Documentation sociale

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La plainte somatique en psychiatrie

Article de Didier Bourgeois, Nabil Hallouche, Magali Coldefy, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 238, mai 2019, pp. 25-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychopathologie, Psychiatrie, Espérance de vie, Maladie, Morbidité, Mortalité, Santé, Santé mentale, Accès aux soins, Suivi médical, Autisme, Souffrance, Schizophrénie, Comportement alimentaire, Obésité

L'espérance de vie de personnes souffrant de troubles psychiques sévères est en moyenne écourtée de 15 à 20 ans et leur taux de mortalité est 3 à 5 fois supérieur à celui de la population générale. La majorité de ces décès est imputable à des causes somatiques. En effet, pour des raisons multiples, l'accès aux soins somatiques est réduit et la prévention médiocre. Face à ce constat, la plainte somatique doit toujours interpeller les soignants en psychiatrie. A l'heure ou le parcours du patient s'inscrit comme ligne directrice de l'organisation des soins, le travail en réseau s'impose !

Oser la relation en psychiatrie !

Article de Dominique Friard, Christophe Médart, Tudi Gozé, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 234, janvier 2019, pp. 19-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Distance, Rencontre, Psychiatrie, Psychopathologie, Altérité, Psychose, Émotion, Conditions de travail, Profession médicale, Psychiatre, Souffrance psychique, Peur, Infirmier psychiatrique, Hôpital psychiatrique, État limite, Mécanisme de défense, Attachement, Psychothérapie, Contre-transfert, Projection, Cadre, Démarche qualité, Rogers (Carl)

Si en psychiatrie, les soignants affirment souvent que la relation est leur cœur de métier, elle ne va pourtant pas de soi et relève d'une certaine audace. Qu'est ce qui "fait" rencontre ? Peut-on soigner sans engager une part de soi-même ? Comment rester en relation avec ceux qui attaquent le lien à l'autre ? Comment moduler sa présence en fonction de l'évolution des troubles ? L'organisation des soins peut-elle favoriser une juste présence soignante et de quelle manière ?

Du bon sens, bon sang !

Article de Adrien Utz

Paru dans la revue Santé mentale, n° 234, janvier 2019, pp. 12-16.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Approche clinique, Relation soignant-soigné, Posture professionnelle, Psychiatrie, Valeur

Le "bon sens" clinique n'existe pas, du moins en tant que tel. Il doit être réfléchi, choisi, établi, et résulter de valeurs professionnelles partagées.

Pour contenir la violence : clinique et continuité !

Article de Dominique Friard

Paru dans la revue Santé mentale, n° 233, décembre 2018, pp. 6-7.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Violence, Infirmier psychiatrique, Formation, Relation soignant-soigné

Pour contenir la violence en psychiatrie, il faut déployer un regard clinique qui décrypte les comportements, une bonne connaissance du patient et une relation suffisamment contenante

Proposer des soins de remédiation cognitive

Article de Nadine Bazin, Virginie Bulot, David Attali, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 231, octobre 2018, pp. 23-76.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Cognition, Thérapie, Psychiatrie, Rééducation, Théorie, Cerveau, Schizophrénie, Déficience cognitive, Infirmier, Méthode, Équipe pluridisciplinaire, Soin, Mémoire, Addiction, Rétablissement, Remédiation cognitive

Dans une perspective de rétablissement, la remédiation cognitive vise à améliorer durablement les processus cognitifs (attention, mémoire, fonctions exécutives, cognition sociale et métacognition), parfois lourdement impactés dans certaines pathologies psychiatriques. Son efficacité repose sur un cadre thérapeutique précis, adapté à chaque patient en fonction de ses capacités et de ses objectifs. Malgré son intérêt incontestable en termes de qualité de vie pour l'usager, elle reste insuffisamment développée sur le territoire. Repères théoriques et pratiques.

La dimension relationnelle du soin

Article de Walter Hesbeen, Jacky Merkling, Rocco di Vincent, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 230, septembre 2018, pp. 23-81.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Altérité, Soin, Approche clinique, Relation interpersonnelle, Psychiatrie, Analyse de la pratique, Transfert, Violence, Prévention, Temps intermédiaire, Vie quotidienne, Psychiatrie infantile, Savoir, Compétence

La relation de soins se présente comme une attention particulière à autrui, par laquelle s'expriment l'intérêt que l'on porte à une personne et la reconnaissance de sa singularité. Cette relation soignante ne repose pas sur une technique de communication particulière. Il s'agit plutôt d'une disposition d'esprit spécifique qui s'ajuste à la réalité psychique du sujet. Le soignant s'appuie sur des savoirs expérientiels, mais aussi sur sa propre créativité. Dans un contexte où les professionnels dénoncent une perte de sens de leur pratique, comment réinvestir l'aspect relationnel des soins ?

Jeu et décalage dans la relation de soin

Article de Jean Paul Lanquetin

Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° hors-série, août 2018, pp. 26-31.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Infirmier psychiatrique, Méthode, Humour, Jeu, Relation soignant-soigné

Le décalage et le jeu dans la relation de soins font partie de ces savoirs qui peuvent désamorcer la violence et ainsi favoriser une approche contenante. Ces stratégies subtiles et peu visibles cherchent à proposer une autre lecture des situations de tensions.

Schizophrénie : habiter un logement ?

Article de Fabien Agneray, Martine Barrès, Jeanne Marie Richard, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 228, mai 2018, pp. 27-87.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Psychiatrie, Logement, Habitat, Accompagnement social, Équipe soignante, Soins à domicile, Sectorisation psychiatrique, Handicap psychique, Prestation sociale, Autonomie, Évaluation, Méthode, Cognition, Psychose, Insertion sociale, Équipe pluridisciplinaire, Logement social, SAMSAH, Relation soignant-soigné, Prise en charge, Approche clinique, Remediation cognitive

Dans les schizophrénies, habiter ne va pas de soi. L'accompagnement au logement est donc déterminant pour le maintien des patients dans la communauté. Cet accompagnement parfois difficile et infructueux doit être considéré à la lumière d'une clinique de l'habiter, pour penser l'inscription dans un "chez soi". Par ailleurs, face aux retentissements de la maladie sur le fonctionnement quotidien, les soignants peuvent s'appuyer sur les outils de la réhabilitation psychosociale, en particulier ceux de la remédiation cognitive.

Réhabilitation : évaluer le profil occupationnel

Article de Gaëlle Riou

Paru dans la revue Santé mentale, n° 228, mai 2018, pp. 20-25.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Ergothérapie, Aptitude, Évaluation, Méthode, Communication, Motivation, Participation, Psychiatrie

En psychiatrie, le MOHOST (Model of Human Occupation Screening Toll), utilisé en ergothérapie, permet de préciser le profil occupationnel des patients, puis de définir des objectifs personnalisés en accord avec leurs valeurs et habitudes, en lien avec leur environnement.

Soins psychiatriques aux personnes détenues

Article de Pierre Thomas, Thomas Fovet, Laurent Plancke, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 227, avril 2018, pp. 25-91.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Détenu, Prison, Psychopathologie, Psychose, État dépressif, Psychiatrie, Addiction, Santé publique, Accès aux soins, Schizophrénie, Approche clinique, Éthique, Secret professionnel, Expertise psychiatrique, Responsabilité pénale

Toutes les pathologies psychiatriques sont surreprésentées en prison, et un quart des détenus souffrant de troubles psychiatriques présentent une comorbidité addictive. Face à une pénalisation accrue de la folie, quels sont les enjeux éthiques et cliniques pour la psychiatrie ? Comment soigner et penser la rencontre avec l'autre dans des contraintes d'espace et de temps maximales ? Comment établir des frontières claires avec le judiciaire pour négocier les conditions du soin psychique ?