Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 21 à 30 sur un total de 44

Votre recherche : *

L'exposition précoce et excessive aux écrans (EPEE) : un nouveau syndrome

Article de Daniel Marcelli, Marie Claude Bossière, Anne Lise Ducanda

Paru dans la revue Devenir, vol. 32, n° 2, 2020, pp. 119-137.

Mots clés : Enfance-Famille, Technologie numérique, Jeune enfant, Symptôme, Danger, Développement

Les auteurs décrivent un ensemble de signes cliniques apparaissant chez les jeunes enfants qui présentent une exposition précoce et excessive aux écrans de toute nature. Ils proposent de les regrouper en un syndrome nommé « exposition précoce et excessive aux écrans (EPEE) ». Ce syndrome associe des troubles de l’attention, un retard de langage, des troubles de la motricité fine, un intérêt de plus en plus exclusif pour l’écran, des troubles relationnels sous forme d’agressivité, instabilité.
Apparaissant dès 8-10 mois chez les enfants les plus exposés, ce trouble se constitue progressivement dans le cours de la deuxième année. Une des caractéristiques essentielles de ce syndrome est sa régression voire disparition s’il est mis fin rapidement à cette surexposition. En revanche quand celle-ci persiste au-delà de 3-4 ans, la régression symptomatique risque de n’être que partielle. Les auteurs proposent des éléments de réflexion et de compréhension psychopathologique et psychodéveloppementale concernant ce syndrome dû à ce qu’ils considèrent comme un véritable perturbateur neurodéveloppemental, à savoir l’écran, en particulier les petits écrans nomades lorsqu’ils sont laissés durablement entre les mains des tout-petits.

Accès à la version en ligne

A l'aube de la paternité... Une revue du vécu des pères pendant la période périnatale

Article de Caroline Boiteau, Gisèle Apter, Emmanuel Devouche

Paru dans la revue Devenir, vol. 31, n° 3, 2019, pp. 249-264.

Mots clés : Enfance-Famille, Paternité, Périnatalité, Grossesse, Accouchement, Père

Le présent article propose une synthèse de recherches, méta-analyses, revues de littérature et ouvrages publiés au cours de la dernière décennie, relatifs au vécu des pères pendant la période périnatale. Il aborde comment le père d’aujourd’hui vit la grossesse et l’accouchement, et propose des pistes de réflexion. Il montre l’importance du soutien des conjointes et des professionnels de santé pour le bien-être des pères, et la nécessité de mettre en place des dispositifs adaptés et spécialement dédiés aux pères afin de les intégrer pleinement durant la prise en charge de leur conjointe et favoriser ainsi leur accès à la paternité.

Accès à la version en ligne

La parentalité des adultes adoptés : une revue systématique de la littérature

Article de Johanna Despax, Evelyne Bouteyre

Paru dans la revue Devenir, vol. 31, n° 3, 2019, pp. 231-248.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Adulte, Adoption

La parentalité est une étape de vie porteuse d’enjeux psychiques conséquents, d’autant plus pour une population présentée comme « à risque » telle que celle des adultes adoptés. Cette revue systématique de littérature vise à synthétiser les résultats déjà obtenus concernant la parentalité des adultes adoptés. Des critères d’inclusion et d’exclusion ont permis de récolter dix publications sur le sujet, quasi exclusivement issues de bases de données internationales. Les résultats ont permis de dégager et d’analyser quatre thèmes : la réactivation de l’histoire d’adoption dans le contexte de la parentalité, les enjeux de la parentalité spécifiques aux adoptés, les changements dans les relations aux parents adoptifs et biologiques entraînés par l’accès à la parentalité, et enfin la parentalité comme source de résilience. Les limites méthodologiques des travaux existants incitent leurs auteurs à souligner la nécessité de réaliser davantage de recherches empiriques sur cette population peu étudiée mais à risque.

Accès à la version en ligne

Les origines naturelles du sens moral chez le petit enfant

Article de Jean Decety

Paru dans la revue Devenir, vol. 31, n° 3, 2019, pp. 207-230.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Nourrisson, Morale, Psychologie du développement

Les progrès des connaissances en biologie de l’évolution, anthropologie, psychologie de l’enfant, économie comportementale et neuroscience permettent de mieux définir et étudier la morale dans une perspective naturaliste. La fonction de la morale est d’augmenter la cohésion sociale et de faciliter la coopération entre les hommes. Cette adaptation biologique, propre à l’homo sapiens, est sous-tendue par des mécanismes qui émergent rapidement au cours de l’ontogenèse. Les bébés sont dotés de capacités évaluatives socio-morales leur permettant de catégoriser les interactions sociales entre les personnes et de guider leurs attentes sur la manière dont ils doivent agir les uns envers les autres. Dès le début de la vie, ces dispositions biologiques façonnées au cours de l’évolution interagissent avec l’apprentissage social et culturel qui joue un rôle important dans le développement du sens moral.

Accès à la version en ligne