Documentation sociale

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La charte des bonnes pratiques de la Médiation Animale (MA)

Article de Didier Vernay

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 14, novembre 2021, pp. 133-142.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Médiation, Animal, Formation professionnelle, Pratique professionnelle, Déontologie, Règle, Relation internationale, Éthique, Pluridisciplinarité, Groupe d'étude et de recherche sur la mediation animale, IAHAIO, Groupe de recherche et d'étude sur la thérapie facilitée par l'animal

En 2010, la rédaction par un groupe de travail pluridisciplinaire soutenu par la Fondation Adrienne et Pierre Sommer, d’une Charte des Bonnes Pratiques de la MA est venue combler l’absence de cadre déontologiques de ces pratiques émergeantes. La présentation de cette charte en 2010 au congrès de l’IAHAIO (Stockholm) nous a permis de constater que la recherche de cadres déontologiques et éthiques étaient largement partagés internationalement. La charte sera amenée à évoluer pour prendre en compte l’apparition de formations reconnue professionnalisantes.

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Vocabulaire de la co-construction

Livre de Michel Foudriat, Christophe Leyrie, édité par ESF, publié en 2021.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Participation, Vocabulaire, Non-violence, Conflit, Écoute, Empowerment, Implication personnelle, Éthique, Évaluation, Changement social, Groupe, Interaction, Partenariat, Projet, Réseau, Approche systémique

La problématique de la co-construction s'est imposée, surtout à partir des années 2015, comme une référence dans différents champs disciplinaires (le travail social, les sciences de l'éducation, les sciences politiques, les sciences de gestion, etc.) mais aussi dans différents domaines d'application (l'élaboration des projets, la conception des politiques publiques ou des politiques territoriales, etc.).
Effet de mode ou esquisse d'un tournant paradigmatique prolongeant le tournant participatif de la fin des années 1990, l'usage actuel du terme de co-construction est inflationniste depuis quelques années et se caractérise par une absence de définition précise. Ce double constat peut conduire à des incompréhensions, des malentendus ou des confusions.
La problématique de la co-construction mérite une clarification conceptuelle : c'est le but de cet ouvrage. Celui-ci vise à expliciter différentes approches du concept de co-construction. Il a pour objectif d'aider et d'accompagner le lecteur dans une compréhension des différentes dimensions de la co-construction.
Les quarante-cinq notices constituent une référence pour tous les acteurs, professionnels, consultants, chercheurs, étudiants, citoyens qui sont sensibles à une telle problématique ou qui cherchent à comprendre des processus qu'ils animent ou dans lesquels ils sont engagés à un titre ou à un autre.

Secret professionnel : entre confiance & responsabilité

Article de Alexandra Marquet, Antoine Guillet, Christophe Pelletier, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 9, septembre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement de la personne et identité, Secret professionnel, Confiance, Responsabilité, Aide à domicile, Communication, Formation, Partage d'informations, Reconnaissance, Éthique, Loi, Posture professionnelle, DEAES, Assistant de vie aux familles, Vie privée, Respect, Équipe soignante, Intimité, Analyse de la pratique, Milieu rural, Distance, Technicien de l'intervention sociale et familiale, Protection de l'enfance, Personne âgée, Violence, Signalement

SECRET PROFESSIONNEL. Derrière ces mots, se cachent des droits et des devoirs. Si dans l'inconscient collectif, le médecin est placé tout en haut de cette pyramide, qui se doute que les aides à domicile sont, elles aussi, soumises au secret professionnel ? Et pourtant, depuis la loi du 26 janvier 2016, l'obligation pénale venue du sanitaire a été étendue aux professionnels du secteur social et médico-social. Ce cadre strict de travail, encore trop méconnu, renvoie à une responsabilité individuelle où chaque situation est particulière. Dans un quotidien de solitude, les aides à domicile communiquent par téléphone ou par écrit. Ils parlent à leurs collègues, à leur direction, parfois à d'autres professionnels croisés au détour d'une intervention, mais aussi et surtout aux usagers. Pèsent-ils pour autant chaque mot prononcé ? Quand une personne aidée demande des nouvelles de sa voisine ou de sa cousine suivie par le même organisme, le professionnel avoue-t-il qu'il ne peut pas répondre à cette question si anodine ?
PARTAGE D'INFORMATIONS : SUJET SENSIBLE. Continuité des soins, liste de professionnels autorisés avec un périmètre bien défini, accord préalable et consentement , autant d'éléments définis par la loi, mais qui peuvent être vite oubliés... ou qui ne sont pas suffisamment acquis. Ces restrictions entravent-elles la coordination ? Le partage est vécu par certains comme essentiel pour un accompagnement adapté et coordonné. Reste que des responsables de service à domicile choisissent de taire des informations sur les pathologies des usagers, par exemple, pour éviter tout préjugé. Avoir ou non suffisamment d'information : une injonction paradoxale devenue une réalité pour tout un secteur. L'ultime paradoxe réside dans ce que les aides à domicile sont souvent mises à l'écart des formations dédiées à ce texte réglementaire ; les sensibilisations restent encore trop parcellaires. Dans la pratique, sans protocole, ils devront savoir se taire, ne pas "dire", dans certains cas bien particuliers. La loi prévoit des exceptions où le professionnel devra rompre ce secret pour protéger une personne vulnérable. L'analyse fine soumise à une obligation de signalement repose sur leurs épaules parfois frêles.
FORMER, SENSIBILISER ET EXPLIQUER. Mais pour s'approprier cette notion, encore faut-il que les postures soient appréhendées dès les formations initiales. Car oui, ces professionnels du quotidien sont exposés, en intervenant au cœur de l'intimité. Des secrets sont échangés, quand la relation de confiance se noue. Des informations implicites ou des silences sont parfois relevés par les professionnels, qui s'en trouvent démunis. Si la diffusion des informations est désormais réglementée, l'enjeu de la professionnalisation du secteur est d'apprendre à communiquer dans un exercice complexe qui relève parfois de l'équilibrisme.
RECONNAISSANCE DU SECTEUR. A l'heure où de nombreuses personnes vulnérables sont isolées, la parole est parfois un luxe, un moment tant attendu. Alors comment ne pas commettre d'impair et ne pas tomber dans l'éthique du commérage pour des professionnels acteurs et spectateurs de l'intimité ? En zone rurale, parler c'est tisser du lien. Le secret est encore plus difficile à respecter et, pourtant, plus nécessaire encore. Finalement, il est une reconnaissance du métier et de son exigence dans la théorie. Reste à le rendre public dans la pratique, à communiquer pour que ces "petits" métiers (re)trouvent enfin leur titre de noblesse.

L’étrange gravité du sexe

Article de Martin Legros, Clotilde Leguil, Raja Halwani, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 151, juillet-août 2021, pp. 52-71.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Éthique, Intimité, Féminisme, Plaisir, Prostitution, Addiction

Nous vivons une drôle d’époque du point de vue des mœurs. D’un côté, avec les applications de rencontre, la mode des sex friends et des plans cul, le succès des conseils des sexperts, nous n’avons jamais été aussi près d’une démystification de l’érotisme qui facilite sa consommation effrénée. De l’autre, avec le phénomène #metoo mais aussi la publication de livres comme La Familia Grande de Camille Kouchner, une prise de conscience de la violence de la domination masculine est en cours, qui empêche de prendre l’acte sexuel à la légère. Alors, voulons-nous tout à la fois plus de liberté et plus d’éthique au lit ? Est-ce seulement possible ?
> Pour le comprendre, rien de tel que d’écouter quelques histoires vraies d’hommes et de femmes, gay ou hétéro, dont la vie a été profondément modifiée par certains rapports sexuels. La philosophe et psychanalyste Clotilde Leguil, autrice de Céder n’est pas consentir, en donne sa lecture.
> Dans les universités américaines, l’éthique sexuelle est devenue une discipline à part entière. Nous avons interrogé l’un de ses représentants, Raja Halwani, dont les travaux portent sur le mariage et sur les coups d’un soir.
> Si l’on est attentif aux avancées et aux publications féministes, qu’est-ce qu’on fait dans l’intimité ? Les gestes et les paroles qui miment la domination ou la soumission sont-ils à proscrire ? Un article en forme de plaidoyer inquiet, par notre journaliste Ariane Nicolas.
> Ces deux écrivains ont en commun d’avoir mené des expériences extrêmes et de les avoir racontées dans un roman. Emma Becker s’est prostituée dans un bordel de Berlin, Arthur Dreyfus est tombé dans l’addiction sexuelle. Leur dialogue tourne autour de la curieuse fragilité du plaisir.

Sexualité des usagers : vers la fin du tabou ?

Article de Aurélie Vion, Joséphine Sauvaire

Paru dans la revue Direction(s), n° 199, juillet-août 2021, pp. 22-29.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Usager, Établissement social et médicosocial, Intimité, Accompagnement, Prévention, Information sexuelle, Homosexualité, Réfèrent, Handicap, Représentation sociale, Tabou, Assistance sexuelle, Éthique

Autrefois occultée voire carrément interdite, la vie intime des personnes accompagnées par les structures sociales et médico-sociales constitue désormais une liberté fondamentale mieux reconnue. Au-delà du débat sur l'assistance sexuelle qui concentre l'attention médiatique, la mise en oeuvre de ce droit questionne toujours l'organisation institutionnelle, les pratiques et l'éthique professionnelles.

Chargée de mission Lutte contre les discriminations à la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) d'Ile-de-France, Joséphine Sauvaire a réalisé une étude sur l'accompagnement des personnes LGBTIQ dans les structures d'hébergement de la région. Selon elle, l'orientation sexuelle et l'identité de genre mériteraient d'être mieux prises en compte pour améliorer le soutien des personnes accueillies.

Toutes les structures du champ du handicap de la Croix-Rouge française disposent d'un référent Vie intime, affective et sexuelle. Portée au niveau national, la démarche vise à faire évoluer les pratiques. Zoom sur la maison d'accueil spécialisée (MAS) de Lillers dans le Pas-de-Calais.

La maison d'enfant à caractère social (Mecs) La Grande Chaume, à Avallon (Yonne), fait appel aux professionnels formés aux violences sexuelles du groupement associatif Cithéa. Ceux-ci organisent des activités collectives thérapeutiques auprès des jeunes.

Le social pour panser les maux, des mots pour penser le social. Entre glissements sémantiques et glissements idéologiques

Article de Christelle Achard

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. I-XII.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Lien social, Projet, Éthique, Contrôle, Reconnaissance, Langue, Évolution, Sémantique, Institution

Les glissements sémantiques qui traversent le secteur social sont nombreux. Ils sont à la fois reflets et vecteurs de bouleversements idéologiques profonds, et viennent remettre en cause l'essence profondément humaniste des professions. Ainsi en est-il de la montée en puissance des logiques de « projet », de « contrôle », et de « contrat », à laquelle viennent s'ajouter les injonctions à la « distance à l'usager ». Toutefois, loin de s'y résigner, nombre de travailleurs sociaux répondent au dévoiement des mots par l'utilisation d'un vocabulaire « de résistance ». « Éthique », « autonomie professionnelle », « reconnaissance » et « relation » apparaissent comme de possibles réponses ; sans doute les plus belles armes pour préserver le sens des pratiques des travailleurs sociaux...

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Quels repères éthiques pour penser le consentement en institution ?

Article de Lucas Bemben

Paru dans la revue Vie sociale, n° 33, 2021, pp. 79-97.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Vulnérabilité, Éthique, Philosophie, Consentement, Légitimité, Contrainte, Aristote, Kant (Emmanuel), Mill (John Stuart)

Cet article explore la question du consentement des personnes vulnérables et de la démarche éthique qui vise à favoriser son expression libre et éclairée. En présentant quelques considérations étymologiques et en se basant sur la pensée philosophique d’Aristote, de Kant et de Mill, il cherche à proposer un cadre conceptuel aux institutions désireuses de penser leurs pratiques.
Par cet étayage, il souhaite montrer que le consentement n’est que l’avers d’une pièce constituée d’un revers prenant la forme de l’assentiment. Consentir est une décision, assentir est l’implication personnelle sur le chemin singulier menant à celle-ci. Les deux doivent donc être abordés ensemble, ce qui peut être soutenu par la pensée aristotélicienne (l’acte en tant que tel), par la pensée kantienne (l’acte en tant qu’expression de la volonté), et enfin au travers des jalons de Mill au sujet de ce qui constitue la légitimité d’une contrainte.

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Salarier les pairs et intégrer "la marge" au centre des structures d'accompagnement médico-social : une perspective politique

Article de Laëtitia Schweitzer, Elise Martin

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 538-539, mars-avril 2021, pp. 67-84.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pair aidant, Addiction, Psychiatre, Précarité, Accès aux droits, CHRS, SAMSAH, Expérience, Accompagnement, Empowerment, Légitimité, Conscience, Éthique, Morale, Institution, Rétablissement, Formation, Relais Ozanam

La pair-aidance s'est développée progressivement en France, depuis le début des années 90, sous des formes diverses, initiées par des collectifs et des associations de personnes concernées par le VIH, les troubles en santé mentale, la prostitution, les addictions, le handicap. Soutenant le principe du "rien qui nous concerne sans nous", des collectifs se sont créés pour promouvoir la santé communautaire et l'entraide face aux pouvoirs publics, pour tenter de "resymétriser" des rapports de forces très inégaux, d'instaurer plus d'horizontalité et d'équilibre dans la relation "soignant-patient", "sachant-profane". Dans cette dynamique, c'est aujourd'hui tout le champ de l'accompagnement médico-social qui s'acclimate à la pair-aidance. On y trouve ainsi de plus en plus de personnes concernées par les addictions, la maladie, la précarité, la vie à la rue, pour accompagner leurs pair-e-s. Pour autant, l'essor de la pair-aidance ne va pas sans poser un certain nombre de questions.

Crise et confinement

Article de Monique Besse, Delphine Leroy, Henri Santiago Sanz

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 149, 1er trimestre 2021, pp. 9-79.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Psychiatrie, Enfant, Adolescent, Créativité, Symbolique, Imaginaire, MECS, Pratique éducative, Télémédecine, Psychanalyse, Témoignage, Psychothérapie institutionnelle, EHPAD, Éthique, Transfert, Crise, Anxiété, Foyer d'accueil médicalisé, Care, SAVS, Éducateur spécialisé, Accompagnement, Personne handicapée, Innovation, Adaptation, Solidarité, Protection de l'enfance, Jeune, Famille, Milieu urbain, Addiction, SDF, Lien social, Libéralisme, Management, Changement social, Stress

Mars 2020, la France entière s’est confinée pour se protéger du coronavirus. Promiscuité dans des « habitats » étroits, insalubrité, difficulté à se nourrir, augmentation des appels pour violences conjugales et maltraitance des enfants. De quoi le coronavirus a-t-il été le révélateur ? Les établissements et services sociaux et médico-sociaux, la psychiatrie ont dû modifier leur fonctionnement, assurer la continuité des soins, de l’accompagnement ou, au contraire, renvoyer les personnes en famille ou à domicile.
Comment les institutions se sont-elles organisées, avec quelles difficultés, mais aussi quelles inventions de la part des professionnels et des usagers pour maintenir une vie sociale tout en étant confinés ? Et après… quelles ont été les organisations et les contraintes ? Les conséquences de cette période de crise ? Ce numéro fait retour sur les temps de pandémie et tente de tirer les leçons apportées par cette situation de catastrophe ?

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2021, on improvise ! Comment agir dans l’incertitude

Article de Alexandre Lacroix, Barbara Stiegler, Miguel Benasayag, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 146, février 2021, pp. 38-62.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Changement, Adaptation, Projet, Épidémie, Crise, Éthique, Musique, Organisation, Art

La pandémie va-t-elle refluer ? Y aura-t-il de nouvelles vagues ? Reviendra-t-on au monde d’avant ? Ou de grands bouleversements politiques, économiques et sociaux vont-ils changer la donne ? On n’en sait rien. Alors ? On improvise !
C’est pourquoi ce dossier n’est pas construit comme les autres. Nous avons mis dans un chapeau cinq questions cruciales, liées aux difficultés de l’art d’improviser. Chaque journaliste était libre de choisir un format pour répondre à la question posée : reportage, entretien, rencontre... Une seule contrainte, de place : nous aurions quatre pages pour traiter chaque question.
Cédric Enjalbert a tiré du chapeau : « Improviser, en quoi est-ce différent de s’adapter ? » et « Peut-on vivre sans planifier ? ». Alexandre Lacroix est tombé sur : « Peut-on improviser en morale ? », Michel Eltchaninoff sur : « Comment créer en direct ? » et Martin Legros sur : « L’Univers est-il une vaste improvisation ? ». Un dossier à lire dans n’importe quel ordre, pour commencer l’année de n’importe quel pied…