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Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2022/1, n° 93, janvier-juin 2022, pp. 105-120.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Accompagnement de la personne et identité, Travailleur social, Établissement scolaire, Parent d'élève, Conflit, Médiation, Association, Éducation populaire, Coéducation, Coopération, Mobilité sociale, Paris
Au cœur d’un quartier populaire de Paris, l’Association d’éducation populaire Charonne Réunion (AEPCR) porte une attention à la cohérence éducative des adultes. En s’appuyant sur une recherche doctorale en cours, l’article rend compte d’une enquête de terrain qui met l’accent sur le rôle de l’association dans les liens qui peuvent s’établir entre les parents et l’institution scolaire et qui vise à favoriser une dimension coopérative entre ces acteurs au service de la réussite éducative et sociale des familles. En s’intéressant aux logiques d’action des parents, sont interrogées la flexibilité, la créativité ou encore l’adaptabilité des acteurs ainsi que les effets du travail interinstitutionnel sur les relations entre parents et École appréhendées dans leurs dimensions objectives, mais aussi subjectives.
Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 71-73.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Implication personnelle, Militantisme, Récit de vie, Famille d'accueil, Attachement, Adoption, Témoignage, Transmission, Amour, Affectivité, Association
Ancien enfant confié, l’auteur a choisi de mettre son « vécu d’expérience » et son énergie militante au service de la présidence de l’association ADEPAPE 31. Dans cet article, il nous fait partager son parcours de vie, depuis son enfance jusqu’à l’âge adulte. Il évoque son vécu d’arrachement d’enfant de la DDASS et les liens d’attachement qu’il a noués au sein d’une famille d’accueil qui l’adoptera.
Article de Josepha Moriau, Odile Dayez, Martin Wagener
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3-4, automne 2022, pp. 25-36.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Recherche en sciences sociales, Recherche universitaire, Coopération, Méthodologie, Partenariat, Association, Intervention sociale, Belgique
L’objectif de cette contribution est de mettre en lumière les enjeux qui se dégagent d’une recherche collaborative menée en travail social, et de comprendre la portée qu’elle peut avoir pour les professionnels, le monde scientifique, mais également à un niveau sociétal. Pour ce faire, nous reviendrons dans un premier temps sur la nature de la recherche sociologique et son ancrage quant aux acteurs impliqués. Dans un second temps, nous mettrons en avant les différents enjeux qui se dégagent d’une recherche partenariale dans le domaine du travail social et de l’économie sociale. Enfin, nous essaierons de mettre en lumière la portée que peut avoir ce genre de recherche, et son inscription dans une vision globale de l’objectif qui consiste à faire de la sociologie publique selon Burawoy.
Article de Bernard Dupré, Stéphane Pareil, Clarisse Bour
Paru dans la revue Empan, n° 124, décembre 2021, pp. 98-105.
Mots clés : Travail social : Métiers, Épidémie, Association, Communication, Coopération, Accompagnement, Intervention sociale, Pratique professionnelle, Éthique, Vulnérabilité, Lien social, Covid-19
L'Arseaa, association d'action sociale, médico-sociale, de santé et de solidarité, contribue à l'engagement face à toute inégalité, difficultés de vie ou de santé que peuvent rencontrer des personnes en fragilité, en vulnérabilité, vers plus de cohésion sociale. La diversité des publics suivis et des champs d'activité participe à la complexité de l'intervention sociale mais constitue un terrain d'innovation et de progrès. La crise sanitaire de la Covid-19 est venue interroger et bousculer notre fonctionnement, nos pratiques professionnelles, nos certitudes, notre éthique.
Paru dans la revue Empan, n° 124, décembre 2021, pp. 40-43.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Épidémie, Famille, Accompagnement, Psychologue, Résilience, Naissance, Association, Thérapie, Réseau, Adaptation, Souffrance psychique, Covid-19
Psychologue dans une association de soutien aux familles, l'auteur décrit comment les professionnels de cette structure se sont adaptés à la période du confinement pour continuer à assurer leurs fonctions. Intervenant selon l'analyse systémique et globale, avec des thérapies brèves, elle nous présente une vignette clinique concernant l'accompagnement d'une mère à l'occasion de la naissance de son enfant pendant le confinement.
Pour faire simple, on peut définir l’habitat inclusif comme une solution de logement pour les personnes âgées et les personnes handicapées qui leur propose une alternative à la vie à domicile isolée et à la vie collective en établissement. L’habitat inclusif est en effet, composé de logements privatifs pour toute personne qui souhaite faire le choix de vivre dans un logement autonome tout en partageant des moments collectifs avec les autres habitants du lieu.
Cette approche répond à de nombreuses exigences et aspirations mais n’est pas sans poser un ensemble de problèmes pour les destinataires de ce mode d’habitat. C’est ainsi que des collectivités mais aussi des représentants de la société civile (associations, collectifs, ou même particuliers) participent à des projets d’habitat inclusif en considérant cette nouvelle étape du projet résidentiel des aînés comme des personnes handicapées, comme un moment de vie positif pour eux et pour leurs proches.
Pour utopique qu’il puisse apparaître, le développement de ce type de projet n’en est pas moins le résultat de la rencontre entre un mouvement social (militant parfois), une philosophie et une politique publique. Pour en saisir toute l’essence, il nous a semblé intéressant de porter à la connaissance de tout un chacun l’expérience développée sur le territoire du Gard. Une expérience intéressante a plusieurs égards car elle a précédé la démarche nationale labellisée Habitat inclusif (elle s’appelait alors « Maisons en partage ») et parce qu’elle a été portée par des élus ruraux, épaulés par des acteurs associatifs.
Le fait que l’initiative vienne du terrain ne pouvait que nous inciter, en tant que structure d’études associative, à participer à la réflexion du Département du Gard. C’est donc dans le cadre d’une démarche de diagnostic partagé du Programme coordonné de financement de l’habitat inclusif que nous avons pu explorer les potentialités et les limites de cette formule d’habitat. Une formule qui inciterait d’ailleurs à porter un regard neuf sur les autres politiques de l’habitat, notamment celles en direction des publics défavorisés. L’habitat inclusif dans son principe n’est pas si éloigné de la philosophie qui a présidé à la création des pensions de famille. Il resterait à étudier comment l’on pourrait tirer parti des deux expériences pour inspirer de nouvelles politiques de l’habitat toujours plus participatives et inclusives, notamment pour ceux qui souffrent de l’isolement et d’un manque de ressources ou tout simplement qui souhaiteraient pouvoir choisir leur modes de vie, en dépit de ressources limitées.
Article de Florence Giust Desprairies, Jean Louis Laville
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 181-188.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Association, Bénévolat, Économie sociale et solidaire, Évolution, Société, Statut, Témoignage, Travail
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 163-179.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Association, Bénévolat, Coopérative, Délégation, Économie, Économie sociale et solidaire, Entreprise, Évolution, Implication personnelle, Institution, Modèle, Motivation, Service public, Témoignage, Travail
Les associations détenaient le monopole de la délégation de service public en assumant des missions d’intérêt général et accueillaient donc l’ensemble des bénévoles qui s’impliquaient dans des causes dites sociales. Mais les lois ess et pacte ont confirmé une évolution du rôle social confié aux entreprises en les légitimant dans leur position au service de l’intérêt général. Dès lors, les entreprises commencent à s’intéresser aux bénévoles et vice versa, occasionnant ainsi un renouvellement des formes de l’engagement. L’objet du présent article est d’étudier ces nouveaux « bénévoles d’entreprises » et d’analyser les modalités de ces contributions en s’intéressant à leur vécu de cette évolution.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 147-161.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Association, Bénévolat, Care, Dévalorisation, Enquête, Éthique, Genre, Implication personnelle, Professionnalisation, Recherche, Reconnaissance, Responsabilité, Service civique volontaire, Travail, Tutorat
L’accompagnement des volontaires en service civique est présenté comme une plus-value du dispositif, véritable contrepartie à leur engagement quasi gratuit. Or, ce « tutorat » est confié à de jeunes femmes salariées, souvent recrutées parmi les anciennes volontaires. La mission, faiblement prescrite, repose alors sur leur implication personnelle. À partir d’une enquête ethnographique de quatre ans et de l’analyse de 20 entretiens avec des tuteurs et tutrices, l’article propose d’analyser la bénévolisation du travail des tuteurs et tutrices, à l’aune de ses effets sur leur professionnalisation. L’« éthique du proche », qui sous-tend la politique de l’accompagnement, encourage une relation individualisée et bénévole. Ce travail assigné aux femmes est prétexte à une négation de leur qualification professionnelle.