Documentation sociale

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Réponses 21 à 26 sur un total de 26

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Psychomotricité et kinésithérapie : deux approches corporelles médicalisées

Article de Anaïs de Laubier, Simon Mauvezin

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 95-100.

Mots clés : Santé-Santé publique, Psychomotricité, Kinésithérapie, Corps, Profession paramédicale, Médiation, Jeu, Toucher, Prise en charge, Prévention

Kinésithérapie et psychomotricité : quand le corps entre en jeu. Ces deux professions paramédicales sont aujourd’hui présentes dans de nombreuses institutions et divers cabinets libéraux. Avec une vision et une lecture du corps spécifiques, elles proposent des médiations et accompagnements propres à chacune ; ces approches complémentaires sont parfois sollicitées pour entourer et élaborer des projets de soins répondant au mieux aux besoins des patients.
Quelques réflexions, sans prétention, et retours sur nos quelques années en tant que jeunes professionnels.

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Le placement sous surveillance électronique : quels impacts pour la santé et les pratiques sportives des condamnés ?

Article de Mathias Dambuyant

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 40-46.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Activité physique, Image de soi, Sortant de prison, Contrôle, Corps, Service pénitentiaire d'insertion et de probation, Honte, Stigmatisation, Genre, Masculinité, Déviance

Cet article examine la double influence d’une peine sur les pratiques sportives : en termes de contraintes autant que d’opportunités. Pour les personnes condamnées au placement sous surveillance électronique, le bracelet peut apparaître autant comme un frein à la pratique sportive (à cause du stigmate d’apparaître avec un bracelet à la cheville) que comme une opportunité (sortir plus longtemps de son enfermement à domicile). Il en découle pour ces porteurs des ressentis du corps diminué ou augmenté, favorisant l’image de soi ou la santé de soi.

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Les inégalités sociales de santé dès la petite enfance : le rôle du sport

Article de Sarah Nicaise, Christine Mennesson, Julien Bertrand

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 22-31.

Mots clés : Santé-Santé publique, Jeune enfant, Sport, Inégalité, Santé, Corps, Socialisation, Classe sociale, Précarité, Activité physique, Plaisir, Compétition, Bourgeoisie, Ouvrier, Enquête

S’appuyant sur une enquête menée auprès de 35 enfants âgé.e.s de 5 ou 6 ans et provenant de milieux sociaux variés, cet article s’intéresse aux relations entre pratiques sportives enfantines et inégalités sociales de santé. Malgré une forte diffusion des activités sportives pendant l’enfance, celles-ci restent toutefois inégalitaires et socialement distribuées. Selon la position sociale des parents, qui oriente des conduites éducatives, des représentations et des stratégies spécifiques, les enfants connaissent des expériences sportives différenciées qui participent à la formation de dispositions inégalement propices à la préservation d’un bon état de santé.

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Le nouveau malade. Autonomie et soumission

Article de Anne Marie Merle Béral

Paru dans la revue Empan, n° 115, septembre 2019, pp. 92-98.

Mots clés : Santé-Santé publique, Administration, Relation soignant-soigné, Soin, Affectivité, Autonomie, Annonce de la maladie, Traumatisme

Une révolution médicale a eu lieu. Le système de soins repose sur trois piliers : mise en place d’un système contractuel entre malade et médecin, principe de transparence, principe de démocratie sanitaire. Le nouveau malade, acteur de sa maladie, soumis à des instructions rigides, privé de transfert affectif face à des médecins interchangeables. Le nouveau médecin, dans une solitude souffrante, être humain, ne sait que faire de ses affects devant les drames qu’il annonce et côtoie. Notre si belle médecine, si compétente, est en quête d’une humanité perdue. Peut-elle la retrouver et comment ?

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Aimer son travail : 13 novembre 2015 dans un hôpital parisien

Article de Jean François Gomez

Paru dans la revue Empan, n° 105, mars 2017, pp. 88-95.

Mots clés : Travail-Emploi, Santé-Santé publique, Hôpital, Urgence, Gestion, Motivation, Management, Organisation du travail, Travail social, Implication personnelle, Paris

À partir du récit de la nuit du 13 novembre 2015 à l’hôpital Saint-Antoine à Paris, proche du Bataclan, l’auteur étudie le comportement du personnel hospitalier, pris dans la tourmente d’événements exceptionnels. La gravité de la situation va les obliger à s’adapter très rapidement ; les principes de hiérarchie et d’organisation se verront radicalement modifiés. L’auteur en tire des réflexions actuelles sur les orientations managériales à l’hôpital, puis par extension sur les évolutions du travail social, alimentées par les travaux récents de deux sociologues. Pour l’idéologie managériale, la grande inconnue est précisément la « merveille » qui s’est produite à Saint-Antoine et qui a pu enfin se libérer : la capacité des professionnels d’aimer leur travail et de s’y investir en pleine capacité.

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Existe-t-il une « génération Y » de professionnels de santé ?

Article de Frédéric Pierru

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 38-45.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé-Santé publique, Génération, Sociologie, Santé, Profession médicale, Hôpital, Jeune, Motivation, Management

Le thème de la « génération Y » est devenu un lieu commun médiatique et managérial dans le cadre d’une mise en scène politique d’une lutte des âges remplaçant la lutte des classes. Après avoir rappelé les pièges que recèle la grille de lecture générationnelle, cet article prend l’exemple des professions de santé pour montrer que l’idée selon laquelle « les jeunes » seraient des « individualistes » réticents à s’inscrire et à s’engager dans des collectifs n’est absolument pas recevable et, partant, mettre en évidence que la notion de « génération » doit être circonscrite empiriquement à un champ d’activité donné. Ce terrain suggère plutôt l’inverse de ce lieu commun : les jeunes professionnels de santé sont bien plus enclins que leurs aînés à s’engager dans de nouvelles formes d’exercice professionnel, plus collectives et pluri-professionnelles ; et si certains d’entre eux développent des comportements opportunistes, ce n’est certainement pas en raison de leur « culture générationnelle » mais parce que ce sont les nouvelles formes de management qui les induisent.

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