Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 11 à 20 sur un total de 77

Votre recherche : *

Recrutement : Ehpad recherche directrice désespérément

Article de Maxime Ricard, Vincent Wartner

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3252, 25 mars 2022, pp. 20-23.

Mots clés : Travail social : Établissements, EHPAD, Directeur d'établissement, Recrutement, Ressources humaines, Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences

Après dix-huit ans d’engagement, Françoise Desimpel, directrice de l’Ehpad Résidence du parc, à Saint-Germain-la-Ville (Marne), part à la retraite début avril. Un départ difficile à vivre pour les professionnels et les résidents, notamment parce que son remplacement reste provisoire.

« Cachez cette plainte que je ne saurais voir »

Article de Bastien Come

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3247, 18 février 2022, pp. 34-35.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail social : Établissements, EHPAD, Loi, Établissement social et médicosocial, Empowerment, Maltraitance

Penser les Ehpad comme un système et inviter tous ceux qui y interragissent à écrire ensemble de nouvelles règles. Telle est la voie proposée par le psychologue Bastien Come pour en finir avec la maltraitance et redonner aux personnes âgées leur liberté d’action.

Affaire Orpea : « Les Ehpad vendent de l’hébergement »

Article de Maxime Ricard, Michel Bass

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3245, 4 février 2022, pp. 28-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Gérontologie

Après les accusations sur le groupe d’Ehpad privés Orpea révélées dans le livre Les Fossoyeurs, paru le 26 janvier dernier, le gouvernement a lancé deux enquêtes et demande le renforcement des contrôles. Selon le médecin de santé publique et socio-économiste Michel Bass, qui rappelle que la recherche de rentabilité frappe aussi les établissements publics, les solutions sont ailleurs.

L'écologisation du travail social : les établissements sociaux à l'épreuve du changement climatique et de l'effondrement de la biodiversité

Livre de Dominique Grandgeorge, Myriam Klinger, Stéphane Michaud, édité par IES, publié en 2022.

Mots clés : Travail social : Établissements, Travail social, Écologie, Développement durable, Changement, Éthique, Établissement social et médicosocial, Enquête, Méthodologie, Pratique professionnelle, Expérimentation, EHPAD, Alimentation, Service social, Jardinage, IMPro, ESAT, Aménagement de l'espace, Animation, Diagnostic, Implication personnelle, Direction, Management, Formation professionnelle, Organisme de formation

Personne ne peut affirmer aujourd'hui ne pas être au courant du changement climatique et de l'effondrement de la biodiversité. L'humain est au coeur de ce phénomène comme il est au coeur de l'intervention sociale, et pourtant, les problématiques sociales et écologiques ont encore du mal à s'articuler.
En constituant une vaste revue de la littérature qui aborde les enjeux climatiques et écologiques, puis par le biais d'une enquête de terrain, Dominique Grandgeorge dresse un bilan des blocages psycho-sociaux et des raisons qui freinent les établissements sociaux à s'adapter aux enjeux environnementaux. Mais il ne s'arrête pas à ce constat d'échec et, sur le modèle de la monographie, il donne à lire cinq expériences en établissement, dans lesquelles préoccupations sociales et écologiques se complètent de manière probante et enthousiasmante.
Sur la base des éléments recueillis, une typologie des établissements et des modes d'action en lien avec le degré d'implication écologique est proposée : la technique des petits pas, le sas de passage, l'approche écologique globale. Selon l'auteur, c'est par cette dernière qu'une véritable réformation du travail social est possible et souhaitable, dans le souci de l'autre et le respect de l'altérité dans toute sa (bio)diversité. Cette réformation des pratiques ne pourra se faire sans un remodelage des formations en travail social.
La lecture de L'écologisation du travail social offre des outils en vue d'une application concrète au quotidien (consommation énergétique, mobilité, restauration collective, gestion des déchets, respect de la biodiversité, etc.) et stimule le désir d'agir. Cet ouvrage encourage les responsables d'institutions, professionnels, enseignants, étudiants, bénéficiaires et familles à envisager l'intervention sociale de manière systémique et intégrale en faveur d'une maitrise de l'empreinte environnementale générée par les activités humaines. Un autre travail social est possible !

La liberté d'aller et venir : trouver l'équilibre juste

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 13, janvier 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Établissements, Liberté, Établissement social et médicosocial, EHPAD, IME, Foyer d'hébergement, Personne âgée, Personne handicapée, Droits des usagers, Projet d'établissement, Sécurité, Responsabilité, Éthique, Accompagnement, Adaptation, Consentement, Contention, Enfermement, Démocratie, Santé, Motricité, Maladie d'Alzheimer, Maltraitance, Vulnérabilité, Technologie, Épidémie

LIBERTÉ LENTEMENT ACQUISE. Historiquement, les établissements médico-sociaux ont d’abord été des lieux d’enfermement pour les personnes vulnérables. Dans ces institutions, le collectif a longtemps primé sur les besoins et les particularités individuels. Mais depuis (seulement) une vingtaine d’années, un mouvement d’ouverture s’est dessiné. Timidement, avant de prendre un peu plus d’ampleur. Inclusion, désinstitutionnalisation : derrière ces mots résonnent la volonté des établissements, mais aussi celle des aidants d’imaginer un nouveau système d’accompagnement, plus ouvert, plus libre. Les lieux de soins se sont dès lors transformés en lieux de vie où les résidents ont pu enfin émettre leurs choix. La liberté de décider, de participer et de consentir a commencé à peser. Reste à octroyer aux usagers une présomption en compétences. Les aidants professionnels ou familiaux ne sont désormais plus les seuls décisionnaires, les seuls qui imposent certains outils comme les nouvelles technologies sous prétexte de protéger leurs proches, mettant fin à leur (toute) puissance face à la vulnérabilité des personnes aidées.
DROIT ENTRAVÉ. L’envie de voir ce qui se passe derrière les clôtures des établissements s’est faite de plus en plus forte. Les portails sont désormais ouverts, les portes ne sont plus systématiquement fermées à clé… Le secteur du handicap a profité de ce sentiment de liberté, somme toute « conditionné, sinon la maison serait ingérable ». Reste qu’à l’heure de cette ouverture, certains lieux fermés ont essaimé pour les personnes souffrant de troubles cognitifs de type Alzheimer. Sous prétexte de les protéger, ces unités dédiées ont la particularité d’être fermées ou digicodées. Pour éviter que les usagers ressentent cet enfermement, les portes sont souvent cachées par des brise-vue ou aménagées dans des espaces peu lumineux. Au nom de la sécurité, l’enfermement est encore prôné. Mais pour de bonnes intentions, peut-on manipuler ou mentir à des personnes vulnérables ? De plus en plus d’experts ou de professionnels de terrain s’interrogent quand certains franchissent le pas en dressant un parallèle avec le milieu carcéral. Si la iatrogénie médicamenteuse est aujourd’hui acquise, ce n’est pas encore le cas pour la iatrogénie environnementale. Et pourtant, d’autres modèles sont possibles. La preuve avec le village landais Alzheimer, même si les réflexions sur le papier se sont confrontées à la réalité du terrain et à la pandémie mondiale.
PANDÉMIE RÉVÉLATRICE. Si la Covid-19 a changé notre vie, les personnes vulnérables sont sans doute les plus impactées avec un mouvement de liberté clairement freiné pour ne pas dire stoppé. La mort sociale a été privilégiée pour éviter la mort biologique alors que les syndromes de glissement en Ehpad ont été nombreux. À l’heure où le droit à la liberté est entravé, les questionnements éthiques se posent. Les pratiques étant lentes à changer, comment renouer les liens sociaux dans ce contexte sanitaire ? Si l’ouverture est une voie d’avenir, garante d’une meilleure qualité de vie pour les usagers, cet espace de liberté leur sera-t-il garanti ou même seulement proposé ? Accompagner les déambulations, proposer des soins personnalisés, trouver des solutions proportionnées… Oui, des voies alternatives existent, mais les équipes épuisées auront-elles la force de s’y engager ? Ne plus opposer liberté et sécurité, mais trouver l’équilibre juste. C’est le défi des prochaines années.

Groupe SOS : la tentation de l’hégémonie

Article de Antonin Amado, Pénélope Bacle

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3209, 14 mai 2021, pp. 6-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Association, Entreprise, Projet, Développement, Finances publiques, Management, Organisation du travail, Conditions de travail, EHPAD, Gestion, Migration, Délinquance, Radicalisation, Partenariat, Innovation sociale

Dossier composé de cinq articles :
Groupe SOS : la tentation de l’hégémonie
Un groupe sur tous les fronts
Ehpad : une stratégie vorace
Au cœur des sujets sensibles
Inco Investissement : le financeur solidaire favori du gouvernement

Laïcité et faits religieux : quelles définitions ? Quelles interprétations ? Quels outils ?

Article de Alexandra Marquet, Etienne Bataille, Muriel Cormorant, Laurence Hardyet al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 4, avril 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail social : Établissements, Laïcité, Religion, Croyance, Établissement social et médicosocial, Loi, Communauté, Spiritualité, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, EHPAD, Respect, Directeur d'établissement, Repas, Vie institutionnelle, Conflit, Écoute, Acculturation, Relation d'aide, Travail social, Mort, Association, Formation, Éthique

Comme dans le reste de la société, les établissements médico-sociaux sont confrontés à des faits religieux parfois anodins, parfois complexes, qui s’invitent au quotidien dans la vie des structures. Comment réagir et placer le curseur ? De nombreux professionnels se posent la question.
DEFINITION LEGISLATIVE. Principe de laïcité inscrit dans la Constitution, particularités territoriales en Alsace-Moselle, liberté de religion et de croyance inscrite dans la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, mais aussi neutralité des agents dans les établissements publics. Autant d’éléments qui peuvent expliquer un certain flottement sur le terrain. Et pourtant, la laïcité n’est pas une opinion parmi d’autres, mais au contraire la liberté d’en avoir une. Il ne s’agit pas de conviction, mais d’un principe qui les autorise toutes à condition de respecter l’ordre public. Pourtant, la frontière est parfois ténue entre espaces communs et privés en Ehpad. Des équilibres fragiles à tenir, surtout pour des établissements créés dans le prolongement de congrégations religieuses.
IMPLIQUER LES EQUIPES PLURIDISCIPLINAIRES. L’enjeu dans les établissements publics soumis au principe de neutralité consiste à différencier cultuel et culturel. La direction doit montrer la voie du « vivre ensemble », avec pédagogie et médiation. Dans les établissements privés, l’interprétation et l’organisation peuvent être différentes. Certains manient religion et culture avec décontraction, d’autres avec davantage de difficultés. Au quotidien les professionnels doivent se positionner et trouver la juste attitude. C’est souvent l’animateur en Ehpad qui se trouve en première ligne, bien solitaire quand il s’interroge. Faudrait-il mener une réflexion commune en amont ? Certains défendent l’idée que la prise en charge doit être globale, non limitée aux soins, que tous les soignants devraient s’impliquer. D’autres optent pour la création de comités éthiques inter-établissements pour prendre du recul, croiser les pratiques et ainsi éviter toute passion inutile.
L’ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISE. La question centrale de la liberté de religion et de croyance devrait se poser avant même l’institutionnalisation, faire partie intégrante du projet personnalisé, que la personne soit croyante ou non. En s’interrogeant et respectant habitudes et autres modes de vie, les professionnels se sentiraient moins en difficulté. La diversité des publics qui va s’accélérer devrait être davantage préparée. Si les établissements français ont hérité d’une culture chrétienne, le profil des résidents commence à changer. L’enjeu sociétal autour de l’accompagnement des musulmans vieillissants, qui ne retourneront pas dans leur pays d’origine, se pose. Usager qui a oublié le français, méconnaissance des rites et coutumes… comment accompagner avec bienveillance quand on ignore tout ? La formation fait partie des réponses possibles mais incomplètes. Les professionnels doivent faire la part des choses entre religion et religiosité. Apprendre quelques prérequis est essentiel pour bien accompagner.
A LA FIN, LA MORT. Décès et religion sont intimement liés, entre ceux qui sont et demeurent athées, ceux qui ont toujours cru et croient encore plus et ceux qui ont perdu la foi. Les équipes peuvent s’appuyer sur des hommes et des femmes de Dieu ; reste que la négation des besoins d’accompagnement du mourant est criante dans ce contexte de crise sanitaire. Elle laisse apparaître une fin difficile pour les personnes âgées, pour les familles, mais aussi pour les soignants esseulés.

Les salariés s'attaquent à l'usure professionnelle

Article de Jean-Marc Engelhard

Paru dans la revue Direction(s), n° 191, novembre 2020, pp. 12-14.

Mots clés : Travail social : Établissements, Usure professionnelle, EHPAD, Conditions de travail, Risques psychosociaux, Fatigue, Qualité de la vie, Comité social et économique, Représentant du personnel, Organisation du travail, CHAUVIGNY

Changements de services ponctuels, journées "Vis mon métier", mais aussi meilleure prise en compte des suggestions des professionnels en matière d'organisation ou d'équipement... Autant de mesures mises en place par l'Ehpad Les Châtaigniers pour améliorer les conditions de travail et lutter contre l'usure professionnelle.

Recrutement dans les ESSMS : la marque employeur, une promesse à tenir

Article de Sylvain Brezzier, Nadia Graradji, Richard Capmartin

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3168, 10 juillet 2020, pp. 26-30.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Recrutement, Ressources humaines, Management, Employeur, Marketing, Communication, Équipe, Motivation, EHPAD

Pour l'entreprise, la marque employeur est de plus en plus importante. Elle permet de valoriser son image aussi bien à l'égard des salariés que des candidats potentiels. Un outil dont les établissements et services du secteur social et médico-social peinent pourtant à se saisir.
Ce dossier contient également les articles suivants
- Améliorer l'attractivité des Ehpad
- Richard Capmartin, président de RC Human Recruitement : "La marque employeur se construit par établissement"

EHPAD - La bourse ou la vie

Article de Myriam Léon

Paru dans la revue Lien social, n° 1275, 9 au 29 juin 2020, pp. 18-21.

Mots clés : Travail social : Établissements, Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Personne âgée, Dépendance, Lieu de vie, Équipe soignante

Les 7 300 maisons de retraite médicalisées ont dû affronter la crise du Covid-19 sans arme et avec une armée clairsemée. En colère et échaudé par les promesses non tenues suite au drame de la canicule de 2003, le secteur en appelle à une solidarité nationale à la hauteur des besoins d’une population vieillissante.