Documentation sociale

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Entretien avec Sheila Warembourg

Article de Lydie Gibey, Geneviève Crespo, Sheila Warembourg

Paru dans la revue Vie sociale, n° 38, octobre 2022, pp. 161-172.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Droit, Empowerment, Handicap, Sexualité, Affectivité, Pratique professionnelle, Accompagnement social, Méthode, Communication, Relation travailleur social-usager, Formation

Ce témoin, formatrice depuis vingt-cinq ans, spécialisée dans « la vie intime, affective et la santé sexuelle des personnes en situation de handicap », met en valeur deux éléments structurants de son approche : une entrée par les droits et libertés des citoyens et une formation au développement de l’autodétermination dans les pratiques quotidiennes d’accompagnement. Elle constate un manque de méthode et mobilise des outils pour faciliter la communication avec les professionnels. Elle plaide pour que cette thématique soit inscrite dans les formations initiales de tous les travailleurs sociaux et médico-sociaux, et dans les projets d’établissements et de service. Enfin, elle vise à développer de la coformation sur cette thématique avec des formateurs-pairs.

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La vie amoureuse au cœur du respect de la dignité des personnes accompagnées

Article de Jean Luc Letellier

Paru dans la revue Vie sociale, n° 38, octobre 2022, pp. 145-160.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Handicap, Affectivité, Sexualité, Dignité, Intimité, Accompagnement social, Pratique professionnelle, Consentement, Éthique, Déontologie, Droit, Parentalité

Considérer par principe que la prise en compte du désir d’amour, du désir sexuel, du désir d’enfant, est un élément essentiel de la reconnaissance de la dignité des personnes implique, loin des simples déclarations d’intentions ou de principes, une remise à plat des notions de vulnérabilité, d’autonomie effective, d’éducation, d’intimité et interroge donc la notion d’accompagnement dans ce qu’elle a de plus subtil.
Entre aspirations, désirs, possibilités et restrictions, entre droits individuels et obligations communes, entre passions et consentement, comment les professionnels peuvent-ils répondre à ces injonctions, jusqu’où et avec quels moyens ?

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Les identités professionnelles et les mutations du genre dans l’accompagnement

Article de Mikaël Quilliou Rioual

Paru dans la revue Vie sociale, n° 38, octobre 2022, pp. 121-134.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Genre, Identité sexuelle, Care, Identité professionnelle, Accompagnement, Pratique professionnelle, Formation

Cet article interroge les identités de genre sexué, les équilibres femmes-hommes dans l’accompagnement et questionne la dimension du care comme cadre possible pour affirmer les identités et les pratiques des professionnels de l’action sociale. Cela implique une mise en perspective sociale et institutionnelle, ainsi que des éléments sur la formation des professionnels afin d’accompagner et de socialiser les personnes dans un équilibre de genre. Ce registre d’analyse des pratiques permet-il de mesurer une rupture ou une continuité des actes éducatifs et des idéologies mises en scène chez les éducateurs spécialisés des deux sexes ?

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L’ISIC, pour redonner du sens au travail social

Article de Sylvie Kowalczuk

Paru dans la revue Empan, n° 127, septembre 2022, pp. 148-153.

Mots clés : Travail social : Métiers, Pratique professionnelle, Travail social, Accompagnement social, Empowerment, ISIC, Éthique, Estime de soi, Citoyenneté

L’accompagnement social est bousculé par la dureté des situations, les problématiques extrêmes, les précarités multiples, avec en toile de fond des injonctions, procédures et dispositifs allant parfois à l’encontre du travail social dans son acceptation originelle : « Il participe au développement des capacités des personnes à agir pour elles-mêmes et dans leur environnement. » L’ISIC est le lieu qui réunit tous ces principes qui donnent corps au travail social. Et pourtant, c’est une pratique encore trop peu utilisée.

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Les psychologues

Article de Samuel Lannadère, Joanne André, Jean-Michel Coq, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 3, mai 2022, pp. 3-82.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychologue, Formation professionnelle, Psychothérapie, Théorie, Pratique professionnelle

"...A l’heure où les débats font rage concernant la prise en charge par la Sécurité sociale d’un certain nombre de séances de thérapie chez un psychologue, nous décidons d’entendre les différentes critiques opposées à ce dispositif comme autant de questions au cœur de sa pratique. Si ses fonctions de thérapeute sont assez présentes à l’esprit de tous, les méthodes thérapeutiques et les références théoriques demeurent aujourd’hui plurielles et souvent polémiques. Comment les psychologues pensent-ils les relations entre la théorie à laquelle ils se réfèrent et leur pratique ? Considère-t-on que l’exercice en libéral, souvent centré sur l’exclusivité d’une relation à deux, fonctionne sur les mêmes bases que celui en institution. Bien sur, l’actualité législative oriente ces questions du côté de la pratique en libéral. La proposition de remboursement d’un certain nombre de séances par la sécurité sociale et prescrites par un médecin clive les praticiens. Nous avons voulu entendre les deux côtés. Malheureusement, la ministre de la Santé, prenant tout juste ses fonctions, n’a pas eu le temps de valider le texte écrit par le cabinet précédent. S’il nous parvient, nous ne manquerons pas de le publier dans un prochain numéro. Si la prescription médicale d’une thérapie en libéral pose les enjeux de l’indépendance des psychologues par rapport à la médecine, dans les institutions, la question se pose autrement : la prise en charge des patients s’appuie sur des rapports complexes et nécessaires entre les intervenants, entre les différents corps de métier. Comment sont perçues par les autres acteurs du soin les fonctions du psychologue, souvent à l’ombre du devoir de discrétion ? On peut aussi se demander comment les usagers eux-mêmes peuvent se saisir des soins proposés par les psychologues.
Car la fonction thérapeutique du psychologue clinicien prend plusieurs formes : tour à tour accompagnant, animateur, superviseur, consultant ou encore exerçant des fonctions d’encadrement (quand il exerce en institution), d’évaluation ou d’orientation, la multiplicité de ses casquettes redouble la difficulté à saisir d’une manière unitaire sa pratique.
Nous sommes allés à la rencontre des psychologues...."

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Soigner l’institution. Shadow line

Article de Laurent Morlhon, Blandine Ponet

Paru dans la revue Empan, n° 126, juin 2022, pp. 116-128.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hôpital psychiatrique, Psychothérapie institutionnelle, Pratique professionnelle, Soin, Transfert, Réunion, Enfermement, Club

À partir d’un extrait d’entretien avec Maurice Capul, deux soignants en psychiatrie dressent un état des lieux de l’hôpital psychiatrique et s’interrogent sur ce qui a provoqué la catastrophe actuelle.

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Droits d’urgence et les victimes de violences conjugales à l’épreuve de la crise sanitaire

Article de Gwenaëlle Thomas Maire, Anne Thalia Crespo, Tiphaine Ligier

Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 167-180.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence conjugale, Épidémie, Crise, Accueil, Pratique professionnelle, Victime, Méthode de travail social, Accès aux droits, Exclusion sociale, Confinement, Droits d’urgence, Paris

L’association Droits d’urgence agit depuis 1995 en menant des permanences juridiques auprès de plus de 80 000 personnes chaque année. Les équipes salariées et bénévoles vont à la rencontre des publics en situation d’exclusion, aux côtés d’autres professionnels médico-sociaux. La fermeture des lieux d’accueil liée au premier confinement a évidemment bouleversé le fonctionnement des permanences. Passé la phase de surprise et de sidération initiale, nous avons repensé nos pratiques.
Cette crise sanitaire a exacerbé les violences conjugales. Si la prise en charge des victimes au point d’accès au droit du 20e arrondissement a été suspendue en présentiel, elle a été maintenue par téléphone et email. Lorsque l’accueil physique et les déplacements des victimes et des professionnels ont été contraints, d’autres outils ont émergé. En particulier, le site DroitDirect.fr a été déployé en urgence à Paris en avril 2020.
En conclusion, l’action de Droits d’urgence revêt une importance particulière en temps de crise sanitaire, qui accentue la vulnérabilité. Nous avons collectivement réussi à maintenir le contact avec les structures partenaires, les professionnels et surtout avec les usagers. Concernant les violences conjugales, le présentiel reste indispensable, mais des solutions et méthodes de travail complémentaires émergent. Il faut capitaliser sur ces enseignements et pérenniser les pratiques vertueuses.

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Retentissement psychologique de la pandémie sur les individus et les organisations collectives

Article de Didier Mauger, Jacques Riffault

Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 135-149.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Épidémie, Crise, Travailleur social, Témoignage, Pratique professionnelle, Télétravail, Psychologie, État dépressif, Sens, Perte, Liberté, Résilience, Anxiété, Confinement

La crise sanitaire de 2020 a révélé des mécanismes psychiques et sociétaux de nature adaptative, convoquant une forme d’endurance psychique inédite. Confinés de la première heure, professionnels en première ligne déplacés dans un autre établissement médico-social à qui ont été assignées de nouvelles fonctions, prérogatives ou tâches, cantonnés chez eux en télétravail, culpabilisés de ne pouvoir se sentir utiles, etc. : la multiplicité de situations a occasionné récits, témoignages et points de vue contrastés, mâtinés d’affects profonds.
Derrière les mots se logent à bas bruit les angoisses existentielles de tout un chacun ainsi que des étapes-clés du retentissement de la pandémie sur les mentalités : sidération, adaptation réactionnelle, résilience, sur-adaptation, atteinte des idéaux professionnels. Le verbatim des propos recueillis lors de divers dispositifs d’écoute esquisse un début de cartographie des préoccupations, sentiments et affects des professionnels du secteur médico-social durant les différentes phases de cette période inédite.

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Pour ne pas gâcher la crise !

Article de Francis Batifoulier

Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 153-166.

Mots clés : Travail social : Métiers, Épidémie, Crise, Travail d'équipe, Fonction contenante, Pratique professionnelle, Établissement social et médicosocial, Management, Consentement, Confiance, Confinement

Le secteur sanitaire, social et médico-social est habituellement confronté au négatif mais ce dernier peut devenir, aujourd’hui, paroxystique, tout particulièrement dans le secteur des personnes âgées, mais pas seulement. Dans ces traversées éprouvantes, les équipes résonnent différemment, selon Jean-Pierre Pinel : d’une « résonance tempérée » à une « résonance pathologique », cette dernière se traduisant souvent par de la souffrance, de la déliaison et du retrait.
Tant les retours des observateurs du secteur social et médico-social que nos propres constats convergent pour constater que certaines équipes ont pu affronter positivement la crise sanitaire alors que d’autres ont connu une accentuation des tensions existantes. Quand une équipe de professionnels résonne de manière tempérée à des situations sévères, notre hypothèse est qu’ont été honorés par le management, préalablement à la période crisique que nous connaissons, certains principes et pratiques.
On peut donc, d’ores et déjà, avec prudence et l’appui de quelques auteurs de référence, s’essayer à tirer quelques enseignements de la crise et à expliciter les fondamentaux mis en œuvre par des directions suffisamment bonnes.

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Confrontées à l’inédit, des institutions en pleine aventure, des travailleurs sociaux imaginatifs…

Article de Michel Defrance

Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 65-72.

Mots clés : Travail social : Métiers, Épidémie, Communication, Pratique professionnelle, Technologie de l'information et de la communication, Distance, Relation professionnelle, Relation travailleur social-usager, Intervention à domicile, Crise, Confinement

La « crise du Covid » a été un révélateur des fonctionnements institutionnels. Les organisations ont dû s’adapter à la restriction des relations « en présentiel » en s’appuyant sur les outils de communication, téléphone et Internet. Les professionnels ont dû repenser leurs pratiques, prendre en compte les besoins accrus des publics. Les équipes de direction ont dû maintenir leur fonction dans une distanciation qui a complexifié leur management. Confrontées à l’inédit, des institutions « en pleine aventure » ont été animées par des travailleurs sociaux imaginatifs. L’article offre quelques réflexions sur cette période d’incertitude.

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