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Usage et mésusage de l'alcool ; Aborder la relation à l'alcool au-delà de l'ivresse ; Accompagner le sevrage alcoolique ; L'accompagnement aide-soignant de la personne en cours de sevrage alcoolique ; Alcool, vieillissement et cognition.
Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 25-26.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Toxicomanie-Addictions, Alcoolisme, Alcool, EHPAD, Personne âgée, Vieillissement, Liberté, Sécurité, Santé, Repas
En EHPAD, prendre un repas est un moment de plaisir et de convivialité. Si de nombreux spécialistes s'accordent pour dire que le maintien des habitudes de vie de la personne âgée contribue au maintien de l'autonomie, toutefois la consommation d'alcool, et plus particulièrement son abus, est unanimement reconnue pour provoquer des dommages sur la santé, des troubles du comportement, ce qui peut avoir des conséquences sur l'environnement de la personne. La question de la consommation d'alcool par les résidents en structure consiste à gérer la classique contradiction entre, d'une part, le respect de la liberté de la personne et, d'autre part, la nécessité de sécurité.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 21, printemps 2016, pp. 7-110.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Drogue, Réduction des risques, Prévention sanitaire, Cannabis, Travail, Travail éducatif, Mineur, Alcool
L’usage de substances psychoactives se répand partout, de la rue au milieu festif, de l’usine au chantier, du stade à l’école… et fait l’actualité.
Mais que savons-nous des hommes et des femmes s’inscrivent dans la prévention et la réduction des risques qui lui sont liés ou encore apportent des soins à ceux qui en souffrent?
Que savons-nous de leur travail, qu’il soit professionnel, bénévole, militant?
Que savons-nous des outils qu’ils mettent en œuvre et des nouveaux dispositifs qu’ils expérimentent?
Qu’advient-il des principes qui structurent leur pratique et des valeurs auxquelles ils se réfèrent à l’épreuve de la professionnalisation et de l’institutionnalisation?
Ce dossier interroge les différents sens de l’usage moins pour eux-mêmes que pour répondre à ces questions.
Dès le début du XXe siècle la question des stupéfiants fut au centre des réunions internationales. Des conventions furent adoptées pour en limiter la production et le commerce jusqu’à la Convention des Nations unies de 1961 dite « Convention unique sur les stupéfiants » qui engage les États parties à « interdire la production, la fabrication, l’exportation et l’importation, le commerce, la détention ou l’utilisation de tels stupéfiants à l’exception des quantités qui pourront être nécessaires exclusivement pour la recherche médicale et scientifique », qui figurent dans les différents tableaux annexés, parmi lesquels les opiacés, le cannabis, la cocaïne, etc..
Curieusement, les psychotropes et autres produits nuisibles à la santé, tel le tabac, régulièrement consommés dans les pays occidentaux, ne figurent pas dans les textes internationaux prohibitionnistes.
On connaîtra certes des prohibitions de l’alcool, comme aux États-Unis dans les années 1920, dont le résultat catastrophique contraindra les autorités à y mettre fin. En France, comme dans d’autres pays d’Europe, les ravages de l’alcool ont pu être contenus - notamment par la loi Évin limitant la publicité publique - et les campagnes contre l’usage du tabac ont quelque peu réduit la consommation.