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Les trois quarts des séparations et des divorces sont demandés par les femmes. Un sociologue s'empare de ce fait de société, en analysant le récit des femmes qui ont rompu. Il découvre que la séparation n'est pas seulement une expérience de désenchantement et d'épreuves à franchir. Aussi douloureuse soit-elle, elle apparaît aussi comme une étape par laquelle la femme moderne s'affranchit. Cette émancipation revêt plusieurs formes. Certaines femmes se détachent pour survivre (mieux vaut divorcer que périr dans le couple), d'autres veulent passer à autre chose dans une logique de progression individuelle. Et puis il y a celles qui ne veulent plus porter le couple, jugeant que leur conjoint ne l'a pas assez investi.À chacune sa formule de séparation pourrait-on penser. Mais par un habile jeu de miroir, François de Singly nous présente l'expérience de la rupture comme le reflet de la vie conjugale : on se sépare comme on a vécu ensemble. Et on se sépare, aussi, pour vivre différemment, pour se trouver et s'accomplir.François de Singly est sociologue, professeur à l'université Paris Descartes. Il a écrit de nombreux livres sur le couple et la famille.François de Singly est professeur de sociologie à l'Université Paris-Descartes, directeur du CERLIS, CNRS-Université Paris-Descartes.
Livre de Jean Luc Joing, Viviane Chevallier, Isabelle Joing, Fabrice Fort, édité par L'Harmattan, publié en 2011.
Mots clés : Qualité, Concept, Philosophie, Éthique, Formation, Cadre de l'intervention sociale, Directeur d'établissement, Établissement social et médicosocial, Management, Compétence professionnelle, Projet d'établissement, Planification, Communication, Norme, Référentiel, Méthode, Outil, Ressources humaines, Organisation du travail, Projet individualisé, Violence, Intimité, Sexualité, Médicament, Responsabilité, Équipe éducative, Risque, Santé mentale, Usure professionnelle, Conflit, Indicateur
Jean-Luc Joing est bien connu des dirigeants du secteur médico-social. Depuis ses premières publications en 1975, il a toujours été à la recherche des méthodes, outils et postures les plus appropriés au développement de l'éthique, de la qualité et de la performance des pratiques. Il nous livre aujourd'hui des réflexions théoriques, mais aussi pratiques, des outils directement utilisables. Ce livre est riche d'une expérience confrontée à la recherche théorique et aux publications internationales...
Le couple et son histoire met en lumière toute la complexité de cette réalité conjugale, vivante et composite, corporelle-sexuelle, psychique et socioculturelle. Evoluant selon une temporalité complexe, elle s'inscrit à l'entrecroisement de plusieurs histoires que l'ouvrage relate : socioculturelle, épistémologique, « naturelle » (celle du cycle de vie conjugale scandée par des étapes critiques et mutatives), enfin thérapeutique (celle du couple entreprenant un travail psychanalytique). Elles seront traitées suivant une approche pluri- et interdisciplinaire, historique, sociologique, anthropologique et psychanalytique, qui permettra d'esquisser une représentation unifiée et intelligible, mais irréductiblement hétérogène, de cette réalité conjugale, notamment contemporaine.
Livre de Reynald Bourque, Christian Thuderoz, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2011.
Mots clés : Négociation, Sociologie, Conflit, Décision, Pouvoir, Résistance, Relation interpersonnelle, Médiation, Organisation, Entreprise, Étude de cas
L'activité de négociation est quotidienne. Qu'elle s'opère entre les individus, au sein des organisations, ou entre organisations, elle constitue une "forme relationnelle" majeure. Comment comprendre la négociation ? En appréciant son originalité, en étudiant ses mécanismes, en observant son processus. Telle est l'ambition de ce manuel, actualisé et enrichi par des études de cas . Il propose une lecture sociologique de la négociation, à partir du modèle "Acteurs - contextes - règles - stratégies - processus - résultats" aussi attentive au comment qu'au pourquoi de la négociation.
Injonctions à la performance, contrôle renforcé des coûts, bureaucratisation des contextes de travail : comment ces évolutions affectent-elles la qualité et la pertinence du travail des médecins, des enseignants ou encore des travailleurs sociaux ? Les sociologies classiques des professions sont impuissantes à répondre à cette question pourtant cruciale. Par crainte de reprendre à leur compte une conception particulière du travail, elles insistent en effet depuis un demi-siècle sur la diversité des conceptions légitimes d'une même activité, et s'interdisent ainsi de penser des critères partagés et durables de la pertinence du travail professionnel. Un changement de paradigme s'imposait donc pour surmonter les difficultés théoriques et pratiques liées à cette approche relativiste du travail professionnel. Cet ouvrage répond à ce défi. A partir d'une série de recherches sur l'architecture et de développements sur de nombreuses autres professions, il propose un cadre théorique original pour penser simultanément les contraintes normatives stables inhérentes à une activité, et la diversité des conceptions qui s'y affrontent. Puis il montre quels processus entravent la recherche de solutions appropriées aux problèmes traités. Ce livre stimulant intéressera aussi bien les professionnels désireux de comprendre ce qui rend leur activité vulnérable aux évolutions et aux pressions extérieures, que les sociologues des professions qui y trouveront des perspectives de recherche inédites sur les marchés du travail, les carrières, les politiques publiques et bien sûr le travail. Il s'adresse enfin aux chercheurs en sciences sociales insatisfaits des apories auxquelles conduit l'opposition, considérée à tort comme indépassable, entre regards objectiviste et relativiste sur le monde. Une réflexion salutaire sur le travail des professionnels qui accompagnent les grands tournants de nos vies.
Livre de Roland Coutanceau, édité par O. Jacob, publié en 2011.
Mots clés : Enfance-Famille, Amour, Passion, Violence, Conflit, Famille, Intimité, Couple, Jalousie, Femme, Homme, Violence conjugale, Prise en charge
Pourquoi l'amour et le couple sécrètent-ils de la violence ? Comment expliquer que certains hommes passent à l'acte là où d'autres, la majorité heureusement, s'arrêtent ? Comment la violence peut-elle surgir au coeur même d'une lune de miel ? Quels sont les ressorts du crime passionnel ? Peut-on soigner un homme violent ? Existe-t-il des hommes battus ? Passion exacerbée, désir fusionnel, possessivité, tentation d'emprise, peur de la perte : Roland Coutanceau aide à mieux comprendre les conditions et les mécanismes de la violence dans la vie du couple.Il explique comment mieux vivre dans le respect et l'égalité, ou accepter de se séparer sans harceler l'autre. Surtout, il nous invite à réfléchir aux réponses les plus adéquates pour traiter, mais aussi prévenir ce problème de société. Vivre ensemble est un bonheur, mais aussi un défi, le défi de l'intimité.
Toutes les organisations traversent des turbulences et des crises. Ces situations conduisent à des pertes de repères et de sens. Les identités ne sont pas épargnées. Dans de telles circonstances, comment rebondir ? Quels moyens mettre en oeuvre pour favoriser la résilience, cette capacité à faire face à l'adversité ? Les auteurs présentent ici le cadre conceptuel de la résilience, différents modèles, une démarche opérationnelle et un ensemble d'outils appropriés. Le modèle CIRERO permet de positionner les organisations sur les trajectoires de résilience.Guy Koninckx licencié en Sciences du travail et psychologue, formé à la systémique, bénéficie d'une large expérience dans la Direction des ressources humaines. Il intervient actuellement comme conseil et met son expertise au service d'organisations confrontées à la gestion du changement en accompagnant équipes et individus confrontés à des situations difficiles. Gilles Teneau est ingénieur en Organisation et doctorant en Sciences de gestion. Il a travaillé pendant de nombreuses années au sein de grandes sociétés pour des missions en management, en gestion de projet, en conseil et en stratégie du changement. Outre ses activités professionnelles en entreprise (SOGETI), il a également des activités universitaires. À ce titre, il est chargé d'enseignement au CNAM, à l'ISEE et à ISCP.
Cet ouvrage rassemble des contributions de chercheurs qui, dans leurs travaux empiriques, ont utilisé la boîte à outils d'une sociologie, la sociologie de l'institution. Il propose également une réflexion sur l'histoire récente des usages qui ont été faits de ce terme, en sociologie et en science politique, dans des travaux français et étrangers, ainsi que sur les controverses qui ont traversé les espaces intellectuels : " qu'est-ce qu'une institution ? ", " le déclin des institutions ? ", " les néo-institutionnalismes ". Il entend faire un bilan, empirique et réflexif, du travail collectif qui a été mené avec ces outils sur de multiples objets, dont il propose un panorama qui se veut incitation et programme de recherches. Jacques Lagroye (1936-2009), a enseigné la sociologie politique à l'Université de Paris 1. Professeur émérite de cette université, il est l'auteur de nombreux articles et ouvrages dont son manuel Sociologie politique (Dalloz, Presses de la FNSP le édition 1991) et, dans le domaine de la sociologie des institutions, La vérité dans l'Église catholique. Contestations et restauration d'un régime d'autorité, Belin, 2006. Michel Offerlé enseigne la socio-histoire et la sociologie du politique à l'ENS. Il est membre du CMH (EU). Ses travaux portent sur la socio-histoire des élections et sur la sociologie des organisations politiques. Il travaille actuellement sur le patronat.
Livre de Yves Clot, édité par la Découverte, publié en 2010.
Mots clés : Risque professionnel, Santé, Travail, Santé mentale, Conditions de travail, Organisation du travail, Souffrance psychique, Stress, Syndicalisme, Service public, Usager, Administration, Éducation, École, Hôpital, Transport, Individu, Société, Maladie professionnelle, Conflit, Qualité, Qualité de la vie, Psychologie du travail
Devant l'ampleur des "maladies du travail", tout est secoué : entreprises, État, institutions, chercheurs et experts. Et, face aux dégâts engendrés, se multiplient dans l'urgence les fausses solutions qui risquent de virer au " despotisme compassionnel " sans rien résoudre sur le fond. C'est à ce paradoxe intenable qu'a voulu réagir le psychologue du travail Yves Clot dans cet essai aussi vif qu'informé, nourri de longues années d'expérience sur le terrain des rapports entre santé et travail. Il instruit le dossier en rassemblant les différentes pièces du puzzle social : discours officiels, analyses de situations concrètes, controverses scientifiques, commentaires et récits. Il montre comment la négation des conflits autour de la qualité du travail au sein de l'entreprise menace le collectif et empoisonne la vie des organisations. Pour Yves Clot, le plaisir du " travail bien fait " est la meilleure prévention contre le "stress" : il n'y a pas de "bien-être" sans "bien faire". En se mobilisant autour d'une idée neuve du métier, avec tous les autres acteurs concernés - dirigeants d'entreprise, syndicalistes et spécialistes -, ceux qui, au travail, sont en première ligne peuvent eux-mêmes " retourner " la situation. Pour en finir, enfin, avec les "risques psychosociaux".