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Réponses 21 à 30 sur un total de 57

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Thérapie interpersonnelle basée sur l’attachement appliquée aux couples

Article de Florence Louppe, Hassan Rahioui

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 2, juin 2018, pp. 183-198rés.

Mots clés : Enfance-Famille, Thérapie, Attachement, Théorie, Couple, Thérapie de couple, Modèle, Approche systémique

La théorie de l’attachement s’est avérée pertinente pour la compréhension clinique des difficultés relationnelles au sein du couple. Elle permet d’appréhender l’histoire individuelle de chaque membre de cette dyade à l’aune de son style d’attachement et de ses représentations relationnelles héritées de ses interactions précoces. Dans ce sens, la thérapie interpersonnelle basée sur l’attachement propose des perspectives intéressantes. Ainsi un modèle s’inspirant de cette approche a été étendu à la relation de couple, se focalisant d’abord sur la problématique d’attachement originelle de chaque partenaire avant d’aborder la dynamique conjugale.

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Coconstruction de l’alliance en thérapie de couple : la technique du rituel du feedback

Article de Marco Macaione, Joëlle Darwiche, Fabienne Fasseur, et al.

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 1, mars 2018, pp. 107-123.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Psychothérapeute, Thérapie de couple, Approche systémique, Modèle, Échange, Grouded theory (méthode)

Dans le cadre de l’Intervention systémique brève, le rituel du feedback consiste à revenir de manière ritualisée sur ce qu’il s’est passé au cours de la séance précédente et sur la période écoulée. Cette technique vise notamment à favoriser l’alliance thérapeutique entre patients et thérapeutes. Au moyen de l’analyse de données qualitatives par la méthode de la Grounded Theory, l’étude présentée dans cet article propose une description des échanges entre patients et thérapeutes lors du rituel du feedback et un modèle de compréhension de ces échanges. Elle vise également à renseigner les thérapeutes qui souhaitent intégrer cette technique dans leur pratique clinique.

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Les dérives de l’idéologie gestionnaire dans le champ de la santé mentale

Article de Stéphan Hendrick

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 1, mars 2018, pp. 79-106.

Mots clés : Travail-Emploi, Gestion, Travail, Idéologie, Organisation du travail, Modèle, Pouvoir, Usure professionnelle, Évaluation, Contrôle, Rentabilité, Salarié, Résistance, Non-violence, Hôpital psychiatrique, Psychiatrie, EHPAD, MECS, Gaulejac (Vincent de), Omer (Haim)

L’idéologie gestionnaire, mise en exergue par Vincent de Gaulejac, vise à organiser le travail dans les entreprises autour de valeurs telles que contrôle, efficacité et maximisation du rapport coût/bénéfice. Appliqués aux entreprises publiques ensuite et aux institutions de soins en santé mentale enfin, ces principes ont pour effet de pervertir les finalités et les modèles de travail de ces organisations comme en témoignent les exemples cités dans cet article. Au fil de l’analyse se profile une conception des soins en santé (mentale) qui n’a plus de rapport avec les besoins réels des patients et de la société. Cette conception participe au contraire d’une corruption des soins en santé mentale et du vivre ensemble, s’inscrivant dans un plan général visant à soumettre tous les rouages de notre société au primat d’une marchandisation radicale et définitive de tous les rapports sociaux. Un dévoiement en appelant un autre, le risque de dérive totalitaire n’est plus exclu. Des voies d’échappement sont néanmoins possibles comme la résistance non-violente proposée par Omer (2003, 2017).

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Le modèle managérial moderne : un taylorisme et une subordination personnalisés

Article de Danièle Linhart

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 24, n° 3-4, 2018, pp. 21-36.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Modèle, Idéologie, Individualisation, Groupe, Organisation du travail, Consentement, Salarié, Changement, Compétence, Travail

Le modèle managérial moderne se caractérise par de profondes contradictions qui déstabilisent les salariés et les fragilisent. D’un côté, les directions en appellent à l’intelligence, l’intuition, la réactivité des salariés (mis en concurrence entre eux) et
de l’autre elles les entravent par des dispositifs de contrainte et de contrôle (process, procédures, protocoles, méthodologies, bonnes pratiques imposés). La pratique du changement permanent, qui crée une obsolescence systématique des savoirs et de l’expérience des salariés, les dépossède par ailleurs de toute légitimité à contester le
modèle et renforce la subordination.

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La lutte contre les discriminations en France : construction et usages d'un espace public

Article de Ewa Bogalska Martin, Aline Prévert

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 48, 2018, pp. 101-118.

Mots clés : Lien social-Précarité, Discrimination, Politique, Approche historique, Droit, État, Vie politique, Analyse comparative, Modèle, Expérience, Victime, Reconnaissance

Après avoir longtemps constitué un « impensé » politique, la lutte contre les discriminations (LCD) constitue depuis les années 1990 un espace public, avec un dispositif d’ actions et un réseau d’ acteurs. Ce long chemin de traverse suivi par l’ évolution actuelle de sa prise en charge politique toujours inachevée est révélateur de la complexité de cet objet et de la difficulté de son traitement. Le texte présente les principaux résultats d’ une étude conduite en partenariat avec les grandes institutions de LCD, qui permettent de mieux comprendre la nature des relations qui se tissent entre l’ État, les acteurs impliqués sur ce champ et les « citoyens-victimes » qui cherchent à valider les normes juridiques et sociales prohibant la discrimination.

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Evaluation du fonctionnement familial : proposition d’un modèle intégratif pour soutenir la pratique clinique et la recherche

Article de Robert Pauzé, Solange Cook Darzens, Marie Pierre Villeneuve, et al.

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 3, pp. 295-328.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Famille, Relation familiale, Évaluation, Modèle, Outil, Thérapie familiale, Approche systémique, Environnement, Culture, Éducation familiale, Relation enfant-parents, Approche clinique, Psychothérapeute

Le présent article porte sur la question de l’évaluation du fonctionnement des familles. Il vise à proposer un lexique des principales composantes du fonctionnement des familles et à présenter un modèle explicatif multidimensionnel et intégratif du fonctionnement familial afin de soutenir la pratique d’évaluation des thérapeutes familiaux et des chercheurs. Les buts visés par cet exercice sont, d’une part, de renforcer l’évaluation systématique de la famille par les thérapeutes familiaux afin de garantir la plus forte adéquation possible entre les caractéristiques du fonctionnement des familles et les interventions proposées et, d’autre part, de soutenir les thérapeutes qui veulent contribuer au développement des connaissances dans le domaine de la thérapie familiale (Practice-Based-Evidence). Nous espérons également que ce modèle puisse soutenir les chercheurs intéressés par le développement des pratiques probantes en thérapie familiale (Evidence-Based-Practice).

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La troisième vague des thérapies systémiques : la thérapie familiale centrée sur la régulation émotionnelle

Article de Nathalie Duriez

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 2, juin 2017, pp. 185-202.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Thérapie familiale, Approche systémique, Émotion, Modèle, Régulation sociale, Interaction, Relation familiale, Traumatisme

Nous présentons un modèle de psychothérapie familiale systémique, centrée sur les stratégies de régulation émotionnelle. Notre hypothèse est qu’en axant notre travail sur la régulation des émotions des différents membres de la famille, nous aurons une meilleure compréhension des effets de cette régulation sur l’ensemble de la famille et la place de la régulation émotionnelle dans la chaîne circulaire des interactions intrafamiliales. Une recherche-action menée auprès de trente familles permet de dégager des premiers résultats sur les effets de l’agression verbale, la suppression expressive, le déni, la rumination et la réévaluation cognitive. Des patterns de régulation émotionnelle caractérisent les familles de la même façon que les patterns transactionnels décrits par la première systémique ou les croyances partagées décrites par la deuxième systémique. Nous pensons que la réflexion sur la régulation émotionnelle va dans le sens de l’essor d’une troisième systémique.

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Espace coparental et mécanismes de triangulation dans les familles adolescentes

Article de Marco Liguori

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 2, juin 2017, pp. 203-224.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Relation familiale, Famille, Parents, Couple, Relation triangulaire, Conscience de soi, Conflit, Cognition, Émotion, Modèle

Cet article aborde, à l’aide de la notion de coparentage (McHale, 1995), la question des mécanismes de triangulation dans les familles adolescentes. Après avoir contextualisé les termes de notre problématique, nous exposons les résultats d’une recherche clinique effectuée auprès de trente-quatre triades père-mère-adolescent réparties en deux groupes en fonction de la présence/absence de troubles internalisés chez l’adolescent. Nos résultats montrent dans le groupe cible qu’un conflit coparental ouvert apparaît paradoxalement baisser le vécu de triangulation de l’adolescent, laissant entrevoir ainsi le caractère clandestin des mécanismes de triangulation, et l’importance des inférences cognitives des adolescents dans ces contextes.

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Le lien conjugal à l’épreuve de la maladie d’Alzheimer : une étude exploratoire auprès de quatre couples, lorsqu’un des conjoints atteint de démence est placé en institution

Article de Hélène Pria Veillon

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 1, mars 2017, pp. 71-87.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Perte, Attachement, Aidant familial, Placement, EHPAD, Modèle, Couple, Culpabilité, Fatigue, Thérapie de couple, Souffrance psychique

Troisième prix des jeunes auteurs - Cet article présente les résultats d’une étude exploratoire qualitative portant sur les modalités de réaménagement du lien conjugal lorsque l’un des membres du couple est atteint d’une maladie d’Alzheimer ou d’une démence apparentée et est placé en institution. L’analyse s’appuie sur le concept de « perte ambiguë » (Boss, 2002), l’approche systémique du fonctionnement du couple (Caillé, 2004) et le concept de « loyauté » (Boszormenyi-Nagy, 1973). Cette étude suggère des premières pistes de réflexion pour mettre en place un accompagnement des conjoints valides pour les aider à revisiter leur modèle de couple et à s’engager dans un processus de reconstruction identitaire leur permettant d’accepter la perte ambiguë de leur partenaire dément et placé en institution.

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La patiente anorexique a-t-elle encore une place dans la thérapie familiale ? Etat des lieux et recommandations thérapeutiques

Article de Solange Cook Darzens

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 37, n° 4, décembre 2016, pp. 327-344.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Anorexie, Adolescent, Thérapie familiale, Modèle, Méthode, Approche systémique, Individu, Fratrie, Père, Fille

Des liens privilégiés se sont tissés dès les années 1970 entre la thérapie familiale et les troubles du comportement alimentaire de l’adolescent. Les formes de thérapie familiale appliquées à ces troubles n’ont cessé d’évoluer, donnant naissance à des modèles très diversifiés, dont certains tendent à rétrécir la place accordée à la patiente (et à sa fratrie), voire à l’exclure du processus thérapeutique. De surcroît, les modalités thérapeutiques perçues comme aidantes par les patients (approches individuelles et thérapie familiale centrée sur les relations familiales) ne concordent pas avec les thérapies reconnues comme étant les plus efficaces (thérapie familiale conjointe et thérapie parentale centrées sur l’amélioration des symptômes), un décalage qui constitue une autre forme d’exclusion pour les patients. De manière synergique, ces deux types d’« exclusion » tendent à affaiblir l’efficacité de modèles de thérapie familiale, certes « probants » mais dont les taux de réussite restent modestes. Dans cet esprit, nous faisons plusieurs recommandations thérapeutiques qui redonnent pleinement sa place à la patiente et mobilisent ses ressources, dans le cadre d’un modèle de thérapie familiale souple, intégratif et modulaire. Des pistes de recherche sont également évoquées.

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