées, l’accessibilité constitue un « imaginaire social instituant » traversé par de nouvelles conceptions de la citoyenneté, de nouvelles approches de la solidarité et de nouvelles formes de normativité. Ce texte rapporte ce nouvel imaginaire instituant à la nouvelle économie des obligations entre la société et les individus promue par une société de la connaissance fondée sur la concrétisation de droits individuels pour, dans un second temps, mettre l’accent sur les nouveaux modes de solidarisation des rapports sociaux à l’œuvre. Il s’intéresse en troisième lieu aux nouvelles formes de normativité soutenues par un mode d’analyse assujettissant la cohésion sociale à l’accessibilité des organisations et à leur aptitude à être solidairement responsables des usagers et de leurs membres.

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