Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 31 à 40 sur un total de 80

Votre recherche : *

Chronique d'une Recherche Action Collaborative avec une association de soutien aux personnes exerçant le travail du sexe : enjeux conceptuels, méthodologiques et éthiques

Article de Jenny Ros, Stéphane Rullac

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 51, 2020, pp. 135-147.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Méthodologie, Concept, Éthique, Problématique, Prostitution, Travail social

Cette chronique vise à documenter et à analyser la phase de construction d’une Recherche Action Collaborative réalisée avec une association de soutien aux personnes exerçant le travail du sexe en Suisse. L’analyse s’articule autour d’enjeux conceptuels (construire de la connaissance avec des partenaires de terrain, à savoir les professionnel·le·s du travail social et les bénéficiaires), méthodologiques (créer des partenariats) et éthiques (favoriser la participation de toutes les personnes concernées). Nous montrons à quelles difficultés et obstacles les chercheurs et chercheuses sont confronté·e·s, dans l’objectif de contribuer au développement de ce type de recherche au service du champ professionnel du travail social.

Accès à la version en ligne

L'intervention sociale réinventée face à la consommation d'héroïne

Article de Martin Wagener

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2019, pp. 47-62.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Métiers, Intervention sociale, Méthode de travail social, Héroïne, Coopération, Pratique professionnelle, Coordination des services sociaux, Évolution, Allemagne, Belgique, 1980-2020

L’article propose de reconstruire l’évolution historique des modes d’intervention des travailleurs sociaux par rapport à l’arrivée massive de l’héroïne dans les années 1980, en se basant sur une approche comparative entre les villes de Liège et Aix-la-Chapelle. L’article reconstruit comment les acteurs de terrain, les politiques, l’appareil juridique et celui lié à la santé publique se sont adaptés à une consommation de drogues « dures », à travers des modes de coopération créés au sein de différents dispositifs qui lient les aspects d’aide à la personne et d’intervention sanitaire avec les aspects répressifs. En même temps que ces services se spécialisent, s’adaptent et élaborent leurs manières de travailler en réseau, se dégage pour eux l’enjeu de réinventer partiellement leurs pratiques, d’adapter leurs formations de base, afin d’être en phase avec des modes de consommation et des parcours de vie changeants.

Accès à la version en ligne

Professionnalisations en tension et recompositions des professions sociales en France

Article de Yvette Molina

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2019, pp. 34-46.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Professionnalisation, Pratique professionnelle, Réforme, Évolution, Changement, Référentiel, 1980-2020

Depuis les années 1980, le secteur de l’action sociale et du médicosocial connaît, en France, de profondes transformations. Ces dernières se déploient dans un contexte labile sur les plans économique, politique, juridique et social, ayant un impact direct sur le champ du travail social. Cet article se propose d’identifier un certain nombre de tensions qui constituent de véritables défis pour la professionnalisation du secteur, marqué par des recompositions professionnelles.

Accès à la version en ligne

Recherches hybrides en travail social  : analyse des productions scientifiques des pôles recherche, étude, formation en action sociale (PREFAS)

Article de Fabien Clouse, Sébastien Ponnou

Paru dans la revue Empan, n° 116, décembre 2019, pp. 118-126.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Recherche, Formation, Intervention sociale, UNAFORIS (Union nationale des acteurs de formation et de recherche en intervention sociale), PREFAS (Pôles régionaux de recherche et d'étude pour la formation et l'action sociale)

Les pôles recherche, étude, formation en action sociale (PREFAS) ont pour objectif de promouvoir la recherche, le développement social et l’animation des milieux professionnels dans les territoires. Nous avons procédé à l’analyse systématique des productions scientifiques des PREFAS afin d’en interroger les thématiques, les orientations théoriques, les terrains et les objets, les profils des chercheurs, les conditions de production et les modalités de partenariat. Les résultats obtenus nous permettent de présenter une synthèse des productions PREFAS et ce faisant, de discuter des enjeux de la recherche en travail social en France.

Accès à la version en ligne

La déprofessionnalisation du travail social : enjeux et défis

Article de Josée Grenier, Mélanie Bourque, Denis Bourque

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 83-93.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Métiers, Travail social, Réforme, Professionnalisation, Autonomie, Pratique professionnelle, Intelligence artificielle, Contrôle, Évaluation, Conditions de travail, Canada

Le travail social au Québec – et plus largement au Canada – fait face actuellement à de nombreux défis. Les transformations qui ont eu cours ces dernières années ont entraîné des modifications sans précédent dans le réseau public de la Santé et des Services sociaux du Québec. Ces changements sont fondamentaux pour les professions du travail social, leurs intervenants, leurs pratiques, et les citoyens. Le défi de reconnaissance des métiers du social constitue un enjeu majeur dans le contexte actuel. La perte de sens, le contrôle institutionnel, la démobilisation des intervenants, et même certaines avancées de l’intelligence artificielle dans les fonctions d’évaluation sociale sont des facteurs de la déprofessionnalisation que rencontrent actuellement les acteurs de terrain. Ces éléments constituent autant de défis pour ces derniers, pour la pratique du travail social, et pour la formation en travail social.

Accès à la version en ligne

Réappropriation des rôles professionnels dans le travail social

Article de Morgane Giladi

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 71-82.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Métiers, Travail social, Management, Assistant de service social, Contrôle, Identité professionnelle, Urgence médicale, Évolution, Rôle social, Valeur, Belgique

Cette contribution interroge l’impact qu’exerce la Nouvelle Gestion Publique (NGP) sur le secteur du travail social, au travers de deux angles complémentaires : la mise en tension des valeurs professionnelles des travailleurs de ce secteur, et les stratégies mises en place par ces travailleurs afin de gérer ces tensions. Dans ce cadre, l’article montre que, malgré une redéfinition des rôles et missions des travailleurs sociaux consécutives à la NGP, ceux-ci se réapproprient leur pratique professionnelle grâce aux marges de manœuvre inhérentes à leur activité, cela afin de gérer les tensions consécutives à la redéfinition de ces rôles et missions, et ainsi redonner du sens à leur pratique.

Accès à la version en ligne

Cent ans de travail social en Suisse

Article de Véréna Keller

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 19-33.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Formation, Travail social, Action sociale, Histoire sociale, Professionnalisation, Formation professionnelle, Pratique professionnelle, Savoir, Suisse

Cette contribution propose un tour d’horizon de l’histoire du travail social en Suisse sous l’angle de la professionnalisation. Elle s’ouvre sur une présentation de l’organisation de l’action sociale suisse, éclatée et complexe en raison des principes du fédéralisme et de la subsidiarité. L’auteure démontre ensuite dans quelle mesure l’important développement du travail social en Suisse au cours des 100 dernières années est, ou n’est pas, synonyme de professionnalisation. Elle retient trois dimensions de la professionnalisation identifiées par Bourdoncle (2000) : la professionnalisation des activités, celle des savoirs et de la formation, et celle du groupe professionnel. Dans ces trois dimensions, selon l’auteure, la professionnalisation est réelle et partielle.

Accès à la version en ligne

Les cent ans de professionnalisation du travail social à l’épreuve du corps vulnérable : réponses pratiques et enjeux de formation

Article de Gisèle Dambuyant

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 7-18.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Formation, Travail social, Professionnalisation, Évolution, Intervention sociale, Corps, Vulnérabilité, Pratique professionnelle, Formation professionnelle

En France, depuis sa création à la fin du XX e siècle, le travail social n’a cessé de s’adapter aux changements politiques et sociaux, en s’élargissant au secteur de l’intervention sociale afin de répondre à la question sociale. Cette évolution a permis de prendre en charge les plus fragiles au cours du temps, mettant en exergue un corps qu’il faut assister, éduquer, gérer, soulager. Deux variables apparaissant essentielles comme support à ce processus d’évolution et d’adaptation du travail social français : les pratiques et les formations professionnelles.

Accès à la version en ligne

Contexte d’émergence du Housing First

Article de Christian Laval

Paru dans la revue Vie sociale, n° 23-24, décembre 2018, pp. 23-30.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, Logement, SDF, Santé mentale, Empowerment, Exclusion sociale, Projet de recherche, Etats Unis d'Amérique, Canada

Durant la fin du siècle dernier, les politiques néolibérales mises en place par Ronald Reagan aux États-Unis et Brian Mulroney au Canada malmènent la classe moyenne, marginalisent les syndicats et réduisent les programmes pour les plus pauvres, en particulier les programmes fédéraux de logement. À l’augmentation des personnes à faible revenu correspond une augmentation des personnes sans-abri : en 2004, les États-Unis comptaient 1,2 million de sans-abri, soit une augmentation de 25 % en huit ans. Cette augmentation, amplifiée par le mouvement de désinstitutionnalisation important aux États-Unis depuis les années 1970, s’est traduite aussi en termes de santé publique. Une population de sans-abri chroniques s’est alors enkystée dans des foyers dont la vocation était pourtant l’urgence sociale, et a fait un usage important de divers dispositifs sanitaires et sociaux coûteux (hôpitaux, services d’aide, prisons, justice) sans effet positif à moyen terme. Ils génèrent alors des coûts importants par leur utilisation des services 
Afin de répondre de manière pérenne à ce qui est devenu un véritable problème public dans la gestion sociale et économique des villes américaines, un programme de financement du gouvernement fédéral dynamisé par l’existence d’une structure de plaidoyer très active (National alliance to end homelessness) inscrit la lutte contre le sans-abrisme dans une forme de planification des politiques publiques, où une collectivité – une ville dans la majorité des cas – définit un plan d’action, Ten years plan to end homelessness, pour mettre fin au sans-abrisme qui fonctionne de fait comme une structure de lobbying. Cette planification donne une place importante à la mise en œuvre de programmes se réclamant du modèle Housing First.

Accès à la version en ligne

La réforme de la protection sociale au Cameroun : vers un changement de logique d’extension de la couverture sociale

Article de Alex Okolouma

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 189-209.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Protection sociale, Salarié, Histoire sociale, Réforme, Pauvreté, Politique sociale, Vulnérabilité, Foyer, Cameroun

Au Cameroun, d’après les statistiques du Bureau international du travail (BIT), en 2011, sur une population active estimée à 8,4 millions, seuls 580 200 personnes sont couvertes par la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) (ce qui correspond à un taux de couverture relativement bas de moins de 7 %). Cette couverture sociale concerne uniquement les salariés du secteur privé structuré régis par le Code du travail et exclut une grande majorité des travailleurs du secteur privé informel. Cette faible couverture sociale s’explique par les difficultés à faire passer les réformes pour l’universalisation de la protection sociale. L’objectif de cet article est d’abord d’évaluer, à travers l’histoire, les réformes de la protection sociale menées au Cameroun depuis les années 1990 et leurs limites, et ensuite de proposer des solutions afin de développer le système de protection sociale. De l’étude, il ressort que les réformes de la protection sociale au Cameroun introduites depuis les années 1990 n’ont été que marginales. Elles sont demeurées ancrées sur la seule viabilité financière du régime CNPS sans avoir défini au préalable une véritable politique globale d’élargissement de la couverture sociale à toutes les couches de la population. Les réformes sont restées inscrites selon une logique du « haut vers le bas » (top down), la protection sociale étant d’abord mise en place pour les catégories favorisées puis progressivement étendue. Face à la persistance du déficit de couverture sociale, de la pauvreté et de la vulnérabilité, une nouvelle logique d’extension doit désormais être mise en place, cette fois-ci selon une logique du « bas vers le haut » (bottom up), qui part des plus défavorisés.

Accès à la version en ligne