Documentation sociale

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Réponses 21 à 30 sur un total de 3610

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Quel soutien aux équipes soignantes en néonatalogie ? Synthèse des recommandations du Green

Article de Laurence Girard, Marie Touzet, Claire Zores Koenig, et al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 378, juin-juillet 2024, pp. 30-33.

Mots clés : Santé-Santé publique, Usure professionnelle, Burn out, Équipe soignante, Stress, Conditions de travail, Risques psychosociaux, Prématurité, Nourrisson, État dépressif, Santé mentale, Qualité, Soin

Les professionnels de santé sont plus à risque de burn-out, de syndrome de stress post-traumatique secondaire et de détresse morale que la population générale ; c’est encore plus vrai concernant les soignants de néonatalogie. Leur souffrance au travail retentit défavorablement sur leur santé et possiblement sur la qualité des soins aux nouveau-nés et à leur famille. Le Groupe de réflexion et d’évaluation de l’environnement du nouveau-né (Green) propose des recommandations accompagnées de leurs stratégies d’implantation en se fondant sur l’analyse de la littérature.

Prise en charge des nouveau-nés de mères consommant des toxiques

Article de Henri Bruel, Jessica Liblin

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 378, juin-juillet 2024, pp. 24-26.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Mère, Addiction, Cannabis, Alcool, Grossesse, Tabac, Traitement de substitution, Malformation congénitale, PMI, Nourrisson

En France, 20 à 30 % des femmes enceintes ou de leur entourage fument, un enfant sur 1 000 présente un syndrome d’alcoolisation fœtale et un sur 100 est à risque du trouble de spectre de l’alcoolisation fœtale. La consommation de cannabis est sous-estimée tandis que celle des autres drogues ou des traitements substitutifs est encore moins évaluable. Il existe également des consommations de médicaments comportant des risques de sevrage néonatal. L’ensemble constitue un problème de santé publique et nécessite la sensibilisation des professionnels, notamment des puéricultrices.

Le bain enveloppé : entre sensibilité néonatale et complicité parentale

Article de Sylvie Cacciatore

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 378, juin-juillet 2024, pp. 19-23.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Relation enfant-parents, Attachement, Bien-être, Eau, Développement sensoriel, Auxiliaire de puériculture, Affectivité

Le bain enveloppé transcende la notion traditionnelle du bain néonatal, privilégiant une approche respectueuse et centrée sur le bien-être du bébé. En rupture avec les méthodes classiques, axées sur l’hygiène, cette pratique met l’accent sur l’importance du lien parent-enfant et sur la reconnaissance des besoins spécifiques du nouveau-né. Elle met en jeu une posture professionnelle bienveillante, encourageant les parents à s’engager activement, dans le respect des capacités sensorielles et émotionnelles du bébé.

La construction et la défense de la professionnalité des travailleurs sociaux comme mesure collective de prévention des risques psychosociaux

Article de Laetitia Mélon

Paru dans la revue Vie sociale, n° 45, juillet 2024, pp. 145-157.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Risques psychosociaux, Prévention, Statut professionnel, Établissement social et médicosocial, Analyse comparative, Conditions de travail, Organisation sociale, Management, Belgique

Une analyse comparative des conditions de travail et d’emploi au sein de trois services d’éducation et d’hébergement en Belgique francophone permet de cerner des facteurs organisationnels qui participent à l’ébranlement de la professionnalité des travailleurs sociaux et qui les exposent aux risques psychosociaux. En réaction, ces travailleurs mettent en place des stratégies de résistance collective, plus ou moins efficaces, visant à défendre leur professionnalité et participent à la prévention des risques psychosociaux.

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Redonner du sens à l’engagement éducatif en protection de l’enfance

Article de Simon Bernard

Paru dans la revue Vie sociale, n° 45, juillet 2024, pp. 133-144.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Travail social, Management, Crise, Protection de l'enfance, Sens, Association, Hiérarchie, Lieu de vie, Organisation sociale, Recherche sociale, SCOP (sociétés coopératives et participatives)

En s’appuyant sur les résultats d’une recherche sociologique de niveau master portant sur le vécu émancipatoire des gérants et permanents des lieux de vie et d’accueil, cet article met en lumière le fonctionnement des sociétés coopératives et participatives (SCOP) dans le champ de la protection de l’enfance en France. Il permet d’interroger les effets de la gouvernance horizontale et coopérative sur les conditions de travail des éducateurs et d’ouvrir un questionnement critique de la forme associative dans sa fonction de reproduction des modèles de gouvernance hiérarchique.

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Conditions de travail et conditions pour faire du " bon travail " dans le secteur social et médico-social

Article de François Xavier Devetter, Annie Dussuet, Emmanuelle Puissant

Paru dans la revue Vie sociale, n° 45, juillet 2024, pp. 117-131.

Mots clés : Travail social : Métiers, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Accompagnement, Soins à domicile, Aide à domicile, Contrainte, Conditions de travail, Aide médico-psychologique, Aide soignant, Auxiliaire de vie sociale, Précarité, Rémunération, Isolement

Les métiers du vieillissement, en établissements ou dans l’aide à domicile, cumulent un ensemble de contraintes physiques, temporelles et psychosociales aujourd’hui assez bien identifiées tant par des travaux quantitatifs que qualitatifs. L’invisibilité de la pénibilité est désormais largement dénoncée. Pour autant, les pistes d’amélioration demeurent peu avancées. Après avoir brièvement rappelé les différentes contraintes auxquelles sont exposées les salariées (essentiellement les agentes de service hospitalier, aides médico – psychologiques et aides – soignantes en établissements et les auxiliaires de vie sociale et aides à domicile dans les services d’aide et d’accompagnement à domicile), cet article identifie les principales raisons qui compliquent l’amélioration des conditions d’emploi de ces métiers. En conclusion, les auteurs tentent d’esquisser des pistes de transformations qui permettraient de dépasser au moins partiellement ces blocages.

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La précarité des conditions d’emploi et de travail des aides-soignantes en Argentine révélée par la crise du Covid-19

Article de Virginia Mellado, Karina Ramacciotti

Paru dans la revue Vie sociale, n° 45, juillet 2024, pp. 99-113.

Mots clés : Travail-Emploi, Aide soignant, Travail des femmes, Niveau de qualification, Emploi précaire, Hôpital, Établissement social et médicosocial, Conditions de travail, Enquête, Méthode quantitative, Questionnaire, Épidémie, Covid-19, Argentine

La crise sanitaire du Covid – 19 a mis en lumière l’hétérogénéité et la précarité du groupe professionnel des aides – soignantes en Argentine, tant au niveau des qualifications que des conditions d’emploi et de travail : elle a révélé les situations de pluri – emploi d’une large part de cette population qui, en plus d’un emploi principal dans l’hôpital public, cumule différents emplois dans les secteurs public et privé, de manière plus ou moins déclarée. La volonté des hôpitaux de constituer des équipes fixes pour limiter les contagions s’est heurtée à la grande diversité des emplois occupés par les aides – soignantes qui interviennent aussi dans des établissements médico – sociaux (grand âge, handicap) et des services d’aide à domicile. L’article vise à restituer les conditions d’emploi et de travail de ce groupe professionnel féminisé et soumis à l’autorité professionnelle du corps médical, ainsi que le vécu des aides – soignantes lors de la pandémie de Covid – 19. L’analyse repose sur une enquête quantitative par questionnaire réalisée auprès de 1 483 aides – soignantes de l’ensemble du pays et sur 274 entretiens semi – directifs avec des personnels de santé de différents niveaux de qualification.

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" Affronter ensemble la crise sanitaire " : les effets de l’épidémie de Covid-19 sur les relations de travail en EHPAD

Article de Marion Plault, Lisa Triplet, Jingyue Xing Bongioanni

Paru dans la revue Vie sociale, n° 45, juillet 2024, pp. 83-97.

Mots clés : Travail social : Métiers, EHPAD, Personne âgée, Dépendance, Relation professionnelle, Conditions de travail, Équipe soignante, Enquête, Méthode qualitative, Méthode quantitative, Épidémie, Solidarité, Covid-19

Comment les professionnelles des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ont – elles fait face à l’épidémie de Covid – 19 ? À partir d’une enquête menée entre 2021 et 2022 qui articule méthodes qualitatives et quantitatives, cet article vise à étudier la dimension relationnelle des conditions de travail dans les EHPAD pendant la première année de la crise sanitaire. Il montre que les travailleuses de première ligne du secteur (aides-soignantes, infirmières, agentes de service) ont surmonté l’aggravation de leurs conditions de travail et l’incertitude liée à l’épidémie grâce à la solidarité qui s’est exprimée sous la forme d’un soutien moral mais aussi d’une forte entraide concrète au travail. L’épidémie a par ailleurs bouleversé l’organisation du travail en EHPAD en amenant certains cadres à « remettre la blouse ». Si ces pratiques n’ont pas perduré sur le long terme faute d’une institutionnalisation de la part des établissements, les sentiments d’injustice et de manque de reconnaissance partagés par de nombreuses soignantes et agentes de service depuis la sortie de la crise risquent d’affaiblir leur engagement et la force des collectifs de travail à moyen et long terme.

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Travailler en EHPAD pendant le premier confinement. Tenir malgré des conditions de travail dégradées

Article de Vincent Caradec, Germain Bonnel, Michel Castra

Paru dans la revue Vie sociale, n° 45, juillet 2024, pp. 69-82.

Mots clés : Travail social : Métiers, EHPAD, Conditions de travail, Témoignage, Personne âgée, Dépendance, Confinement, Épidémie, Équipe soignante, Covid-19

Cet article étudie comment les conditions de travail en EHPAD (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) ont été impactées par le premier confinement lié à l’épidémie de Covid-19 (mars-juin 2020) en se montrant attentif à la fois aux transformations objectives du travail et aux expériences subjectives des professionnel·les. S’appuyant sur les témoignages de professionnel·les recueillis dans le cadre de l’enquête Covidehpad et travaillant dans une cinquantaine d’ehpad, il décrit comment la période de confinement s’est caractérisée à la fois par une intensification du travail, un accroissement de sa pénibilité et une augmentation de la charge mentale. Les relations sociales au travail ont, quant à elles, été marquées à la fois par des solidarités et des tensions. En conclusion, l’article s’interroge sur ce qui a permis à la plupart des professionnel·les de tenir au travail malgré ces conditions dégradées.

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L’intervention sociale en entreprise de travail adapté : une tension structurelle teintée de contraintes sociales, industrielles et marchandes

Article de Aline Bingen

Paru dans la revue Vie sociale, n° 45, juillet 2024, pp. 51-65.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Travailleur handicapé, Entreprise adaptée, Accompagnement social, Contrainte, Durée du travail, Formation, Production, Belgique

En Belgique, les entreprises de travail adaptés (ETA) font partie du secteur dit « non marchand » alors qu’elles exercent leurs activités dans le cadre de relations de sous – traitance. C’est au cœur d’une tension structurelle entre enjeux économiques et sociaux que se déploie une intervention sociale multifacettes en faveur de salarié·es en situation de handicap. Les missions de suivi social individuel prises en charge par des travailleur·euses social·es, mais aussi des représentants syndicaux, semblent aujourd’hui soumises à des contraintes industrielles et marchandes croissantes. À travers les récits de deux figures de proue de l’accompagnement social de première ligne, l’article s’arrête sur ces exigences accrues de réactivité et de complexification des tâches (sociales comme industrielles). Il montre les reconfigurations de l’organisation du travail qui en découlent, qui semblent de moins en moins compatibles avec les pathologies des salarié·es et avec les temporalités du travail social.

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