Documentation sociale

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Réponses 21 à 30 sur un total de 95

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Psychanalyse, clinique et travail social à l'université

Article de Marcelo Ricardo Pereira, Sébastien Ponnou

Paru dans la revue Empan, n° 122, juin 2021, pp. 127-135.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Travail social : Formation, Travail social, Formation, Psychanalyse, Université, Intervention sociale, Éthique, Écoute, Brésil

Depuis ses fondations contemporaines dans les années 1940 en France, le travail social est traversé par une tradition clinique et psychanalytique qui irrigue les pratiques, les dispositifs institutionnels et les dynamiques de formation du secteur.

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La formation au DPA-PC : une perspective interactionniste et stratégique porteuse de sens pour les professionnels et les personnes accompagnées

Article de Fabienne Defert

Paru dans la revue Forum, n° 163, mai 2021, pp. 45-52.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Psychosociologie, Interaction, Stratégie, Formation, Repère, Pratique professionnelle, Professionnalisation, Identité professionnelle, Changement

Métier d'engagement, les professionnels du secteur psycho-social évoquent souvent la perte de sens de leur travail. Néanmoins, il semblerait que ce malaise des travailleurs sociaux s'inscrit aussi dans un paysage social en changement et dans la transformation des métiers du social. La société elle-même est en mutation et en perte de repères. Il n'en fallait pas plus pour que le travail social soit au cœur des tensions présentes dans la société. Les logiques administratives et techniques ont pris le pas sur les logiques de soutien et d'accompagnement. Le travail morcelé participe à cette perte de sens, lorsque l'urgence devient le quotidien. Entre développement de la plainte, résistance ou découragement voire sentiment d'impuissance génératrice de souffrance, la formation en DPA-PC est-elle une piste d'amélioration des pratiques professionnelles dans le champ social ? Le travail social s'inscrit dans des contextes sociaux, familiaux, environnementaux et politiques. D'autre part, l'expérientiel s'inscrit au cœur de la professionnalité des travailleurs sociaux. Composé de savoirs issus de différentes disciplines, de savoirs faire et de savoirs être, quels peuvent être les apports de la psychosociologie puisque le Développement du Pouvoir d'Agir des Personnes et des Collectivités relève de ce courant ? L'interactionnisme stratégique est-il une démarche pertinente pour le travail social ?

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Des expériences s'appuyant sur la démarche DPA-PC : des collectivités territoriales en réflexion sur leurs politiques sociales territoriales

Article de Stéphanie Castro, Nelly Deverchere, Delphine Lemonnier

Paru dans la revue Forum, n° 163, mai 2021, pp. 23-34.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Collectivité territoriale, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Témoignage, Politique sociale, Formation, Accompagnement social

Pouvoir d'agir et pratiques professionnelles en Travail social : du discours aux actes concrets. Témoignage d'une démarche conduite dans le cadre de la mise en œuvre des politiques d'action sociale départementale, portée par une collectivité territoriale en France.

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Numérique et travail social : entre normes et médiation

Article de Pascal Plantard

Paru dans la revue Informations sociales, n° 202, janvier 2021, pp. 46-53.

Mots clés : Technologie numérique, Travail social, Travailleur social, Pratique professionnelle, Formation, Formation de formateur

Le numérique offre aux individus un large faisceau d’opportunités du point de vue des connaissances et de l’action. Mais des conditions sociales et psychologiques sont requises pour que ces potentialités soient converties en capacité de d’agir (« empowerment »). Il est essentiel que les travailleurs sociaux aient une bonne connaissance de ces prérequis et des limites de la société de la connaissance promue par les grands acteurs de la révolution numérique, afin de favoriser une plus grande autonomie des individus en renforçant leurs capacités d’agir.

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Écrits professionnels, professionnels de l’écrit, entre subjectivité et institution

Article de Christine Aubrée, Elisabeth Maboungou, Patricia Vandevelde, et al.et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 2, n° 114, juillet-décembre 2020, pp. 15-154.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Écrit professionnel, Récit de vie, Atelier d'écriture, Approche clinique, Maladie, Éducation spécialisée, Protection de l'enfance, Évaluation, Pratique professionnelle, Institution, Subjectivité, Travail social, Mémoire de formation professionnelle, Formation, Médiation

Dans tous les domaines d’activité (entreprises, fonction publique, monde associatif) les professionnels de tous statuts hiérarchiques sont appelés à écrire leurs pratiques, et de plus en plus fréquemment à écrire sur leurs pratiques. Bien souvent exigées par les instances prescriptrices, évaluatrices, ces productions sont autant de traces susceptibles de repérer, de valider, d’invalider… les bonnes et les mauvaises pratiques des professionnels. Procédures, transmissions, reportings, projets d’établissement, rapports d’activité, dossiers patients… les écrits servent alors le contrôle normatif des pratiques. Comment les professionnels concernés en comprennent-ils le sens ? Comment y résistent-ils ? Pourtant, écrire, c’est aussi un processus capable d’accompagner la pensée. Ateliers d’écriture, médiation autour de l’écrit, écrits collectifs ou intimes sont autant de ressources pour soutenir les processus de symbolisation et de réflexion.
Comment de tels dispositifs sont-ils conçus ? À qui s’adressent-ils ? Quels sont leurs effets sur les sujets et sur les groupes ?
Enfin, écrire est un métier en soi, celui des écrivains, des journalistes, mais également des chercheurs et des universitaires tenus de publier les résultats de leurs travaux. Or, ces métiers se transforment, au gré des évolutions et des involutions techniques et technologiques, politiques, économiques. Comment ces professionnels éprouvent-ils ces mutations ?
Écrivant, écrivain, artisan de l’écrit, comment ces pratiques d’écritures sont-elles appréhendées par ceux qui les produisent, par ceux qui les exigent, par ceux dont elles « parlent », par ceux qui lisent ? Qu’est-ce que nos écrits disent de nous, sujets scripteurs ? Ce numéro de Connexions interrogera la nature et la fonction des écrits professionnels, la force réflexive des pratiques d’écriture, mais encore la singularité des professions de l’écrit.

Sommaire :
- Tribulations d’un groupe d’intervision… ou comment se sortir de l’épreuve de la Covid-19 par l’épreuve de l’écriture. Christine Aubrée, Élisabeth Maboungou, Patricia Vandevelde. Page 15 à 26
- Écrire ou disparaître ? Tentatives d’inscription Delphine Rousseau. Page 27 à 39
- Quelle écriture et quelles lectures de récits relatifs au traumatisme… de l’atteinte somatique grave ? De la clinique à la littérature : regards croisés. Delphine Peyrat-Apicella, Rozenn Le Berre. Page 41 à 54
- Institution de l’écriture ; écriture de l’institution. Joseph Rouzel. Page 55 à 68
Écrits des professionnels en protection de l’enfance : outil clinique du suivi des enfants confiés à l’Aide sociale à l’enfance. Feryal Arabaci-Colak. Page 69 à 80
- L’écriture comme génétique et politique du quotidien : l’exemple du cahier de bord en éducation spécialisée. Jean-Christophe Contini. Page 81 à 91
- L’écriture partagée avec les usagers, un projet aux enjeux pluriels. Marie-Christine Talbot, Raphaël Daufresne, Vincent Devoucoux, Catherine Jagu, Bernard Legras, Magali Malandain. Page 93 à 102
- Impact de l’écriture comme tiers dans l’accompagnement et sur l’évolution… des jeunes en parcours d’insertion en EPIDE. Stéphane Janszen. Page 103 à 116
- L’alternant et son mémoire. Présentation d’un dispositif psychosociologique d’accompagnement à la rédaction du mémoire. Fabio Marcodoppido. Page 117 à 129
- Étudiant(e)s-écrivain(e)s : l’expérience du master de création littéraire de Paris 8. Sylvain Pattieu. Page 131 à 140
- Flagrant délit d’écriture. Martine Lani-Bayle. Page 141 à 154

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Vers une définition de l’éducateur comme « expert »

Article de Valentine Prouvez

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 148, 4e trimestre 2020, pp. 122-128.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Expertise, Université, Formation, Éthique, Travailleur social

À partir de l’examen des lignes directrices des référentiels métiers et des parcours de formation des travailleurs sociaux, tels qu’ils ont été récemment révisés par le législateur, nous proposons d’amorcer une réflexion critique sur le développement de la notion d’expertise et l’adossement des contenus de formation aux « savoirs » universitaires.

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Les contours incertains du travail social : un facteur de perte de sens

Article de Marcel Jaeger

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 51-72.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Économie sociale et solidaire, Intervention sociale, Aidant familial, Crise, Travailleur social, Identité professionnelle, Culture professionnelle, Référentiel, Formation, Pair aidant, Participation, Droits des usagers

Le travail social, qui ne se résume pas à la seule action des travailleurs sociaux, est un champ d’action dont l’utilité sociale semble acquise : des racines anciennes et solides, un espace professionnel structuré, des compétences renforcées par des formations professionnelles et universitaires, le développement d’activités de recherche, une reconnaissance politique par l’existence d’un Haut Conseil qui lui est dédié. Enfin, il procède de valeurs non seulement chargées d’humanisme, mais fondatrices d’une conception démocratique du lien social. Pourtant, cette représentation largement positive d’un secteur bien installé de l’aide à autrui contraste avec la permanence, depuis ses origines, d’interrogations sur sa finalité, sur sa structuration et sur sa place au sein d’un ensemble beaucoup plus large de formes d’intervention en lien avec des questions de santé, d’éducation, de justice, de logement, d’insertion dans la vie économique…

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Le récit : écrin des pratiques

Article de Jacques Berton

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 146, 2e trimestre 2020, pp. 56-60.

Mots clés : Travail social : Formation, Récit de vie, Pratique professionnelle, Identité professionnelle, Travail social, Éducateur spécialisé, Approche clinique, Formation, Travailleur social, Écriture

Les récits sont les piliers de nos identités professionnelles parce qu’ils n’ont de cesse d’explorer, d’inclure ce qui peut éclairer nos expériences. Nomades, créatifs ou au contraire rassurants, ils témoignent de ce que nous sommes ou de ce que nous voulons être, d’où la place privilégiée à leur accorder dans le cadre de la formation.
Construire des récits devient ainsi l’activité privilégiée pour réfléchir et formaliser ses activités et obtenir une autonomie plus grande dans l’espace des activités professionnelles. Paul Ricœur et Michel de Certeau nous servent de guides pour évoquer la richesse de ces récits très présents dans la clinique de l’activité.

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La supervision pédagogique, un temps pour se parler

Article de Maurice Jecker Parvex

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 145, 1er trimestre 2020, pp. 113-118.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travail social, Supervision, Pédagogie, Acquisition des connaissances, Professionnalisation, Communication verbale, Tiers

L’article présente la supervision pédagogique, qui est un acte de formation effectué par toutes et tous les étudiant-e-s en travail social en Suisse, et plus particulièrement la Haute École spécialisée de Suisse occidentale (hes-so). Après avoir évoqué la définition actuelle et les grandes lignes de l’évolution de cette exigence de formation, l’article expose le rôle et quelques aspects de la pratique d’un responsable de la supervision pédagogique dans l’une des écoles de travail social de la hes-so.

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La formation au travail social en Belgique (1920-1940), entre "maternalisme" et professionnalisation

Article de Guy Zelis

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2019, pp. 11-21.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Formation, Formation, Travail social, Professionnalisation, Maternité, Femme, Rôle, Évolution, Compétence professionnelle, Belgique, 1920-1940

L’étude de la formation au travail social en Belgique (1920-1940) veut souligner deux axes qui paraissent traverser la formation au travail social : le « maternalisme » d'une part, et la professionnalisation d'autre part. Maternalisme et professionnalisation sont potentiellement contradictoires. Malgré le succès des féministes pour projeter les rôles maternels et domestiques dans la sphère publique, le «maternalisme » rappelle les prémisses selon lesquelles la maternité était considérée comme le rôle primordial des femmes ; en conséquence, le foyer était le lieu premier des femmes et les compétences féminines concernaient d'abord les domaines de l'éducation. L'élargissement du rôle familial et maternel des femmes constitue l’un des fondements du « maternalisme » réformiste. De cet élargissement est né le travail social dans une perspective professionnelle. Plutôt qu'une évolution qui conduirait, de 1920 à 1940, du maternalisme à la professionnalisation, l'expression « la maternité comme profession » (que j'emprunte à Christoph Sachsse) exprime la tension existant entre les deux pôles de l'activité à laquelle prépare la formation au travail social.

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