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Réponses 21 à 30 sur un total de 454

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Développement du pouvoir d'agir de personnes présentant une déficience intellectuelle

Article de Jérôme Pélissier

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2022, pp. 126-135.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Handicap, Personne handicapée, Déficience cognitive, Représentation sociale, Dépendance

Cet article présente une expérience d’accompagnement d’une personne en situation de déficience intellectuelle, avec l’approche centrée sur le Développement du Pouvoir d’Agir des Personnes et des Collectivités (DPA-PC). Accompagner des personnes en situation de grande dépendance confronte souvent à cette question : « Je veux décider par moi-même ! » La dépendance, qui plus est lorsqu’elle est associée à une forme de déficience intellectuelle ou à des incapacités cognitives, est appréhendée comme paradoxale au regard du pouvoir d’agir ou de l’autodétermination. Les professionnels ont un rôle crucial à jouer, en tant que facilitateurs certes, mais aussi en tant qu’acteurs visant à agir pour une transformation de représentations et de dogmes enfermant les sujets dans des situations incapacitantes et de non-décision. L’approche DPA-PC permet de participer à une déconstruction de ces représentations paradoxales, et ouvre une réflexion sur les potentialités d’un processus de désinstitutionnalisation de personnes en situation dite de « grande dépendance ».

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Un pas de côté, une approche pour apprendre à accompagner autrement

Article de Hélène Leroy, Brigitte Portal

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2022, pp. 116-125.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Éducateur spécialisé, Étude de cas, Témoignage, Mandat judiciaire, Contrainte, Relation travailleur social-usager, ASE, Protection de l'enfance

Un article à deux voix : celle d’une éducatrice spécialisée au sein d’un service d’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), et celle d’une formatrice à l’approche centrée sur le Développement du Pouvoir d’Agir des Personnes et des Collectivités (DPA-PC) – cela afin d’éclairer au mieux la mise en pratique de cette approche en contexte contraint. Il s’agit d’une expérience d’accompagnement avec un mandat judiciaire en protection de l’enfance en mode DPA-PC. Une mère (Mme A.), dont trois enfants sont placés dans le cadre d’une mesure de justice, refuse l’orientation de sa fille (B.) en Section d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA). Avec notre approche, l’objectif n’est pas d’apporter coûte que coûte des solutions en tant qu’intervenant, mais de permettre de les construire ensemble avec la personne accompagnée.

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Le DPA-PC, une pratique au quotidien pour les travailleurs sociaux des CPAS

Article de Valérie Desomer

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2022, pp. 105-115.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Service social, Formation, Accompagnement, Pratique professionnelle, Travail social, Travailleur social, Méthode de travail social, Belgique

Depuis octobre 2009, le Centre de formation de la Fédération des Centres publics d’action sociale (CPAS) de l’Union des Villes et Communes de Wallonie contribue à la diffusion de l’approche centrée sur le Développement du Pouvoir d’Agir des Personnes et des Collectivités (DPA-PC). Suite à une rencontre avec Yann Le Bossé, une recherche-formation a été organisée en Wallonie, qui s’est déroulée entre 2009 et 2012. Cette formation regroupait des travailleurs sociaux et des professeurs de hautes écoles en Travail social belges. Depuis lors, l’approche DPA-PC prend de l’importance dans l’action des services sociaux. Cet article entend témoigner des pratiques d’intervention de personnes-ressource formées au DPA-PC au sein des CPAS.

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Le DPA-PC : de l'évidence au processus réflexif vecteur de changement

Article de Muriel Harrar

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2022, pp. 97-104.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Témoignage, Pratique professionnelle, Assistant de service social, Analyse de la pratique

Une praticienne du travail social livre son expérience de l’approche centrée sur le Développement du Pouvoir d’Agir des Personnes et des Collectivités (DPA-PC), au travers de deux mises en pratique. L’une concerne un collectif d’étudiants en formation au travail social, l’autre concerne l’accompagnement d’une personne en situation d’impuissance liée à une image de soi dépréciée et à une addiction à l’alcool. Les obstacles à surmonter dans le renversement d’une posture professionnelle visant à accompagner pas à pas le cheminement de personnes, et son apport réflexif, font l’objet de ce témoignage.

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Former au DPA-PC et participer au renouvellement des pratiques et des savoirs

Article de Fabienne Defert, Myriam Leleu

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2022, pp. 73-83.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Formation, Posture professionnelle, Accompagnement, Relation travailleur social-usager, Le Bossé (Yann), Belgique

Cet article interroge l’apport de la formation continue, en particulier la formation au Développement du Pouvoir d’Agir des Personnes et des Collectivités (DPA-PC), au renouvellement des pratiques et des savoirs dans lesquels s’ancrent les fondements du travail social. Idéalement, tout processus formatif soutient une dynamique de transfert et d’échange de savoirs et d’expériences ; il se veut un point d’appui à un perpétuel mouvement d’apprentissage. Les observations menées au travers de 10 années de formation au DPA-PC en Belgique et en France permettent de revenir sur l’apport de l’approche centrée sur le DPA-PC à la (re)découverte d’une posture professionnelle répondant aux enjeux des personnes accompagnées plutôt qu’aux objectifs d’une société procédurale axée sur la règle, soutenant de ce fait un caractère prescriptif – trop souvent paradoxal – au travail social. Il ne s’agit pas tant ici de « faire apprendre » que de participer par la formation à l’évolution des modes d’accompagnement de personnes et de collectivités en partant des expériences de professionnels.

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Les conditions de l'innovation en travail social inhérentes à l'approche centrée sur le DPA-PC

Article de Nelly Deverchère

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2022, pp. 64-72.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social, Empowerment, Usager, Relation travailleur social-usager, Innovation, GIRONDE

Cet article se base sur les résultats d’un travail de recherche mené en 2016 sur la participation des personnes au sein des services publics d’action sociale du Département de la Gironde – collectivité ayant formé une partie de ses travailleurs sociaux à l’approche centrée sur le Développement du Pouvoir d’Agir des Personnes et des Collectivités (DPA-PC). Il cherche à démontrer en quoi cette approche est une forme actuelle d’« innovation en travail social », définie par Stéphane Rullac comme une solution pour articuler de nouvelles réponses du travail social tout en renforçant ses valeurs. Alors que « le travail social peine à faire valoir sa capacité à innover, du fait de son incapacité à la démontrer, et aussi en raison d’une certaine forme de répugnance à le faire » (Rullac, 2021, p. 145), cet article permet de saisir comment les travailleurs sociaux rencontrés détruisent et recréent dans leur activité professionnelle de nouvelles pratiques pour favoriser la participation des personnes accompagnées, et pour leur permettre ainsi de développer leur pouvoir d’agir.

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Au-delà de l'intervention : comment pérenniser le pouvoir d'agir ?

Article de Jérôme Musseau, Mylène Zittoun, Yves Clot

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2022, pp. 53-63.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Intervention sociale, Établissement social et médicosocial, Durée, Fin de la prise en charge, Relation professionnelle, Travail d'équipe

La pratique d’intervention en milieu de travail, dans de nombreux champs disciplinaires, se heurte souvent au problème de la pérennisation de ce qui a été construit. Cet article traite de la fin d’une intervention en clinique de l’activité dans un établissement médicosocial, qui s’est déroulée sur plusieurs années. Le dispositif, coconstruit avec les professionnels, est centré sur de nouvelles possibilités de dialogue entre les niveaux hiérarchiques, en s’appuyant sur la fonction de « référent-métier ». Il s’attache à analyser les ressorts présents dans la situation d’intervention, qui concourent à maintenir la vitalité des processus dialogiques à même de résoudre les problèmes du quotidien. Il montre que le pouvoir d’agir dans l’organisation ne saurait être définitivement institué, mais qu’il peut être durablement soutenu par des cadres d’intervention qui expérimentent, en cherchant à l’instituer, une certaine performance dialogique entre agents de première ligne, encadrement et direction.

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Harry Potter à l'école de la coexpertise

Article de Régis Robin

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2022, pp. 42-52.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Expertise, Travail social, Travailleur social, Coopération, Citoyenneté

À l’instar de l’état d’esprit et de la créativité de Harry Potter, qui n’aurait rien réussi sans l’aide de ses proches, il ne peut y avoir expertise sociale que si elle est envisagée comme collective et partagée. Soulevant des enjeux en termes de légitimité et/ou de crédibilité, elle doit aussi être pensée comme citoyenne – ingrédient à part entière de la coexpertise. Cette dernière est aussi source d’innovation sociale dans la mesure où elle permet de développer une posture professionnelle suscitant la participation et l’implication des personnes dans le travail social. Il s’agit tout autant de considérer les savoirs issus de l’expérience – dimension inhérente à la démarche conscientisante du Développement du Pouvoir d’Agir des Personnes et des Collectivités – que de reconnaître une question de citoyenneté et d’expertise partagée intégrant à part entière l’expertise de chaque citoyen. Nous considérons ici Harry Potter comme un « artisan » qui évolue grâce à son entourage et qui reconnaît les savoirs et expertises d’usage.

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La figure du passeur dans les pratiques d'accompagnement

Article de Maela Paul

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2022, pp. 31-41.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social, Accompagnement, Pratique professionnelle, Intervention sociale, Concept, Posture professionnelle

Dans l’accompagnement, la posture est déterminante. Elle résulte de la conjugaison d’au moins trois figures essentielles. Deux sont relativement comprises : la figure clinique, qui suppose de « s’incliner » au-devant d’autrui pour recueillir de lui ce qu’il vit, et la posture maïeutique, qui justifie d’interagir avec autrui sur le mode socratique d’un questionnement dialogique. La troisième figure est bien moins conscientisée que les deux autres : il s’agit de la figure du passeur, qui est l’objet de cette contribution. On procédera tout d’abord à saisir comment la figure du passeur participe de la posture d’accompagnement, avant de rappeler quelques contributions sur le sujet et d’esquisser ce que cette figure enseigne pour penser ce qu’accompagner veut dire.

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Maisons de justice : entre bienveillance administrative et gestion du risque ?

Article de Mathias Sabbe, Nathalie Schiffino, Stéphane Moyson

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2021, pp. 15-26.

Mots clés : Travail social : Métiers, Maison de justice et du droit, Assistance, Travailleur social, Risque, Récidive, Implication personnelle, Déontologie, Belgique

Au sein des Maisons de justice, des assistants de justice (AJ) sont chargés de la guidance des justiciables condamnés à une mesure probatoire. Ce travail est assorti de mesures de contrôle et d’assistance. Or, la tension qui accompagne ces deux missions est accrue par la hausse des exigences administratives et une importante scrutation médiatique en cas de récidive. Cette contribution explore la marge de manœuvre dont disposent les AJ dans l’exercice de leur fonction. Une analyse thématique conduite auprès de 29 AJ francophones révèle que – malgré un nombre croissant de dossiers, un temps limité pour les traiter et un contrôle managérial grandissant – les AJ ne donnent pas nécessairement la priorité aux profils les plus commodes. Au contraire, ils agissent prioritairement auprès des justiciables les plus problématiques. Cette bienveillance discrétionnaire est discutée au regard de la street-level bureaucracy (Lipsky, 2010). Elle s’explique autant par un ethos professionnel résistant aux injonctions néomanagériales que par un certain désir de préservation personnelle.

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