Documentation sociale

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Réponses 21 à 30 sur un total de 98

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Accepter d'être potentiellement un fusible... ou préférer cultiver des postures nuisibles

Article de Jean Louis Deshaies, Catherine Colombo, Céline Boussié, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 500-503, mars-avril 2018, pp. 253-280.

Mots clés : Travail social : Établissements, Directeur d'établissement, Conflit, Hiérarchie, Implication personnelle, Reconnaissance, Signalement, Valeur, Responsabilité, Équipe, Violence institutionnelle, Conseil de la vie sociale

Si les injonctions se font de plus en plus pressantes, cela ne change en rien les fondamentaux de la fonction de directeur qui est aussi d'accepter d'être le fusible pour peu que l'on soit guidé. Je vais ici m'appuyer sur des constats qui démontrent que le courage est une vertu salutaire qui porte davantage ses fruits dans la durée, que les comportements les plus fréquents, où l'on ouvre le parapluie en permanence, où l'on rejette les responsabilités sur les autres en se renvoyant sans cesse la balle...

Des usagers acteurs de l'évaluation interne

Article de Vincent Lola

Paru dans la revue Direction(s), n° 163, avril 2018, pp. 16-18.

Mots clés : Travail social : Établissements, Évaluation, Établissement social et médicosocial, Usager, Droits des usagers, Participation, Organisation, Conseil de la vie sociale, Entretien, Méthode, Pas de Calais, Berck-sur-mer

Instaurée dans le cadre de l'évaluation interne de ses établissements et services, la méthode de l'usager traceur vient d'être pérennisée par le pôle médico-social de la Fondation Hopale. Son but ? Donner la parole aux personnes accueillies et les faire directement participer à l'amélioration de l'organisation.

Participation et droits des usagers : quelle réalité ?

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Yves Cougoule, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 13, janvier-février 2018, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement, Droits des usagers, Participation, Projet d'établissement, Établissement social et médicosocial, Vulnérabilité, EHPAD, Usager, Citoyenneté, Dignité, Accueil, Bientraitance, Conseil de la vie sociale, Culture, Livret d'accueil, Règlement intérieur, Inclusion

La participation est au coeur de l'accompagnement. Tout est d'ailleurs fait pour que la participation et les droits des usagers soient mis en oeuvre au travers du projet d'établissement, du livret d'accueil, du règlement intérieur, du projet d'accueil personnalisé, du conseil de vie sociale. Les personnes vivant en établissements médico-sociaux, qu'elles soient âgées ou en situation de handicap, sont des citoyens à part entière. L'unanimité est de mise... Qui pourrait penser ou dire le contraire ? Or, force est de constater que, sur le terrain, cette participation se heurte à de nombreux freins. Ce qui n'est pas toujours facile quand les personnes ne parlent pas ou quand elles souffrent de troubles cognitifs. Le décryptage, l'écoute, l'observation, les échanges sont alors nécessaires pour justement favoriser un accompagnement basé sur la participation des personnes vulnérables. Si le secteur du handicap est depuis longtemps engagé dans cette voie, poussé par l'investissement des familles, les EHPAD accueillent de plus en plus de seniors très âgés, en perte d'autonomie, qui souffrent de poly-pathologies. Dans ces cas, la participation constitue un vrai défi... qui est toutefois surmontable comme le prouvent les initiatives menées sur le territoire. Reste que la collectivité si pesante doit et fait désormais place au Je, à l'individualité avec la volonté d'une co-élaboration, d'une coconstruction. C'est au quotidien que la participation et les droits doivent s'affirmer, soutenus par vous, professionnels, pleinement engagés dans cette politique coopérative.

De l'insertion à l'exclusion : le cas des centres d'hébergement et de réinsertion sociale

Livre de Claire Fleury Gorkowski, édité par l'Harmattan, publié en 2018.

Mots clés : Lien social-Précarité, CHRS, Exclusion sociale, Réinsertion sociale, Fin de la prise en charge, Stigmatisation, Travailleur social, Souffrance psychique, Usure professionnelle, Projet d'établissement, Accompagnement social, Échec, Analyse de la pratique, Comportement, Conseil de la vie sociale, Sortie, Exclusion institutionnelle

Cet ouvrage tente de mettre en exergue les mécanismes pouvant conduire à l'exclusion de personnes hébergées en centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). A partir d'un constat de terrain professionnel, l'auteure va mener une recherche pour comprendre ce qui se joue dans l'exclusion des personnes en CHRS. Ce processus est en effet antinomique par rapport à la mission de "réinsertion" visée par ce type de structure.
Selon la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques, presque un tiers des personnes quittent ce dispositif sans trouver une solution stable. Ces personnes sont parties d'elles-mêmes ou ont été exclues pour des raisons de comportement ou de non-respect des règles. Cet état de fait rejoint le constat effectué sur le terrain. C'est à partir de la souffrance des professionnels, en lien avec le fonctionnement institutionnel et les comportements des personnes hébergées qui mettent en échec l'accompagnement social, que l'auteure va tenter de comprendre le processus de stigmatisation et d'exclusion.
La publication de cette étude consiste pour l'auteure à faire partager son expérience professionnelle et de montrer comment certaines logiques actuelles dans le travail social peuvent rejoindre sur plusieurs points d'autres champs professionnels.

Etude qualitative sur l'accompagnement socio-éducatif effectué dans les foyers de jeunes travailleurs (FJT)

Article de Ariane Alberghini, Juliette Baronnet, Alice Best, et al.

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 223, juillet-septembre 2017, pp. 4-130.

Mots clés : Territoire-Logement, FJT, Jeune, Jeune en difficulté, Jeune travailleur, Accueil, Mixité sociale, Équipe, Équipe éducative, Travailleur social, Accompagnement, Contrat, Travail social individualisé, Action collective, Autonomie, Logement, Insertion professionnelle, Implication personnelle, Participation, Activité, Conseil de la vie sociale, Environnement, Territoire, Partenariat

Dans un contexte de fortes pressions sur le secteur de l’hébergement et du logement, le modèle spécifique des FJT est aujourd’hui régulièrement bousculé et la tentation est grande de le réduire à sa fonction « logement ». Dans le même temps, les FJT doivent faire face aux transformations de la jeunesse et aux difficultés auxquels celle-ci se trouve confrontée : l’allongement du temps de la jeunesse est concomitant d’une insertion professionnelle plus longue et moins directe, de décohabitations parentales plus tardives et moins définitives, de difficultés financières qui mettent à mal les capacités des jeunes à prendre leur indépendance et renforcent leurs incertitudes quant aux choix professionnels et familiaux. Dans ce contexte de profonds bouleversements des schémas habituels, « les repères classiques de l’entrée dans la vie adulte (études, insertion professionnelle, mise en couple, fondation d’une famille, accès à la propriété…) ne sont plus les signes avérés d’une stabilité et d’une réussite sociale » .
Ces constats ne sont pas nouveaux mais ils continuent d’interroger fortement les FJT dans leur fonctionnement et leur vocation, avec la nécessité de s’adapter quasi continuellement à des situations et des parcours pour le moins instables.
C’est pourquoi la CNAF, financeur de la prestation socio-éducative des FJT, a souhaité à travers cette étude mieux rendre compte de leur spécificité et in fine de leur plus-value en matière d’accompagnement des jeunes vers l’autonomie. Cela nécessitait d’une part, de mieux qualifier l’accompagnement proposé au sein des FJT qui souffre aujourd’hui d’un manque de lisibilité. D’autre part, cela demandait de mesurer l’adéquation de cet accompagnement aux besoins des jeunes logés, en appréhendant leurs parcours antérieurs, leurs difficultés et leurs ressources, leurs besoins et leurs attentes au regard du logement, mais aussi plus largement de l’emploi, de la vie sociale et familiale.

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Construire les politiques sociales avec les personnes accompagnées : la participation en attente d’un modèle d’intervention collective

Article de Cyprien Avenel

Paru dans la revue Vie sociale, n° 19, septembre 2017, pp. 51-71.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Participation, Citoyenneté, Usager, Lien social, Conseil de la vie sociale

Cet article vise à discuter la place qui est faite aux personnes accompagnées dans la conception et la mise en œuvre des politiques d’action sociale et médico-sociales. La contribution des populations concernées à l’élaboration et à la conduite de l’action publique est dorénavant considérée comme un enjeu incontournable pour améliorer leur condition et plus globalement la cohésion sociale. Ce thème rejoint la question plus générale de la participation des citoyens aux affaires de la cité, en tant que celle-ci est envisagée comme un facteur de développement de la démocratie. La plupart des travaux montrent que de nombreuses initiatives et expériences de participation se développent dans les territoires permettant d’amorcer des dynamiques significatives pour les personnes accompagnées, mais en même temps il subsiste un écart non négligeable entre les objectifs poursuivis et les effets constatés. Les bénéfices et les limites de la mise en œuvre d’une participation réelle des personnes accompagnées sont, dans cet article, explicités et débattus.

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Les nouvelles formes de participation des personnes accompagnées dans les instances de gouvernance et dans les formations

Article de Marcel Jaeger

Paru dans la revue Vie sociale, n° 19, septembre 2017, pp. 15-25.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Participation, Usager, Groupe d'appartenance, Conseil de la vie sociale, Citoyenneté, ANESM, HCTS, Loi 2002-2 du 2 janvier 2002, Loi 2005-102 du 11 février 2005, Loi 2014-366 du 24 mars 2014

Le législateur a donné, en 2002 et en 2005, une place centrale à la participation sociale : elle est devenue une exigence majeure, qui vise la réalisation complète des droits des « usagers », en attendant l’exercice abouti d’une citoyenneté pleine et entière, mais qui, dans le même temps, renvoie à une autre logique que celle du simple respect de normes juridiques. Ainsi, l’application des obligations règlementaires en matière de participation dans la vie des établissements et services sociaux et médico-sociaux n’est qu’une étape. Pour le Haut Conseil du travail social, il importe d’aller plus loin, en permettant la participation des personnes accompagnées aux instances de gouvernance et à la formation des travailleurs sociaux.

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Vous avez dit participation ? Apports de l’approche centrée sur le dpa-pc sur cette question

Article de Claire Jouffray, Catherine Etienne

Paru dans la revue Vie sociale, n° 19, septembre 2017, pp. 107-125.

Mots clés : Travail social : Métiers, Exclusion sociale, Usager, Participation, Concept, Empowerment, Conseil de la vie sociale, Établissement social et médicosocial, Méthodologie, Développement, Loi 2002-2 du 2 janvier 2002, Loi 2014-173 du 21 février 2014

On assiste depuis plusieurs années à une montée en puissance du terme de « participation » dans le champ de l’action sociale et médico-sociale, du moins dans les discours. Pour autant cette participation peine à se traduire dans les actes. Notre objectif est d’essayer de comprendre pourquoi il y a ce décalage et de voir en quoi l’appel à la participation vient bousculer les actuelles pratiques sociales et interroger les rapports travailleurs sociaux-personnes accompagnées. Nous explorons dans un premier temps cette notion de participation, pour voir ensuite comment elle peut se traduire au niveau méthodologique en prenant appui sur l’approche centrée sur le développement du pouvoir d’agir des personnes et des collectifs. Puis nous examinons les ressemblances et les différences entre approche centrée sur le développement du pouvoir d’agir et les concepts et méthodes de l’empowerment, tels que le Community organizing. Nous concluons notre propos par l’intérêt que peut avoir l’approche centrée sur le développement du pouvoir d’agir quant à la question de l’augmentation du pouvoir des personnes accompagnées.

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Quelle place pour les familles en institution ?

Article de Stella Choque

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 10, juillet-août 2017, pp. 21-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Famille, Relation famille-institution, Vieillissement, Handicap, Établissement pour personnes âgées, Isolement, Usager, Conseil de la vie sociale

L'isolement des personnes âgées est souvent associé à la solitude à domicile. Or, la collectivité n'est pas épargnée même si certaines tentent d'ignorer une réalité : la solitude des personnes âgées vivant en institution ou peut-on être seul entouré d'une centaine de personnes ? Face à cette situation, des solutions existent, encore faut-il accepter de donner de la place aux familles, ouvrir les établissements aux animaux ou aux animations avec comme objectif : la création d'un lieu de vie et non un lieu de soin.

La citoyenneté pour tous en marche

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Anne Sangiani, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 7, janvier-février 2017, pp. 7-18.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Grand âge-Vieillissement, Citoyenneté, Personne handicapée, Personne âgée, Dépendance, Handicap, Établissement social et médicosocial, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Conseil de la vie sociale, Accompagnement, Droits des usagers, Vie quotidienne, Inclusion, Vulnérabilité, Empowerment, ANESM (Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux)

Dans le secteur du handicap, la citoyenneté des usagers fait partie de la culture professionnelle, contrairement dans les EHPAD où la culture hospitalière règne encore. Pourtant l'inclusion citoyenne est portée par les textes législatifs (lois de 2002 et 2005) et les recommandations des bonnes pratiques professionnelles de l'ANESM. Malgré des progrès réalisés, des efforts restent encore à faire.