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L'évaluation des personnes, des actions, des organisations et des institutions est une activité permanente dans tout système social. De nombreux observateurs relèvent qu'elle n'a cessé d'étendre son influence et tous soulignent aujourd'hui sa centralité dans de multiples champs (entreprises, éducation, action publique, médico-social, etc.). Dans une organisation, la performance fait couramment l'objet d'évaluation.
Cet ouvrage s'intéresse spécialement à l'évaluation des individus dans les organisations et aux dispositifs par lesquels elle est mise en oeuvre. L'évaluation des personnes est envisagée comme reliée à l'environnement économique et social et ouverte à une diversité d'interprétations. Les auteurs exposent les approches théoriques les plus marquantes, classées en grandes rubriques (théories normatives, théories critiques et théories institutionnelles).
Pour finir sont proposés les éléments d'une théorie des dispositifs d'évaluation qui combine plusieurs apports.
Cet ouvrage propose de suivre la trajectoire des associations de parents d'enfants handicapés, qui ont repris à leur compte dans un imaginaire collectif les significations qui président au handicap et à la parentalité. S'y initient et s'y découvrent une identité parentale singulière, valorisée, et des échanges sociaux favorables au handicap. Il retrace la métamorphose de l'enfant handicapé, signe de malheur, en enfant aimable et protégé. A l'heure de la nouvelle définition du handicap qui pointe l'environnement comme créant l'inadaptation de l'individu, quel est l'avenir du bon parent responsable ?
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 44, 2017, pp. 105-116.
Mots clés : Lien social-Précarité, Totalitarisme, Camp de concentration, Honte, Contrôle social, Bulgarie
Le pouvoir totalitaire ne peut pas exister sans l’ennemi, et pour le punir et le contenir il se sert du camp de concentration. Dans l’idéologie
communiste, l’ennemi est de type « social » et par conséquent rééducable. De cette acception découle l’appellation officielle des camps en Bulgarie : Foyers de rééducation par le travail. La raison d’être de ces institutions est la transformation physique et psychologique de l’individu pour qu’il ait le droit de vivre dans la société communiste en construction. Dans ce processus de rééducation/transformation de l’individu, le sentiment de honte a une place essentielle. Il est utilisé par l’institution afin de dominer l’être humain et de le contrôler dans sa totalité.
Livre de Laurence Bachmann, Pascal Eric Gaberel, Marianne Modak, Claire Ansermet, édité par EEESP, publié en 2016.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Concept, Sociologie, Approche historique, Évolution, Rôle, Père, Mère, Identité, Famille, Modèle parental, Modèle familial, Soutien à la parentalité, Contrôle social, Travail social, Norme sociale, Bien-être, Indicateur, Travail ménager, Éducation familiale, Famille monoparentale, Précarité, Séparation, Divorce, Homoparentalité, Genre
Le travail social auprès des familles confronte souvent les professionnel-le-s à des évidences - "être parent, ça ne s'apprend pas", "une mère doit rester près de son enfant", "la famille monoparentale est un problème". Fondé sur des connaissances sociologiques récentes, ce livre dépasse ces à priori en questionnant la notion même de parentalité. Il est un outil indispensable pour la pratique sociale et éducative.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 111-124.
Mots clés : Travail social : Métiers, Parentalité, Soutien à la parentalité, Travailleur social, Mère, Addiction, Négociation, Risque, Contrôle social, Norme sociale, ONE, Office de la naissance et de l'enfance, Belgique
Cet article présente les résultats d’une analyse socio-anthropologique de la profession de travailleur médico-social au sein d’une consultation prénatale. Tenant compte du concept de parentalité, les entretiens et les
observations réalisés avaient pour but d’examiner les interactions au sein de ce service de l’Office de la naissance et de l’enfance (ONE). Différents auteurs sont mobilisés autour des concepts de biopolitique, de contrôle social et de transaction sociale afin d’analyser les objectifs poursuivis par l’institution ONE et les formes de négociation des normes de parentalité dans le travail clinique exercé par le travailleur médico-social.
Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 20-26.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Groupe, Jeune, Quartier, Ghetto, Stigmatisation, Contrôle social, Bande, Police, Violence, Prévention de la délinquance
Dans un contexte craintif à l’égard de la jeunesse populaire et des « bandes juvéniles », cet article interroge la production de la régulation sociale des désordres dans les cités ségréguées d’un point de vue social et ethnique. En mobilisant les résultats d’une enquête sur les jeunes des quartiers populaires considérés comme « dangereux », ce texte souligne que c’est avant tout l’existence de logiques sécuritaires agressives produites par les forces de l’ordre et le redéploiement du contrôle social local opéré par une pluralité de promoteurs de morale qui sont en cause dans l’éclatement de phénomènes de violences.
Livre de Joëlle Libois, édité par IES, publié en 2013.
Mots clés : Pratique professionnelle, Travail social, Vie quotidienne, Enfant placé, Relation éducative, Contrôle social, Autonomie, Émotion, Corps, Suisse
Les éducateurs sociaux qui interviennent auprès de jeunes placés en foyer doivent naviguer entre des normes éducatives préconstruites et l'imprévisibilité inhérente à leur l'activité. Le quotidien, dans ses moments fantasques, place le professionnel à un degré élevé de complexité de l'agir. Prendre le risque que quelque chose puisse advenir, là où rien n'est attendu, se révèle comme axe fondateur de la pratique, là où précisément le geste spécialisé se perçoit difficilement.
La part sensible de l'acte se penche sur cet agir professionnel et illustre comment les praticiens parviennent à relever ce défi. Joëlle Libois s'attelle à rendre dicible l'expertise dont relève le travail relationnel dans le quotidien du vivre ensemble. A l'aide de trois vignettes de situation en foyer pour jeunes, les pratiques quotidiennes qui engendrent du questionnement sont analysées; là où le faire rencontre de la résistance, là où se posent des énigmes, là où se trouve un apport créatif dans la pensée.
Il s'agit de saisir ce qui fait acte dans le travail social, au travers de l'explicite et de l'implicite, de la sensorialité incarnée dans la mémoire des gestes comme dans la raison. Ces positions délicates d'intersubjectivité, de présence de soi aux autres, qui vise l'inclusion dans un univers porté journellement par les problématiques de l'exclusion, mettent en oeuvre des savoirs professionnels qu'il importe de rendre visibles.