Documentation sociale

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Commencements et recommencements

Article de Mireille Cifali Bega, Bernard Lahire, Brigitte Albero, et al.

Paru dans la revue Education permanente, n° 210, janvier-mars 2017, pp. 5-161.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Formation, Relation d'aide, Relation soignant-soigné, Comportement, Expérience, Répétition, Recherche, Formation professionnelle continue, Conscience de soi, Apprentissage, Émotion, Éducation spécialisée, Coordonnateur, Professionnalisation, Jeune enfant, Infirmier, Transmission, Profession, Réflexivité

En s'emparant ainsi de la question des commencements, ce dossier invite à une réflexion transdisciplinaire sur les situations, les phénomènes et les processus qui ouvrent l'accès au questionnement et au savoir. Il offre l'occasion d'opérer un retour sur l'éternelle question de la genèse, des racines, des débuts, et peut-être même de commencer à éprouver un amour des commencements.

Vingt ans après : la sociologie de l'éducation et de la formation francophone dans un univers globalisé (1ère partie)

Article de Sarah Croché, Marie Claude Derouet Besson, Jean Louis Derouet, et al.

Paru dans la revue Education et sociétés, n° 40, 2017, pp. 5-266.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche historique, Éducation, Sociologie, Formation

La revue a vingt ans. Elle est née avec l’appui d’un consortium international d’institutions scientifiques qui souhaitaient à la fois construire un lieu d’expression pour la sociologie de l’éducation de langue française et l’inscrire dans un large espace de dialogue international. Le dossier des numéros 40 et 41 tente de rendre compte des évolutions qu’elle a accompagnées et analysées au cours de ces vingt ans.
La première est une globalisation, à la fois cadre et objet pour la sociologie et ouverture sur de nouveaux espaces de coopération scientifique. Ce processus porte un retour des préoccupations d’intégration et d’éducation morale, l’affirmation des objectifs de développement durable sans que ces nouvelles perspectives effacent les engagements concernant l’égalité, centraux dans les débats du siècle précédent.
La période a aussi été marquée par d’importants changements dans les rapports entre science, politique et sociétés. Les difficultés de mise en œuvre des politiques de démocratisation avaient entraîné une crise de confiance. Celle-ci s’est reconstruite à partir de réseaux d’experts et de centres de ressources liés aux organisations internationales. Les processus de diffusion de la connaissance ont de même été bouleversés par le développement des équipements numériques : open science, blogosphère, réseaux sociaux. La concurrence s’accroît entre les différents discours de vérité qui parcourent les sociétés.
Toutes ces évolutions appellent un renouvellement de la critique sociale : la définition d’un nouveau cosmopolitisme ouvert aux différences, mais intransigeant sur les valeurs fondamentales, une approche de la redistribution qui pense ensemble les difficultés des pays du Nord et des pays du Sud, des fonctionnements démocratiques qui ne laissent pas la définition du bien commun aux mains des experts.

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Les anxiétés contemporaines

Article de David Faure, Danielle Hans, Christian Michelot, et al.

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 24, automne 2017, pp. 7-171.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Anxiété, Terrorisme, Harcèlement moral, Violence, Trouble du comportement, Lien social, Exclusion sociale, Environnement social, Écologie, Travail, MECS, Symbole, Mixité sociale, Psychanalyse, Hypnose, Réseau d'information et de communication

Bon nombre d’événements macrosociaux actuels, parfois repris en boucle par les médias, sont de nature à générer de l’anxiété. Ainsi en est-il des phénomènes liés à l’exil, aux actes de terrorisme, à l’exclusion, aux dérèglements climatiques, aux dérégulations dues la financiarisation de l’économie, aux dispositifs de traçage et de surveillance des citoyens, etc. Ces phénomènes ont en commun de faire peser une menace sur la vie sociale ; l’énoncé de leurs conséquences extrêmes dessine des scénarios imaginaires de catastrophes pour l’espèce humaine.

Ce numéro se veut apporter du discernement vis-à-vis de ces phénomènes difficiles à saisir car ils excèdent et paralysent nos capacités d'analyse et d'intervention. Ils semblent appeler des réponses urgentes que nous ne savons pas donner à l’échelle où ils se posent. Quelles sont les figures singulières de l'anxiété sociale aujourd'hui ? Comment en éclairer la genèse et les effets, mais aussi comment déchiffrer les articulations entre dimensions psychique et sociale ? Quelles sont les répliques, les initiatives et les pratiques ouvrant à dépasser ces anxiétés ? Permettent-elles aux individus et aux sociétés de retrouver des repères pour penser les mutations actuelles et futures ?

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Du risque filicide au care : la transmission de la violence et son interruption dans l'oeuvre de Doris Lessing

Article de Françoise Hatchuel

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 24, automne 2017, pp. 205-219.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Violence, Transmission, Conduite à risque, Care, Émotion

À travers quelques-uns de ses ouvrages (principalement les trois tomes du cycle des Enfants de la violence, les deux romans intitulés Le carnet d’or et Mémoires d’une survivante et trois écrits à caractère autobiographique), l’article se propose d’étudier la façon dont l’écriture de Doris Lessing, prix Nobel de littérature 2007, met en forme et en scène la transmission de la violence. La question centrale se noue autour de ce que l’auteure de l’article appelle « le risque filicide », c’est-à-dire le risque du désinvestissement (au sens de Piera Aulagnier), potentiellement mortel pour les enfants, et donc impossible à assumer. Ce sont les effets des injonctions contradictoires qui en résultent que l’article s’efforce de repérer, montrant comment le care, le « prendre soin » des enfants, pourrait consister à assumer la complexité des mouvements émotionnels qui nous relient à eux.

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Résistances au nouvel ordre éducatif mondial

Article de Antonio Teodoro, Oana Marina Panait, Angelo Montoni, et al.

Paru dans la revue Education et sociétés, n° 39, 2017, pp. 5-135.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Résistance, Éducation, Norme, Contestation, Étudiant, Mère célibataire, Émancipation, École, Stratégie, Chili, Belgique, Hongrie, Vietnam, Afrique, Québec, Europe

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Histoire et conflictualité

Article de Pascal Lamy, Roland Gori, Janine Puget, et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 2, n° 106, 2016, pp. 11-194.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Conflit, Inconscient, Altérité, Transmission, Génération, Mémoire collective, Approche clinique, Psychanalyse, Groupe, Institution, Traumatisme, Violence, Idéologie, HISTOIRE

Tout conflit a une histoire. Qu’il s’agisse d’un sujet, d’un groupe, d’une organisation, d’une institution, d’une nation, on est toujours amené à rechercher l’origine de la conflictualité. Ce peut être l’histoire de la personne, de la famille, d’un groupe, tel qu’elle est prise dans l’Histoire des conflits sociaux, des guerres, des massacres et de tous les traumas subis. Lorsque l’on est amené à traiter de crises, de conflits, de pertes, de souffrances dans le cadre d’institutions, de groupes ou de services, rien ne peut s’entendre si l’on ne fait pas retour sur les évènements et les traumas qui ont parfois été refoulés, réprimés, forclos pendant des années et sont à l’origine de la situation actuelle. Il en est de même pour les sociétés et les nations. Là encore peut-on faire fi de l’Histoire des conflits, des haines et des drames, vécus récemment ou de façon parfois très ancienne, dans les négociations ou dans les efforts pour construire à nouveau ensemble en en faisant table rase ? Les drames d’aujourd’hui en portent malheureusement la trace. Ce numéro développe cette thématique dans ces différentes situations - individuelles, groupales, institutionnelles, sociétales – à la fois au plan des hypothèses et de la clinique.

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L'approche par les capabilités au travail : usages et limites d'une économie politique en terre sociologique

Article de Samuel Julhe

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-2, avril-juin 2016, pp. 321-352.

Mots clés : Travail-Emploi, Courants de pensée en sciences humaines, Travail, Emploi, Sociologie, Capacité d'adaptation, Sciences humaines et sociales, Sen (Amartya)

Issue des travaux d’Amartya Sen, l’« approche par les capabilités » est aujourd’hui largement diffusée et mobilisée internationalement dans le domaine des sciences sociales, inspirant plusieurs centaines de contributions. Néanmoins, en dehors de quelques auteurs très identifiés, la sociologie francophone semble assez peu s’intéresser aux éventuels apports de l’œuvre senienne. Partant de l’analyse d’un corpus méthodiquement construit de textes académiques, cet article souhaite réaliser une mise en perspective des intérêts épistémologiques et empiriques de ce programme de recherche. Après une présentation de l’appareillage conceptuel produit par A. Sen, ainsi que des commentaires et controverses qu’il a pu soulever, tant du point de vue épistémologique que méthodologique, est observée la manière dont les chercheurs en sciences sociales mobilisent l’approche par les capabilités sur la thématique du travail et de l’emploi, thématique constituant l’un des points d’entrée de cette approche dans l’espace intellectuel francophone. Sont ainsi questionnées les façons dont les auteurs tentent, avec plus ou moins de succès, de dépasser ou de contourner certaines des limites de cette approche, et surtout de l’opérationnaliser à des fins de recherche empirique. Trois points fondamentaux, touchant aux notions de raisonnement contrefactuel, d’agency et de conversion, sont discutés spécifiquement car susceptibles de venir approfondir un questionnement sociologique relatif aux mondes du travail. À travers cette analyse de l’approche senienne, ce sont finalement les conditions de réception et d’usage des travaux de philosophie politique d’un économiste par des sociologues qui sont interrogées.

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Faire du terrain en féministe

Article de Isabelle Clair

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 213, juin 2016, pp. 66-83.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Recherche en sciences sociales, Féminisme, Terrain, Enquête, Subjectivité, Sociologue

Il existe en France peu de textes consacrés à l’enquête de terrain qui mobilisent la théorie féministe, et notamment l’épistémologie du positionnement (standpoint). Promouvant une science engagée contre l’invisibilisation de pans entiers du monde social, elle interroge les effets de l’autorité du savant sur la définition de l’objectivité scientifique. Fondée sur une pratique, la théorie féministe fournit aussi des outils pour appréhender concrètement la pluralité des rapports de domination qui structurent la relation d’enquête et sont inscrits dans le dispositif de terrain. Participant à traduire sur un plan méthodologique cette tradition théorique mal connue, l’article propose d’envisager le terrain comme procédant d’un regard socialement situé et inscrit dans des solidarités politiques, mettant ces solidarités à l’épreuve et visant à les nourrir par ses résultats.

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La sexualité dans la relation d'enquête, décryptage d'un tabou méthodologique

Article de Isabelle Clair

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-1, janvier-mars 2016, pp. 45-70.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement de la personne et identité, Enquête, Méthodologie, Sexualité, Relation duelle

La sexualité, conçue comme un ensemble de gestes et de mots engageant les corps et les imaginaires sexualisés susceptibles d’être échangés entre l’enquêteur·trice et l’enquêté·e, recouvre des enjeux de méthode importants en sociologie : ses manifestations empêchent ou favorisent des enquêtes de terrain, en ponctuent certaines d’incidents plus ou moins graves ; les craintes qu’elle suscite souvent sont susceptibles d’agir sur la construction de l’enquête et sur la définition de la question de recherche à son origine. Pourtant, la sexualité n’est quasiment jamais mentionnée, ni a fortiori analysée, d’un point de vue méthodologique, en dehors des recherches portant spécifiquement sur la sexualité. Fondé sur une revue critique de la littérature méthodologique, cet article décrypte les raisons d’un tel silence et, pour en contrer les effets délétères, en matière de prévention des risques et parce que ce silence fait obstacle à la connaissance, il propose de voir dans le déroulé idéal de l’enquête un script sexuel caché dont la reconnaissance contribue à objectiver les manifestations de la sexualité sur le terrain.

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Attention au chercheur ! L’éthique sous la menace de la recherche, la science sous l’emprise des comités d’éthique en recherche

Article de Maritza Felices Luna

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 40, n° 1, mars 2016, pp. 3-23.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sciences humaines et sociales, Recherche, Éthique, Morale, Norme, Bureaucratie, Modèle

L’article analyse les prémisses, les modalités d’action et le fonctionnement actuel des comités d’éthique en recherche (CER) comme étant basés sur une éthique procédurale dont l’adoption et l’application en tant que modèle sont hautement problématiques. D’une part, le chercheur est constitué en déviant potentiel, en être moralement suspect. D’autre part, la science étant désormais redéfinie en activité potentiellement dangereuse, les CER s’affairent à la contrôler et s’ingèrent ainsi dans la procédure scientifique. L’article conclut en proposant de penser l’éthique non pas comme un principe mesurable, vérifiable et maîtrisable, mais plutôt comme un point d’équilibre à atteindre entre les diverses parties concernées.

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