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En cette période de pandémie, les soignants de ville sont directement concernés par la détresse mentale ou sociale des étudiants. En plus des services de santé universitaires, des psychologues, par l’intermédiaire d’associations, des assistantes sociales, des médecins et des infirmiers sont à l’écoute des jeunes pour les situations individuelles, mais parfois aussi pour celles de groupes. Autant d’accès à la santé à proposer aux étudiants en souffrance ainsi qu’à leur famille.
Les services de santé universitaires accueillent les étudiants depuis de nombreuses années. En cette période de crise sanitaire si particulière, ils prennent activement soin de la santé de leur population, y compris au niveau psychologique. Les compétences infirmières sont ici essentielles.
Les étudiants en santé ont vécu différemment cette première année de pandémie de Covid-19. Certains se sont portés volontaires pour soutenir les services en tension. Ils se sont inquiétés de savoir si leurs formations seraient assurées, particulièrement pour les gestes techniques.
Article de Richard Pougnet, Laura Semeraro, Gaëtan Lecallo, et al.
Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 271, mai 2021, pp. 16-18.
Mots clés : Santé-Santé publique, Souffrance psychique, Prise en charge, Vulnérabilité, Étudiant, Santé mentale, Crise, Épidémie, Bien-être, Épidémiologie
La société française a pris conscience de la détresse des étudiants, au point de mettre en place des systèmes dédiés à leur santé mentale. Afin d'éviter toute confusion, il est important de qualifier la santé mentale des étudiants et de proposer des pistes pour comprendre pourquoi il s’agit d’une population vulnérable face à la crise sanitaire.
Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 269, mars 2021, pp. 28-29.
Mots clés : Santé-Santé publique, Éducation à la santé, Accompagnement, Santé mentale, Schizophrénie, Psychiatrie
Longtemps absents dans l’offre de soins en psychiatrie, les programmes d’éducation thérapeutique destinés aux patients atteints d’une pathologie mentale ont fait leur apparition dans les années 1980, principalement pour la schizophrénie ou les troubles bipolaires.
Paru dans la revue Soins cadres, vol. 30, n° 125, février 2021, pp. 13-50.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé mentale, Relation soignant-soigné, Analyse institutionnelle, Accès aux soins, Santé, Usager, Infirmier, Partenariat
Soyons naïfs : étonnons-nous de constater que la démocratie sanitaire, ou démocratie en santé, a eu besoin d’un arsenal juridique pour s’imposer en France. Étonnons-nous que des associations de patients, les malades porteurs du virus de l’immunodéficience humaine parmi les premiers, aient eu besoin d’exercer un lobbying actif pour faire entendre leur voix, faire reconnaître leurs droits. Étonnons-nous encore que le patient au fond de son lit d’hôpital, porteur d’une maladie chronique qu’il vit au quotidien, ne soit pas d’emblée considéré par les soignants comme un partenaire précieux dans les décisions concernant sa prise en charge. Ces soignants qui peuvent eux-mêmes se retrouver dans un lit d’hôpital un jour, qui sont, pour certains, porteurs de maladies chroniques. Que se passe-t-il pour que le statut de malade introduise une telle dissymétrie dans la relation ?
- S’engager individuellement et collectivement
page 13, Anne-Marie Lagadec
- Démocratie en santé, une abstraction en temps de crise ?
pages 14-17, Alexandre Biosse Duplan
- Pour l’an III de la démocratie sanitaire ?
pages 18-21, Olivier Dupuy
- Le patient, un collaborateur privilégié ?
pages 22-24, Francis Mangeonjean
- La démocratie sanitaire, place des usagers dans la formation initiale en soins infirmiers
pages 25-28, Christine Le Bris-Benahim, Dominique Yven
- Les patients partenaires dans le développement de la démocratie en santé
pages 29-31, Bernard Denis, Laurence Cimar
- La contribution des associations de patients et d’usagers à la démocratie sanitaire
pages 32-34, Madeleine Akrich, Vololona Rabeharisoa
- Les professionnels du soin et les savoirs issus de l’expérience des patients
pages 35-38, Ève Gardien
- L’usager partenaire et l’expérience patient, leviers d’analyse coopérative et écosystémique des organisations
pages 39-42, Alexandre Berkesse, Mireille Massot, Cathie Simonet, Pascal Jarno, Mélanie Besnier
- La démocratie en santé au sein de l’hôpital
pages 47-49, Anne-Marie Lagadec, Gérard Champion, Marie Laurent-Daspas, Patrick Méchain, Virginie Crauste, Marie Laure Pascal
Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social, n° 6, novembre-décembre 2020, pp. 1155-1164.
Mots clés : Santé-Santé publique, Droits des usagers, Établissement social et médicosocial, Épidémie, Crise, Santé mentale, Psychiatrie, Droit de visite, Malade, Télémédecine
Le temps de la crise permet d'expérimenter et de développer des réformes en germe. La manière dont l'accès aux soins des patients en psychiatrie et leur continuité sont assurés en est le témoin : le recours aux structures ambulatoires et à la télésanté sont renforcés et la coopération entre les différents acteurs consolidée. Mais le temps de la crise révèle aussi les faiblesses d'un système : la garantie du respect des droits du patient hospitalisé - qu'il s'agisse de la liberté d'aller et venir ou de ses droits durant le séjour - témoigne d'une exacerbation des difficultés rencontrées en période normale.
Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 179, décembre 2020, pp. 34-35.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé mentale, Risques psychosociaux, Souffrance psychique, Profession médicale, Équipe soignante, Épidémie, Soutien psychologique, Conditions de travail
La santé mentale des professionnels de santé est mise à l’épreuve depuis le début de l’épidémie. Une période qui accentue des vulnérabilités déjà observées.
Article de Héléna Revil, Philippe Warin, Fanny Richard, et al.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 261-297.
Mots clés : Santé-Santé publique, Accès aux soins, Non-recours, Assurance maladie, Enquête, Accès aux droits, Santé mentale, Relation soignant-soigné
La collaboration entre l’Assurance maladie et l’Observatoire des non-recours aux droits et services (ODENORE) sur le non-recours aux droits, le renoncement et l’accès aux soins a vu le jour il y a plusieurs années, sous l’impulsion de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) du Gard. C’est dans ce département qu’est né le Baromètre du renoncement aux soins (BRS) couplant deux volets : une enquête par questionnaire et une par entretiens qualitatifs. L’enquête qualitative a été mise en œuvre en 2014 dans le Gard et, en 2015, dans les autres départements du Languedoc-Roussillon, permettant de construire un corpus d’environ 400 entretiens. Le volet quantitatif a, pour sa part, été déployé dans tous les départements de France métropolitaine via les caisses primaires entre 2014 et 2018. Au final, 158 399 questionnaires ont été passés auprès de personnes affiliées au régime général de l’Assurance maladie obligatoire qui se sont rendues dans une CPAM ou dans des structures partenaires de la démarche du BRS durant les périodes d’enquête.
La maladie rénale chronique est une maladie somatique grave qui se caractérise par la diminution du fonctionnement des reins. Le travail proposé a pour objectif de réfléchir au vécu psychique du couple quand l’un des deux souffre d’une telle maladie. Qu’en est-il notamment de la place du traitement pour le conjoint ? Il s’agit dans ce texte de s’intéresser à l’amélioration de la prise en charge des personnes malades, mais aussi des proches et plus particulièrement des conjoints. La méthodologie est là qualitative et fait suite à des suivis psychothérapeutiques de conjoints de malades atteints d’une maladie rénale chronique mais aussi de malades eux-mêmes abordant la question de leur couple. Rendre les soins psychiques plus accessibles aux conjoints devient un enjeu majeur de nos dispositifs de soins au sein des services hospitaliers.