Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
La réhabilitation psychosociale est une approche thérapeutique s'adressant aux personnes atteintes de troubles psychiques sévères. Non centrée sur la maladie, elle les considère dans leur globalité en prenant en compte leurs capacités. Elle les accompagne pour développer celles-ci afin de leur permettre de mener à bien leurs projets et d'avoir une existence la plus satisfaisante possible. Comment procède cette démarche ? Quels sont ses outils ? Quelle est l'offre de prise en charge ? De façon claire et concise, les auteurs répondent à ces questions en illustrant leur propos d'éléments concrets, comme le parcours d'une personne accompagnée.
Un ouvrage pour comprendre ces soins de santé mentale en plein développement.
Article de Jacques Fortineau, Brice Martin, Lydia Liberman Goldenberg, et al.
Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 59, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 326-368.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Épidémie, Psychiatrie, Phobie, Scolarité, Parentalité, Protection de l'enfance, Obsession, Télémédecine, Trouble du comportement, Crise
Dossier composé de 7 articles :
- Barrières ...
- Le confinement ou la prescription du symptôme phobique
- Modification du cadre thérapeutique dans un contexte épidémique - Incidence sur l'évolution clinique d'un patient
- Journal d'un bébé résilient - Avant l'épidémie et pendant le confinement
- Aurore, la famille et le coronavirus (ou les possibles vertus de la crise)
- Du réel en période de pandémie - Illustration pour la pratique et la recherche cliniques en psychopathologie psychanalytique
- Aux confins des paradoxes de la protection de l'enfance - Le confinement lié à la pandémie du coronavirus comme révélateur
Article de Anne Sylvie Grégoire, Nadège Guidou, Nathalie Schmitt, et al.
Paru dans la revue Connexions, vol. 1, n° 113, janvier-juin 2020, pp. 47-186.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychologie, Profession, Pratique professionnelle, Psychiatrie, Santé mentale, Conditions de travail, Violence, Identité professionnelle, EHPAD, Hôpital, École, Institution, Formation, Écrit professionnel, Travail d'équipe
Depuis la création du titre de psychologue en 1985, une conjonction de facteurs scientifiques, politiques et culturels a transformé le métacadre des institutions. Le modèle gestionnaire qui s’est imposé à tous les secteurs vient bouleverser l’organisation et le sens du travail des psychologues. Quatre points méritent ici d’être interrogés :
Comment la vie psychique peut-elle être prise en compte lorsque l’appréciation de la souffrance psychique se trouve en tenailles entre des exigences d’adaptabilité et une conception objectivante ?
En quoi de nouvelles attentes institutionnelles remettent-elles en question les valeurs de la profession, quand l’exigence d’évaluation et de transparence amène les psychologues à devenir des « techniciens » ?
Quels rapports aux groupes et à l’institution sont à repenser, si les organisations demandent aux psychologues d’aider leurs propres équipes ou de participer au développement de la coopération entre les différents pôles de la vie institutionnelle ?
Enfin, quels enjeux pèsent sur la formation, alors que la validité scientifique des théories du psychisme et la pertinence clinique des méthodes de traitement sont remises en cause ?
C’est à travers toutes ces questions que ce numéro de Connexions explore la profession de psychologue aujourd’hui.
Dans cet article, nous allons nous atteler à conceptualiser le dispositif du groupe multifamille que nous avons fondé il y a plus de dix ans. Nous reviendrons sur l’histoire de ce type de groupe, nous clarifierons les éléments du cadre qui le compose, nous éclaircirons les positions des différents protagonistes, et nous tenterons de cerner les éléments qui opèrent dans le dispositif et qui suscitent des changements tels que ces groupes peuvent bien être considérés comme des groupes thérapeutiques.
Depuis la naissance, la peau et le psychisme entretiennent des liens privilégiés, grâce en particulier aux échanges tactiles précoces avec la mère. Certains troubles psychiatriques sont à l'origine de perceptions anormales de l'état cutané (dysmorphophobie, délire d'infestation cutané...) ou de lésions cutanées (trichotillomanie, excoriations...). Dermatologie et psychiatrie sont donc faites pour s'entendre et dialoguer. De la toilette au massage, les soins qui associent corps et écoute occupent une place de choix dans l'arsenal thérapeutique.
Article de Marie Christine Cabié, Dominique Januel, Andrianisaina Schenin King, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 241, octobre 2019, pp. 23-81.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Santé mentale, Famille, Partenariat, Équipe soignante, Hospitalisation, Fratrie, Schizophrénie, Parents, Accueil, Entretien, Approche systémique, Thérapie familiale, Aidant familial, Hospitalisation d'office, Généalogie
Alors qu'au quotidien, l'essentiel de l'accompagnement des personnes souffrant de troubles psychiques est assuré par la famille, les proches se sentent encore trop souvent rejetés, mal informés, voire culpabilisés. Dans ces conditions, comment peuvent-ils soutenir la personne malade ? Témoins de l'itinéraire et du positionnement complexe des aidants, qui absorbent la maladie aigüe puis deviennent acteurs du rétablissement, des soignants tentent de les écouter, de leur transmettre des savoirs et de consolider leurs ressources.
La psychiatrie actuelle connaît de profondes mutations. L’auteure propose ici d’explorer les effets de l’hypermodernité au sein des établissements de santé mentale. L’accélération du temps social impose un nouveau rythme dans les prises en charge, avec comme credo le traitement le plus rapide possible des troubles psychiques. Comment ce nouveau modèle s’articule-t-il avec la chronicité réputée de la psychose et avec les pratiques soignantes ? À quoi ressemble la figure contemporaine du « fou » devenu « usager » en santé mentale ?
Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° spécial formation, août 2019, pp. 34-38.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Animal, Médiation, Psychiatrie, Psychose
La médiation animale n'est pas une activité "magique" ! Au-delà d'une expérience particulière avec les animaux introduits dans la relation de soin, l'intervenant reste avant tout un soignant. Repères théoriques et cliniques avec le projet Mistral gagnant, qui propose différentes activités basées sur la présence animale au sein d'une unité hospitalière pour adultes psychotiques.