Documentation sociale

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Prostitution : guide pour un accompagnement social

Livre de Christian Ayerbe, Mireille Dupré la Tour, Philippe Henry, Brigitte Vey, édité par Erès, publié en 2011.

Mots clés : Prostitution, Mineur, Accès aux soins, Accompagnement social, Action collective, Étranger, Femme, Adulte en difficulté, Homme, Immigré, Identité, Insertion professionnelle, Insertion sociale, Intervention sociale, Jeune en difficulté, Parentalité, Personne âgée, Pratique professionnelle, Travail social, Précarité, Prévention, Relation travailleur social-usager, TRANSSEXUALISME, Travailleur social, Violence, Témoignage, Enquête

Ouvrage constitué de douze chapitres, organisés en trois parties :
I. Une approche de la réalité :1. Evolution des formes et des lieux de prostitution,2. Les publics concernés,3. Des facteurs de risques,4. Les conséquences sur la vie des personnes
II. Un travail social spécifique :5. Les fondamentaux de nos pratiques professionnelles,6. Accompagner vers l'insertion,7. Des accompagnements plus spécifiques,8. La fin des accompagnements,9. Un travail de prévention,
III. Travailleurs sociaux, de l'être au dire...10. Des trajectoires,11. Un métier, un engagement...12. Des pratiques de soutien indispensables

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Enquêtes au domicile des familles : la recherche dans l'espace privé

Livre de Bernadette Tillard, Monique Robin, Anna Rurka, et al., édité par l'Harmattan, publié en 2011.

Mots clés : Enquête, Intervention à domicile, Intimité, Parentalité, Éducation familiale, Recherche en sciences sociales, Minorité culturelle, Sociologue, Légitimation, Distance, Isolement, Protection de l'enfance, Chercheur, Sujet, Usager, Formation

Que se passe-t-il lorsque des chercheurs travaillant sur la parentalité et l'éducation des enfants au sein de la famille ont pour terrain de recherche l'espace privé du domicile ? Leurs savoir-faire qui découlent d'expériences variées provenant de différentes disciplines des sciences humaines et sociales (anthropologie, sociologie, psychologie et sciences de l'éducation) sont ici rassemblés. (...) Les participants de cet ouvrage méthodologique évoquent et illustrent comment s'articulent les conditions d'exercice de l'enquête au domicile des familles et leur objet d'étude. Soucieux de rester au plus près des données de la vie réelle dans l'explication et la compréhension des phénomènes étudiés, ils espèrent par cet ouvrage convaincre de la richesse d'une approche qualitative des familles dans leur milieu de vie. Bernadette Tillard est maître de conférences en Sciences de l'Education à l'Université de Lille 3 (CIREL) et chercheuse associée à l'Université Paris X Nanterre (CREF). Anthropologue et médecin de santé publique, elle s'est intéressée à la grossesse, la naissance et la nomination des enfants, ainsi qu'aux relations entre les familles et les intervenants sociaux. Monique Robin est chercheuse en psychologie au CNRS au laboratoire de recherches sur les liens sociaux (CERLIS) de l'Université Paris Descartes et chercheuse associée à l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense (CREF). Elle mène des recherches sur la transition vers la parentalité chez les femmes et la construction de la famille dans une perspective écosystémique.

On bosse ici on reste ici ! La grève des sans-papiers : une aventure inédite

Livre de Pierre Barron, Anne Bory, Sébastien Chauvin, et al., édité par la Découverte, publié en 2011.

Mots clés : Travailleur immigré, Clandestinité, Immigration, Illégalité, Titre de séjour, Patronat, Entreprise, Secteur privé, Secteur public, Syndicat, Économie, Contestation, Grève, Sélection, Action collective, Conditions de travail, Mouvement social, Négociation, Vie politique, Législation, Média, Enquête, Observation, Entretien

Le 15 avril 2008, trois cents travailleurs sans papiers se mettent en grève et occupent leurs entreprises, en région parisienne. Ils seront bientôt des milliers. Ce mouvement est inédit : il lie un mode d'action traditionnel du mouvement ouvrier, une grève avec occupation des lieux de travail, à la revendication centrale de la lutte des sans-papiers, la régularisation. S'ouvrent alors deux années de lutte, tantôt souterraine, tantôt médiatisée, dont ce livre retrace l'histoire. Ces grèves révèlent que des pans entiers de l'économie (construction, nettoyage, restauration, confection, aide à la personne...), des petites aux grandes entreprises, du traiteur du coin aux familiers du pouvoir, de l'intérim aux ministères, reposent sur le recours à une main-d'oeuvre qui, privée de titre de séjour, devient la proie et l'instrument du dumping social. En contestant cette situation, des milliers de grévistes sans papiers ont pointé les contradictions de la politique de l'" immigration choisie " promue par Nicolas Sarkozy. Fruit d'une enquête collective, réalisé à partir d'observations directes (sur des piquets de grève, lors de manifestations, réunions, assemblées générales de grévistes...), de la collecte d'archives (tracts, dossiers de grévistes, protocoles de fin de conflit, circulaires ou notes des ministères), mais aussi d'une centaine d'entretiens avec des grévistes, des syndicalistes ou associatifs soutenant ou encadrant le mouvement, des employeurs, des agents de l'Etat à un niveau local et national, ce livre raconte au plus près les péripéties de ce mouvement, et en analyse les enjeux politiques, syndicaux et économiques.

Notre poison quotidien : la responsabilité de l'industrie chimique dans l'épidémie des maladies chroniques

Livre de Marie Monique Robin, édité par la Découverte, publié en 2011.

Mots clés : Santé, Environnement, Enquête, Qualité, Société, Maladie, Interaction, Agriculture, Pollution, Industrie, Entreprise, Mensonge, Groupe de pression, Risque, Danger, Évaluation, Indicateur, Cancer, Maladie invalidante, Maladie neurologique, Maladie professionnelle, Science, Recherche, Chercheur, Droit, Législation, Citoyenneté, Alimentation, Asie, Europe, Europe Septentrionale

Au cours des trente dernières années, le taux d'incidence du cancer a augmenté de 40 % (déduction faite du facteur de vieillissement de la population). Durant cette période, la progression des leucémies et des tumeurs cérébrales chez l'enfant a été d'environ 2 % par an. Et on constate une évolution similaire pour les maladies neurologiques (Parkinson et Alzheimer) et auto-immunes, ou pour les dysfonctionnements de la reproduction. Comment expliquer cette inquiétante épidémie, qui frappe particulièrement les pays dits « développés » ? C'est à cette question que répond Marie-Monique Robin dans ce nouveau livre choc, fruit d'une enquête de deux ans. S'appuyant sur de nombreuses études scientifiques, mais aussi sur les témoignages de chercheurs et de représentants des agences de réglementation, elle montre que la cause principale de l'épidémie est d'origine environnementale : elle est due aux dizaines de milliers de molécules chimiques qui ont envahi notre quotidien et notre alimentation depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Pour cela, l'auteure retrace le mode de production des aliments, depuis le champ du paysan (pesticides) jusqu'à notre assiette (additifs et plastiques alimentaires). Elle décortique le système d'évaluation et d'homologation des produits chimiques, à travers les exemples des pesticides, de l'aspartame ou du bisphénol A, et montre qu'il est totalement défaillant et inadapté. Surtout, elle raconte les pressions et les manipulations de l'industrie chimique pour maintenir sur le marché des produits hautement toxiques.

Le feu aux poudres : une ethnologie de la modernisation du service public

Livre de Ghislaine Gallenga, édité par CTHS, publié en 2011.

Mots clés : Service public, Entreprise, HISTOIRE, Mouvement social, Grève, Changement, Technologie, Organisation du travail, Sanction, Syndicat, Médiation, Négociation, Privatisation, Libéralisme, Économie, Politique sociale, Ethnologie, Enquête, Transport

Cet ouvrage rend compte des conséquences de la "modernisation" des entreprises de service public. L'auteure a suivi ce processus au sein de la Régie des transports de Marseille (RTM) pendant une décennie en occupant différents postes de travail. Elle déroule le fil rouge de cette "modernisation" au sein de laquelle prennent sens plusieurs temps forts. À l'instar de ce qui est à l'oeuvre dans tous les services publics - hôpitaux, universités, La Poste, ou EDF pour ne citer que quelques entreprises emblématiques -, la RTM est représentative de cette "modernisation" du service public. Étudier les conséquences de son évolution permet de décrypter et de mieux appréhender les changements actuels qui caractérisent le concept de "service public à la française". Cette analyse monographique des processus situe donc dans le concret et le quotidien des thèmes politico-économiques d'une actualité brûlante.

L'insertion professionnelle des jeunes de milieu populaire

Livre de Doris Mandouele, Patrick Cingolani, édité par l'Harmattan, publié en 2011.

Mots clés : Insertion professionnelle, Jeune, Quartier, Banlieue, Échec scolaire, Qualification professionnelle, Emploi précaire, Travail, Chômage, Mission locale pour l'emploi, Rôle, Parcours professionnel, Devenir, Stage, Formation, Témoignage, Enquête

À partir d'un travail ethnographique ce livre aborde l'insertion professionnelle des jeunes de milieu populaire vivant à la périphérie des grandes villes. Illustré par des entretiens d'une population de 16 à 25 ans défavorisée sur le plan social, économique, scolaire et fréquentant les missions locales, il met en avant leurs difficultés spécifiques d'accès à l'emploi. De quelles manières les jeunes, sortis tôt du système scolaire sans réelle qualification, négocient sur le marché de l'emploi leur situation et leur statut ?

Vivre dans la rue : sociologie des sans domicile fixe

Livre de Pascale Pichon, édité par Publications de l'Université de Saint-Étienne, publié en 2010.

Mots clés : SDF, Rue, Pauvreté, Exclusion sociale, Enquête, Observation, Vie quotidienne, Identité, Dignité, Récit de vie, Mendicité, Urgence sociale, Politique sociale

Pascale Pichon s'intéresse depuis le début des années 1990 à comprendre l'expérience vécue des personnes " sans domicile fixe ". L'ouvrage s'attache à travers différents portraits à rendre compte d'histoires de vie, avec leurs drames, leurs espoirs, leurs renoncements ou leurs résolutions. Les armes de la sociologie donnent des clefs d'analyse, et font appréhender les dimensions morales et politiques de notre partage de la ville avec les sans domicile fixe. Mais il s'agit aussi de donner des réponses quant aux sorties possibles de ces " carrières de survie ". Un enjeu politique majeur, qu'il est pour la collectivité plus que temps d'assumer. Pascale Pichon, sociologue, est maître de conférence à l'Université Jean Monnet de Saint-Etienne et chercheure dans le laboratoire de recherche MODYS-UMR 5264 CNRS.Elle a publié de nombreux articles sur la question des sans domicile fixe et participé notamment aux ouvrages : Les SDF, proches, visibles et citoyen (PUF, 2005), Travail social et souffrance psychique, Jacques Ion et al. (Dunod, 2005), Oser la comparaison. SDF, sans abri, itinérant, Pascale Pichon (dir.), 2009. Elle a écrit avec Tierry Torche, S'en sortir. Accompagnement sociologique à l'autobiographie d'un ancien sans domicile fixe (Publications de l'Université de Saint-Etienne, 2007, rééd. 2010).

La relation d'enquête : la sociologie au défi des acteurs faibles

Livre de Jean Paul Payet, Corinne Rostaing, Frédérique Giuliani, et al., édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2010.

Mots clés : Enquête, Exclusion sociale, Chercheur, Sujet, Sociologue, Statut, Recherche en sciences sociales, Objet de recherche, Implication personnelle, Émotion, Étude de cas, Prison, Immigration, Clandestinité, Femme, Prostitution, Banlieue, Précarité, Réfugié, Droit d'asile, Maladie, Cancer, Souffrance psychique, Travail social, Association, Aide à domicile, Intervention à domicile

Que comprend-on de la souffrance sociale lorsqu'on se tient à distance de ceux qui l'éprouvent? Sociologues, ethnologues, chercheurs en sciences sociales font ici le choix de s'approcher au plus près de l'expérience vécue de personnes que la société rejette dans l'indignité. Mais que se passe-t-il réellement dans la rencontre entre des chercheurs et des individus socialement affaiblis? Qu'est-ce que signifie enquêter auprès de personnes mises à l'écart par le jugement d'autrui? Comment recueillir leurs voix et saisir la pluralité de leurs expériences sans remettre en cause les schémas normatifs et idéologiques qui façonnent le regard ordinaire ou savant? L'enquête sociologique ouvre ici ses boîtes noires. Les chercheurs disent les émotions qui les saisissent, les dilemmes moraux qui les habitent, les malentendus et les conflits qui les déstabilisent lors d'enquêtes auprès d'individus fragilisés, dans des mondes sociaux stigmatisés. Les chercheurs éprouvent l'inconfort et l'incongruité d'une position habituelle de surplomb et expérimentent des alternatives dans leur travail d'enquête mis au défi par les " acteurs faibles ". Cet ouvrage rend compte d'expériences de terrain très diverses - institutions fermées, milieux déviants, expériences de la maladie ou de la dépendance, quartiers urbains relégués, parcours de clandestinité, etc. En explicitant le sens commun du chercheur dans son travail d'enquête et d'interprétation, il invite à renouveler l'activité de connaissance. Il ouvre une perspective inédite sur les conditions théoriques et pratiques de la compréhension sociologique des " acteurs faibles ". Jean-Paul Payet est sociologue, professeur à l'université de Genève, responsable de l'équipe de recherche SATIE. Il a récemment co-édité La voix des acteurs faibles. De l'indignité à la reconnaissance (PUR, 2008). Corinne Rostaing est sociologue, maître de conférences à l'université Lyon 2 et membre de l'équipe de recherche MoDyS-CNRS. Elle a récemment co-publié La violence carcérale en question (PUF, 2008). Frédérique Giuliani est sociologue, maître d'enseignement et de recherche à l'université de Genève et membre de l'équipe de recherche SATIE. Elle a récemment co-édité La voix des acteurs faibles. De l'indignité à la reconnaissance (PUR, 2008).

Accueil en exclusion : quête de collectif, quête de soi

Livre de Françoise Duby, édité par Presses universitaires de Louvain, publié en 2010.

Mots clés : SDF, Accueil, Exclusion sociale, Marginalité, Vie quotidienne, Pratique professionnelle, Travail social, Écoute, Témoignage, Expérience, Enquête, Récit de vie, Précarité, Adulte en difficulté

En quoi les instances d'accueil et autres dispositifs disponibles dans le secteur de l'exclusion sont-ils au premier chef concernés par le maintien ou non de l'exclusion sociale ? Pour avoir vécu un temps avec la marginalité urbaine de la rue, F. Duby retrouve une nouvelle fois, à la maison d'accueil, les mêmes zones de sens éclatés, le même vide. Elle constate le même manque de profondeur des formations des accueillants, le même auto-enfermement sur des cercles très appauvris de socialité, de compétences. Comment échapper à l'auto-destruction, comment devenir un individu capable d'affronter les épreuves de la ville, de la vie ? Les réponses esquissées dans ce livre nous font percevoir l'enjeu décisif d'une écoute démocratique, d'un travail de recomposition des lieux d'accueil pour subvertir les jeux défensifs, les parcours brinqueballants, la servitude par trop volontaire.

Enquêter : de quel droit ? Menaces sur l'enquête en sciences sociales

Livre de Laurens Sylvain, Neyrat Frédéric, édité par Ed. du Croquant, publié en 2010.

Mots clés : Enquête, Recherche en sciences sociales, Éthique, Droit, Droits de l'homme, Intimité, Chercheur, Responsabilité, Expérience, Étude de cas, Rapport, PJJ, Direction, Déontologie, Communauté, Édition, Risque, Prison, Image, Mineur, ASE

Face aux normes éthiques et aux règles juridiques qui régissent la vie privée ou la propriété intellectuelle, les sociologues, et plus largement tous les chercheurs en sciences sociales, se voient de plus en plus souvent opposer les droits des personnes enquêtées ou d'autres principes supérieurs, jusqu'à subir parfois une menace sur la réalisation de leur enquête ou sa publication. Le présent ouvrage a pour objet ces tensions entre droit à l'enquête et droits des enquêtés, ce croisement conflictuel entre la légitimité scientifique et différents registres possibles de mise en suspens de l'enquête. Il a pour ambition de créer un espace de confrontation et d'échanges sur des expériences d'enquêtes passées qui ont pu être limitées voire interrompues par la volonté des enquêtés ou des autorités. Il est aussi l'occasion de faire le point sur les droits que peuvent faire valoir les chercheurs en sciences sociales mais aussi sur leurs devoirs face à une judiciarisation croissante des rapports sociaux qui pourrait menacer à terme leur autonomie. Verra-t-on bientôt en France, comme cela peut être déjà le cas dans certaines universités américaines, des chercheurs faire signer à leurs enquêtés des questionnaires attestant du caractère "non violent" des questions posées ? À l'inverse, le bricolage et les arrangements sur mesure dont s'accommodent généralement les chercheurs peuvent-ils garantir le fonctionnement pérenne d'une recherche en sciences sociales sur le long terme ?