Documentation sociale

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Alzheimer Jeunes : mieux connaître pour mieux accompagner

Article de Alexandra Marquet, Adeline Rollin, Bruno Dubois, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 8, août 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Jeune, Symptôme, Diagnostic, Éthique, Témoignage, Soutien psychologique, Habitat collectif, EHPAD, Souffrance psychique, Aidant familial, Repos, Accompagnement, Adaptation, Prise en charge, Pluridisciplinarité, Lien social, Handicap, Génétique, Exclusion sociale, Trisomie, Stéréotype

ERRANCE ET DOUBLE PEINE. Lorsque la mémoire flanche, les aînés pensent immédiatement et avec angoisse à la maladie d'Alzheimer. Pour les plus jeunes, cette maladie neurodégénérative n'est pas un sujet d'inquiétude, dans l'immédiat en tout cas. Réalité mal connue, elle touche pourtant plus de 55 000 personnes de moins de 65 ans, soit près de 6 % de la totalité des malades. Chez eux, les difficultés à trouver des mots ou les troubles du langage sont les premiers symptômes. Le réflexe consiste à attribuer ces troubles à un burn-out ou à une dépression. Souvent, le médecin généraliste renvoie vers un accompagnement psychologique. C'est seulement après une longue errance qu'un neurologue finit par poser le diagnostic... et un pronostic qui laissent place à la souffrance. C'est la double peine pour des personnes encore en activité professionnelle, ayant parfois des enfants en bas âge. Pour les proches, c'est une réelle mise à l'épreuve avec un quotidien totalement bouleversé.
APRES LE DIAGNOSTIC, LE DESERT ? En France, des efforts ont été engagés autour du pronostic précoce... Face à des manifestations cliniques atypiques et aux sévérités des troubles, une prise en charge spécifique doit être déployée. Vers qui se tourner ? Sachant que ce public est freiné par des barrières d'âge en Ehpad, en particulier quand le maintien à domicile devient impossible. Face à une pathologie qui progresse très vite, il est nécessaire d'être bien entouré à domicile comme en institution. En France, ce n'est qu'en 2015 que le premier établissement dédié a ouvert ses portes, à Cesson, en Seine-et-Marne. Il s'agit d'une structure portée par une association spécialisée dans le handicap. Pour cette pathologie qui touche un public jeune, les professionnels à la frontière entre le handicap et la gérontologie ne sont pas de trop pour faire face à la sévérité des symptômes. Face à l'inéquation entre cette forme de pathologie et un encadrement inadapté, les expérimentations se sont développées. Elles démontrent toute l'importance de l'accompagnement médico-social et non médicamenteux. (...)
QUAND UN MOT BLESSE. A l'heure où la société affiche un âgisme assumé et où les préjugés autour de la maladie d'Alzheimer ne sont plus à démontrer, certaines voix s'élèvent pour que les experts et professionnels de terrain changent de discours et cessent d'employer le terme de "démence" qui renvoie à la vieillesse et à la déchéance. Pour les malades jeunes, ce mot stigmatisant blesse. Ce n'est pas qu'une question de vocabulaire, mais de dignité pour les personnes atteintes de troubles cognitifs et leurs proches, qui veulent continuer à vivre le plus normalement possible, sans être montrés du doigt.

L'enfance en exil

Article de Marie Poinsot, Chloé Créoff, Daniel Senovilla Hernández, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1333, avril-juin 2021, pp. 7-197.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Enfant, Mineur non accompagné, Vocabulaire, Recherche, Méthodologie, ASE, Rôle social, Activité culturelle, Discrimination, Âge, Adulte en difficulté, Hébergement temporaire, Socialisation, Éducation spécialisée, Accompagnement, Prise en charge, Traumatisme, Souffrance psychique, Exil, Musée, Cinéma, Centre Bernanos, Centre Primo Levi

L’histoire des mobilités juvéniles hors du cadre familial ne date pas d’hier. Le ramoneur savoyard, la domestiques de ferme ou le mineur polonais, la gouvernante anglaise, l’élève boursier de l’empire colonial, l’enfant réunionnais transplanté en Creuse, et plus tragiquement les captifs de la traite transatlantique, les rescapés du génocide arménien, de la Retirada ou de la Shoah, et tous ceux jetés sur les routes par conflits illustrent cette mosaïque de l’enfance en exil à laquelle les collections du Musée national de l’histoire de l’immigration s’attachent à reconstruire une histoire singulière. Les recherches qui accompagnent cette patrimonialisation ouvrent désormais un chantier sur l’histoire des enfants en migration dont la revue Hommes & Migrations espère constituer un jalon.

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“Il y a des murs idéologiques invisibles”

Article de Brigitte Bègue, Philippe Chavaroche

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3208, 7 mai 2021, pp. 32-33.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Travail social, Accompagnement, Personne handicapée, Souffrance psychique, Intégration, Soin, Conditions de travail, Usure professionnelle, Salarié, Violence, Usager, Psychiatrie, Adulte, Prise en charge, Clinique privée, Prison, Établissement social et médicosocial

Le secteur médico-social est-il menacé dans sa mission d’accompagnement des personnes gravement handicapées mentales ? Assujetti à la performance, à l’inclusion, il s’éloigne de plus en plus du soin clinique. Au détriment du sujet et des professionnels qui s’épuisent.

Impact de la pandémie sur les étudiants

Article de Richard Pougnet, Laura Semeraro, Gaëtan Lecallo, et al.

Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 271, mai 2021, pp. 16-18.

Mots clés : Santé-Santé publique, Souffrance psychique, Prise en charge, Vulnérabilité, Étudiant, Santé mentale, Crise, Épidémie, Bien-être, Épidémiologie

La société française a pris conscience de la détresse des étudiants, au point de mettre en place des systèmes dédiés à leur santé mentale. Afin d'éviter toute confusion, il est important de qualifier la santé mentale des étudiants et de proposer des pistes pour comprendre pourquoi il s’agit d’une population vulnérable face à la crise sanitaire.

Prévenir la crise suicidaire et le suicide

Article de Vincent Jardon, Elise Cleva, Stéphanie Decoster, et al.

Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 270, avril 2021, pp. 29-31.

Mots clés : Santé-Santé publique, Suicide, Psychopathologie, Souffrance psychique, Passage à l'acte, Prévention, Prise en charge, Vulnérabilité, Relation soignant-soigné, Accompagnement, Isolement, Traitement médical, Média

Le suicide n’est pas l’issue inéluctable de la crise suicidaire. Les personnes concernées sont le plus souvent sensibles aux actions de prévention, qui peuvent éviter les passages à l’acte autodestructeurs. La prévention de la crise suicidaire et du suicide nécessite l’implication des professionnels de santé. Elle est également l’affaire de tous.

Prises en charge des crises suicidaires et des suicidants

Article de Vincent Jardon, Sandrine Colin, Alexia Lamotte, et al.

Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 270, avril 2021, pp. 24-28.

Mots clés : Santé-Santé publique, Suicide, Psychopathologie, Souffrance psychique, Passage à l'acte, Prévention, Évaluation, Risque, Prise en charge, Vulnérabilité, Relation soignant-soigné, Accueil, Écoute, Accompagnement

Savoir évaluer le risque suicidaire des personnes en crise, savoir les orienter, les accueillir, les traiter, veiller sur elles sont les clés de ces prises en charge sanitaires pluridisciplinaires.

Les mineurs non accompagnés : des adolescents venus d'ailleurs, citoyens de demain

Article de Stéphanie Palazzi, Hocine Idir

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 81-94.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Abandon, Accompagnement, Accueil, Adaptation, Adolescent, Bilan de santé, Confiance, Entretien, Exil, Identité sociale, Intégration, Interprétariat, Maltraitance, Migration, Mineur non accompagné, Parole, Pratique professionnelle, Prise en charge, Psychothérapie, Réfugié, Souffrance psychique, Traumatisme, Dispositif

Les mineurs non accompagnés souhaitent avant tout coller à ce qu’ils perçoivent comme la demande de l’autre, qu’il s’agisse de ceux qui mandatent au pays ou des éducateurs du pays d’accueil. Cela rend difficile tout travail d’élaboration psychique qui imposerait de baisser la garde. Cette contribution expose le dispositif proposé par une consultation hospitalière transculturelle dite de deuxième ligne aux mineurs non accompagnés. La première rencontre est structurée de façon à permettre au jeune qui est reçu de se déprendre des assignations dont les jeunes migrants sont l’objet et de reprendre la parole en son nom. Dans un deuxième temps la psychothérapie permettra au jeune de travailler sur les effets psychiques du parcours migratoire traumatique et sur son histoire dans un mouvement d’aller-retour entre deux temps et deux cultures, avant de s’engager dans la construction d’une identité d’avenir.

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“L’addiction est niée, les affects aussi”

Article de Brigitte Bègue, Pierre Gaudriault

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3192, 15 janvier 2021, pp. 38-39.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Psychothérapie, Addiction, Alcool, Drogue, Déni, Souffrance psychique, Prise en charge, CSAPA

Au lieu de faciliter l’expression de soi, les conduites addictives l’occultent. Au point que l’ennemi n’est pas le produit psychotoxique, mais la partie de soi qu’il faut faire taire. Et si l’acceptation d’un travail psychothérapeutique était un antidote à l’addiction ?

Les mondes perdus au Musée d’art et d’histoire de l’hôpital Sainte-Anne à Paris (MAHHSA). Souffrance psychique et médicalisation de l’existence

Article de Corinne Baujard

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 72, décembre 2020, pp. XV-XXVI.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Souffrance psychique, Musée, Hôpital, Prise en charge, Esthétique, Émotion, Soin, Art-thérapie

Cet article est le fruit d’une réflexion personnelle sur la manière de changer le regard sur la souffrance psychique dont l’existence se trouve médicalisée. De plus en plus de personnes éprouvent des tourments, des blessures, qui nécessitent la prise en charge par la société. Aujourd’hui, la pratique du soin au musée à des fins de rétablissement se médicalise autour des expériences esthétiques à l’hôpital. Comment la pratique de visite artistique au musée peut-elle contribuer au rétablissement personnel ? La médiation muséale par le biais d’une expérience artistique peut-elle restaurer une estime de soi ? Une démarche anthropologique menée lors de l’exposition « Les mondes perdus » Unica Zürn, organisée au Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne (MAHHSA) du 31 janvier au 31 mai 2020, a été l’occasion d’un accès à la souffrance psychique, d’ouvrir de nouvelles voies de recherche sur la pratique du soin au musée, de comprendre l’émotion esthétique qu’elle fait naître chez le visiteur.

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Une écoute clinique "nomade" des sujets migrants précaires

Article de Louise Roux, Gaia Barbieri

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 129- 140.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accès aux soins, Approche clinique, Écoute, Exil, Groupe de parole, Institution, Migration, Nomadisme, Politique sociale, Posture professionnelle, Précarité, Prise en charge, Psychologie, Recherche, Santé mentale, Souffrance psychique, Témoignage, Vie institutionnelle, Vulnérabilité

Cet article interroge les conditions de possibilité des cliniques de l’exil dans le contexte politique contemporain vectorisé par une logique néolibérale. Les politiques publiques ne cessent de précariser les institutions du soin psychique, réduisant notamment les possibilités d’accès aux soins pour les sujets migrants. La réponse des cliniciens face à un tel mépris de leur travail semble aller dans le sens d’une multiplicité de « bricolages institutionnels », valorisant le groupe et les pratiques « marginales ». La prise en compte d’un dispositif d’écoute que les auteures ont mis en place ensemble, dans le cadre de leurs recherches en psychologie clinique, auprès de lieux de vie occupés par des collectifs de sujets exilés, sera le point d’appui pour réfléchir au « bricolage » groupal d’une écoute clinique « nomade ».

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