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Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 89-102.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Souffrance psychique, Urgence, Terrorisme, Victime, Prise en charge, Violence, Soutien psychologique, Groupe de parole
Cet article décrit les dispositifs psychologiques d’urgence mis en place en France pour prendre en charge les rescapés des attaques terroristes. Ceux-ci comprennent une prise en charge immédiate des victimes, temps d’étayage et de soutien, suivie quelques jours après d’un débriefing ou d’un groupe de paroles. L’auteur rappelle les conséquences psychologiques de l’effraction traumatique, puis rapporte des exemples d’interventions, tant dans l’immédiateté que dans les jours qui suivent. La première action psycho-thérapeutique initiée par ces dispositifs d’urgence est indispensable, mais une attention à plus long terme doit se poursuivre. En effet des troubles psychotraumatiques chroniques peuvent se déclencher chez des rescapés plusieurs années après l’attentat, en particulier lorsqu’un autre se produit, comme cela est illustré par un cas.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 2, juin 2018, pp. 199-211.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Travail d'équipe, Approche clinique, Psychothérapeute, Émotion, Mécanisme de défense, Souffrance psychique
Au travers d’illustrations cliniques, l’auteur aborde la complexité du travail en équipe. Il s’agit de prendre en compte différents niveaux d’intervention parmi lesquels ce qui est en jeu au sein de l’équipe, ce qui concerne le professionnel et le patient. Le « milieu humain » (Dessoy, 1988 ; 1993 ; 1994), l’identification d’isomorphismes et l’interpellation au sein même de l’équipe servent notamment de repère pour poursuivre la prise en charge et tenter d’amorcer un changement.
Paru dans la revue Dialogue, n° 220, juin 2018, pp. 61-72.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Cadre thérapeutique, Fonction contenante, Mère célibataire, Équipe pluridisciplinaire, Souffrance psychique, Sens, Médiation, Bientraitance, Respect, Groupe thérapeutique, Protection de l'enfance, ASE, Culture, Groupe de parole, Posture professionnelle, Photolangage, Nouvelle Calédonie
Le cadre d’une psychanalyse d’enfant est essentiellement psychique. L’alliance thérapeutique, nouée au cours des entretiens préliminaires, est un des éléments de ce cadre, elle en constitue un point d’ancrage. Alliance thérapeutique avec les parents, mais aussi avec l’enfant. L’auteur, spécialiste de la psychanalyse de l’enfant, propose de l’alliance thérapeutique une définition précise et en illustre le processus et l’enjeu par un exemple clinique. Il est essentiel que l’enfant sente que ses symptômes ont un sens latent et qu’il existe quelqu’un qui peut l’aider à les déchiffrer et par là même l’aider à vaincre la souffrance psychique qu’ils expriment.
Paru dans la revue Direction(s), n° 165, juin 2018, pp. 20-27.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Politique sanitaire, Handicap psychique, Souffrance psychique, Coordination des services sociaux, Accompagnement, EHPAD, GEM, Professionnalisation, Psychose, Psychiatrie
Reconnu comme un acteur à part entière de la politique de santé mentale, le secteur social et médico-social accompagne de plus en plus de personnes souffrant de troubles psychiques. Malgré des difficultés prégnantes, il multiplie les initiatives afin de répondre à cet enjeu de société majeur. La solution ? Désenclaver les institutions et les pratiques. Au bénéfice de tous les publics, et de tous les parcours.
Paru dans la revue Forum, n° 154, mai 2018, pp. 49-52.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Écoute, Lien social, Isolement, Reconnaissance, Rencontre, Travail social, Technologie numérique, Souffrance psychique, Précarité, Psychologie, Relation
Relevons d’abord le paradoxe d’avoir à ériger en droit un fait semble-t-il universellement répandu, et ce depuis les origines de l’humanité : l’écoute. Mais n’en est-il pas de même pour d’autres, tels l’air, l’eau, dont la raréfaction, pour ce qui est de leur forme respirable ou potable, a fait apparaître le prix, - les consacrant comme « biens » -, et la nécessité de défendre leur accès ? Sans oublier, dans l’ordre sociétal, le travail et le logement, devenus eux aussi objets de droit. Comme pour les autres biens mentionnés, nous assistons non pas à une extinction passive des possibilités d’écoute, mais à de véritables attaques, procédant de logiques différentes, dans lesquelles des postures perverses le disputent à l’inconscience. [...]
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 1, mars 2018, pp. 31-47.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Fratrie, Perte, Deuil, Mort, Parents, Émotion, Mythe, Rite, Sécurité, Souffrance psychique, Transmission, Groupe d'appartenance
L’objet de cet article est de mettre en évidence le pouvoir créateur du sous-système fraternel à partir d’une étude portant sur le deuil parental. Au travers de situations cliniques de quatre fratries non consultantes ayant accepté de nous rencontrer pour témoigner dans l’après-coup de leur expérience, nous mettrons en lumière la façon dont ces fratries ont pu rebondir et se réorganiser d’un point de vue mythique et rituel suite à une perte parentale. Nous présentons ici le pouvoir créatif de ces fratries et leur capacité à transformer les émotions sans nécessairement les verbaliser.
Article de Corinne Rougerie, Roberta Carvalho Romagnoli, Cinira Magali Fortuna
Paru dans la revue Empan, n° 109, mars 2018, pp. 123-129.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accueil, Souffrance psychique, Travail, Analyse institutionnelle, Action sociale, Usager, Action sociale et médicosociale, France, Brésil
L’accueil dans le champ sanitaire et social, au Brésil et en France, est un analyseur de la souffrance au travail qui permet de comprendre les contradictions des institutions, à partir des références de l’analyse institutionnelle. Cette pratique est souvent réduite à ses aspects géographique, économique, socioculturel, fonctionnel. Mais le quotidien des services sous-entend pourtant une réorientation individualisée des actions, une pratique de responsabilité de l’équipe avec la promotion de l’intégration des connaissances et des pratiques. Au-delà de la souffrance produite par la difficulté d’accueillir physiquement du public, cette fonction qui place le salarié au front de la relation sociale montre une autre forme de souffrance inhérente à la place occupée par le travailleur lui-même face à un service de plus en plus standardisé.
Cette réflexion vise à ouvrir une possible réponse à l’interrogation : « Limite ou échec thérapeutique ? ». À travers la vignette clinique d’un patient reçu deux fois en consultation, cet article se propose d’interroger les éprouvés contretransférentiels d’effroi et de sidération en regard avec son histoire. Des traces internes traumatiques de son histoire familiale entraveraient la subjectivation, amoindriraient son insight. Comment, dans de telles conditions psychiques, un travail d’élaboration serait-il envisageable si le sujet n’a pas une reconnaissance, une acceptation, même partielle, de sa propre souffrance ?
La psychologie positive est l'étude des conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement et au fonctionnement optimal des individus, grâce à la mobilisation de leurs ressources. En complément de la psychiatrie "conventionnelle" basée sur la gestion des troubles, cette approche complémentaire, via des outils de développement des émotions positives, propose au patient de se focaliser sur la recherche de son bien-être, à partir de ses propres objectifs et de ses forces.