Documentation sociale

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Témoignages, expériences, démonstrations. La prise en compte de « la culture de la personne » dans l’intervention sociale comme outil d’appropriation du Pouvoir d’Agir

Article de Gwenael Quiviger

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 29-38.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Intervention sociale, Interculturel, Culture, Vulnérabilité, Travail social, Médiation, Art

Certaines pratiques culturelles collectives comme les danses traditionnelles font intervenir l’héritage culturel individuel, familial et communautaire, un ensemble patrimonial et mémoriel à « activer » en tant que savoir et savoir-faire. Ces « capacités » peuvent être mobilisées au sein d’une intervention sociale interculturelle par la mise en place d’un processus d’appropriation du pouvoir d’agir respectant la culture de la personne.

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Résistances à l’esthétisation du monde : scènes et performances

Article de Jean Luc Moriceau, Carlos Magno Camargos Mendonça, Isabela Paes

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 71, 2021, pp. 55-74.

Mots clés : Culture-Loisirs, Territoire-Logement, Management, Organisation, Milieu urbain, Esthétique, Contestation, Affectivité, Capitalisme, Ordre social, Art, Politique, Brésil

Lipovetski et Serroy, dans leur ouvrage paru en 2013, documentent un capitaliste artiste et une esthétisation du monde, où la compétitivité se joue sur le terrain du sensible, des affects et d’une créativité exacerbée. Le management des expériences esthétiques dans les organisations impose un partage du sensible, limitant les possibilités d’autres expériences, de prises de parole et de styles d’existence, il est en cela éminemment politique. Toutefois, n’y a-t-il pas aussi l’apparition de formes de résistance, formant des scènes de contestations et de subversion de ce management ? Selon une approche tournée vers les affects, nous étudions le cas de l’esthétisation imposée dans la ville de Belo Horizonte (Brésil) et des battles de MCs qui détournent un espace désaffecté pour le retapisser d’affects mobilisateurs et contestataires. Ces duels construisent une expérience esthétique contestant celle théâtralisée par la ville où la mise en scène de l’espace promeut au centre calme, luxe et volupté favorables à la consommation. Le contraste permet de saisir combien l’esthétisation impose un regard, l’écoute sélective de certaines voix, une occupation de l’espace, un repositionnement du public et du commun, un ordre où chacun demeure à sa place. Si l’esthétisation promeut une théâtralisation, il s’agit d’un théâtre de la représentation et non de la répétition, qui combat les scènes qui proposeraient un autre partage du sensible. Un théâtre auquel s’opposent des performances, où les corps de ceux qui ressentent n’avoir pas de voix jouent leur propre rôle et leur place. Dans une perspective bien différente de celle d’un échange d’arguments rationnels dans l’espace public, le cas nous fait découvrir une guérilla du sensible, où corps, affects, territoires et performances sont au cœur de ce qui se joue dans les villes et les organisations.

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Ars longa, vita brevis. Les paradoxes organisationnels au prisme du street art

Article de Nicolas Aubouin, Alexandra Le Chaffotec, Jean Max Koskievic, et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 71, 2021, pp. 185-210.

Mots clés : Culture-Loisirs, Travail-Emploi, Management, Art, Entreprise, Artiste, Organisation, Création, Institution, Rue, Milieu urbain, Gestion

L’objectif de cet article est de renouveler le dialogue entre art et organisation en mettant en lumière le rôle du street art comme révélateur des tensions organisationnelles et de ses paradoxes. Pour comprendre le rôle d’artefact organisationnel d’une œuvre de street art, nous l’analysons en tant que pratique artistique intégrée dans un processus d’institutionnalisation qui met en tension quatre dimensions clés de l’analyse organisationnelle : éphémère/pérenne ; visible/invisible ; individuel/collectif ; improvisation/routines. Ces dimensions font alors écho à quatre logiques paradoxales de l’organisation (Smith & Lewis, 2011) que nous mettons en évidence autour des enjeux de l’apprentissage, de l’appartenance, de la gestion et de l’exécution. Aussi, en partant plus spécifiquement du travail du street artiste Invader, et notamment de son œuvre « Dr House », nous révélons les tensions « à l’œuvre » et « en œuvre » dans les organisations, ce qui nous permet de mettre en lumière trois dimensions clés de l’œuvre comme artefact pédagogique, moteur de l’action managériale et moteur de la méthodologie de recherche en sciences de gestion. Ce travail suggère finalement une meilleure compréhension du déclenchement des paradoxes et de l’accompagnement de la gestion des paradoxes dans les organisations.

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L’approche esthétique au service de la formulation de la stratégie organisationnelle : l’exemple d’une Université française

Article de Vera Ivanaj, Sandrine Berger Douce

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 71, 2021, pp. 147-184.

Mots clés : Culture-Loisirs, Ecole-Enseignement, Management, Université, Art, Stratégie, Créativité, Esthétique, Artiste, Affectivité, Changement, Lorraine

Cet article explore la manière dont l’approche esthétique contribue à enrichir la formulation de la stratégie en sortant des sentiers battus, répondant aux récents appels à l’introduction de davantage de « sensibilité » dans le champ du management stratégique pour contrer la domination de la rationalité et du positivisme. Face à l’omniprésence de l’incertitude dans les organisations, celles-ci sont en quête de démarches innovantes pour penser le changement. A ce titre, les méthodes inspirées de l’art semblent particulièrement pertinentes. C’est pourquoi, une recherche-intervention par intervention artistique menée par l’un des auteurs auprès d’une université française pluridisciplinaire sert de terrain d’investigation pour questionner les apports potentiels d’une approche esthétique au service de la formulation de la stratégie d’une catégorie spécifique d’organisations, en l’occurrence les universités. Depuis plusieurs décennies, les recherches soulignent le caractère atypique des universités s’agissant de leur rapport à la stratégie, alors que ces institutions sont désormais confrontées à des injonctions paradoxales leur imposant de se réinventer pour relever les défis de la compétition mondiale. Notre étude met en évidence l’apport de l’approche esthétique tant au niveau des caractéristiques du processus de décision stratégique qu’au niveau des résultats de ce processus. La formulation de la stratégie semble être facilitée par l’intégration de processus cognitifs, émotionnels et corporels qui stimulent la créativité et conduisent à une compréhension intuitive et imaginative du sens de la stratégie et de sa complexité. Cette compréhension apporte satisfaction et motivation, mais aussi des changements de comportements et de valeurs aux niveaux individuel et organisationnel grâce au pouvoir évocateur de la métaphore et à l’énergie stimulante du dessin et de la peinture.

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Au nom de quoi, ou de qui, les éditeurs jeunesse indiquent-ils des âges de lectures au dos des albums ?

Article de Dominique Rateau

Paru dans la revue Spirale, n° 96, janvier 2021, pp. 105-107.

Mots clés : Livre pour enfant, Lecture, Âge, Art, Marketing, Éveil, Plaisir, Édition, Artiste, Petite enfance

Je parle souvent de ces artistes plasticiens et écrivains qui respectent les enfants dès leur venue au monde. Qui les considèrent. Ces artistes pour qui les enfants ne sont ni une cible commerciale ni des adultes en miniature. Des artistes qui savent qu’un bébé est différent d’un autre bébé mais que, peut-être, bon nombre d’entre eux – chacun à sa façon – pourraient trouver matière à penser, rêver , grandir… en lisant, observant, vivant ce que lui – artiste – a à dire dans un album sur la vie et le vivant en nous

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La tentative de l'indomicilié, approches de la philosophie gestuelle de Fernand Deligny

Article de Luis Guerrra

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 13, décembre 2020, pp. 179-188.

Mots clés : Création, Art, Espace, Philosophie, Geste, Errance, Perception, Deligny (Fernand)

Dans ce court article j’explore, à partir de l’approche de ma recherche artistique et à travers un ensemble de concepts incorporés, l'agencement de la praxis de Fernand Deligny à la conception d'une Philosophie Gestuelle. Le lecteur y trouvera une série de notions comme l'indomicilié, la trajectoire, la sédimentation accumulative, entre autres, qui composent un réseau permettant de ménager un espace de réception spécifique pour l’oeuvre et la pensée de Deligny. Cet ensemble de notions, tel un mécanisme furtif en mouvement, a pour but de frictionner le donné ordonné de la perception, en convoquant une approche dérivante de la pensée de Deligny.

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Lignes, cartes et caméras : Fernand Deligny et la tentative cévenole de prise en charge d'enfants autistes

Article de Marlon Miguel

Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 13, décembre 2020, pp. 71-90.

Mots clés : Inadaptation sociale, Expérimentation, Autisme, Enfant handicapé, Art, Cinéma, Espace, Deligny (Fernand)

Au fil de plus de 50 ans, Deligny a travaillé avec des enfants et des jeunes en marge, avec ce qui fut appelé à partir du début des années 1940 l’enfance inadaptée. C’était à chaque fois ce qu’il appelait des « tentatives ». Ce texte interroge la tentative de prise en charge d’enfants autistes mutiques que Deligny a développée à partir de la fin des années 1960 en France, et en particulier l’usage d’outils artistiques dans cette expérimentation.

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Résistances populaires

Article de Eric Darras, Camille Noûs, Mathilde Allain, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 235, décembre 2020, pp. 4-101.

Mots clés : Lien social-Précarité, Société, Culture populaire, Mouvement social, Société civile, Vie politique, Transport, Art, Ordre social, Milieu rural, Prévention sanitaire, Addiction, École, Syndicalisme, Militantisme, EHPAD, Ouvrier, Colombie

- « Vous avez dit résistances populaires ? » / Éric Darras, Camille Noûs
- Du rassemblement de tuning au rond-point des Gilets jaunes : politisations pratiques dans le monde de l’art automobile populaire / Éric Darras
- Cultiver « la résistance » dans les campagnes colombiennes : comment le quotidien devient politique / Mathilde Allain
- Reproduire l’ordre social en se l’appropriant : l’ambivalence des réceptions des actions préventives en milieu scolaire, rural et populaire / Yohan Selponi
- La « grande gueule » et « l’assistante sociale » : dispositions et capital militants de déléguées syndicales en milieu populaire / Charles Berthonneau
- Le monde « refait » des machinistes : image ouvrière et infrapolitique dans une institution culturelle dominante / Bérénice Crunel

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Plaidoyer pour une nouvelle émancipation par l’art et le soin

Article de Roland Gori

Paru dans la revue Spirale, n° 95, octobre 2020, pp. 25-35.

Mots clés : Maladie infectieuse, Épidémie, Dignité, Art, Soin, Santé publique, Bureaucratie, Technologie

La légitimité des États est aujourd’hui d’autant plus affectée par le retour des maladies infectieuses et la menace bioterroriste que la santé publique est devenue la préoccupation majeure des pouvoirs au nom de quoi ils gouvernent. Face aux tempêtes microbiennes et aux armes de désorganisation massive que sont les terrorismes, la technique ne suffit pas. La pandémie de Covid-19 l’a révélé, il convient aussi de prendre des décisions politiques et de favoriser une intégration sociale qui exige du soin et de l’imagination.

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Vivre ensemble dans le monde d'après

Article de Patrick Ben Soussan, Marion Latuillière, Roland Gori, Fabiola Vincentiet al.

Paru dans la revue Spirale, n° 95, octobre 2020, pp. 15-133.

Mots clés : Épidémie, Société, Art, Santé publique, Soin, Émancipation, Maladie infectieuse, Témoignage, Socialisation, Éducation, Enfant, Transmission, Autonomie, Coéducation, Parentalité, Individu, Communauté, Politesse, Jeu, Créativité, Lecture, Lien social, Livre pour enfant, Relation enfant-parents, Communication, Nourrisson, Tolérance, Changement, Citoyenneté, Empathie, Altérité, Conscience de soi, Participation, Bientraitance, Adaptation, Voix, Musique, Parole, Création, Éveil, Crèche, Poésie, Théâtre, Inclusion, Petite enfance, Sartre (Jean Paul), Tocqueville (Alexis de), Nietzsche (Friedrich Wilhelm)

Vivre ensemble, est-ce un vœu pieux, une injonction, une leçon d’éthique du quotidien, ou le constat d’une impuissance à être, à agir et à penser ? Vivre ensemble, cela se décrète ou cela s’apprend ?
Depuis tout petits, nous enregistrons des connaissances, nous apprenons à faire des choses « utiles ». Les lieux d’accueil de la petite enfance, les salles de classe de la maternelle, les bancs de la fac plus tard, sont faits de chaises individuelles placées toutes dans la même direction, celle de notre avenir personnel, pour permettre à chacun d’entre nous de se faire sa place dans la société, au mieux à côté des autres, au pire contre les autres.
Mais la vie de tous n’est-elle pas avant tout faite de relations humaines – disputes, rivalités, jalousies, mais aussi amour, amitié, complicités... – de liens, de la dynamique des rapports que nous construisons avec ceux qui partagent notre vie quotidienne, dans notre cité planétaire ?
Nous avons souhaité développer cet opus de la revue autour de quelques grandes questions

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