Documentation sociale

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Un dispositif d'accueil médical soigne des sans domicile fixe et les aide à se réinsérer

Article de Géraldine Langlois

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 42/2638, Semaine du 31 octobre au 6 novembre 2022, pp. 48-49.

Mots clés : Santé-Santé publique, SDF, Accès aux soins, Politique sanitaire, CCAS, Pathologie, Maladie, Maladie chronique, Hébergement, Hébergement temporaire, Autonomie, Accompagnement, Grenoble

A Grenoble, des lits halte soins santé et d'accueil médicalisés offrent hébergement, accompagnement et soins aux personnes vivant dans la rue. Ces dispositifs gérés par le centre communal d'action sociale s'adressent à des personnes qui ont besoin de soins réguliers ou sont atteints de pathologies graves. Des soignants prennent en charge les soins des patients. Des travailleurs sociaux les accompagnent dans l'obtention de leurs droits et leur insertion.

L’accompagnement parental face au pronostic vital engagé d’un jumeau

Article de Marion Hivert

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 359, août-septembre 2022, pp. 31-32.

Mots clés : Santé-Santé publique, Accompagnement, Parentalité, Gémellité, Hospitalisation, Nourrisson, Séparation, Soutien psychologique, Pathologie périnatale, Naissance

L’hospitalisation dès la naissance est une période difficile au cours de laquelle la parentalité se trouve perturbée. Lors d’une gémellité, les parents subissent doublement les conséquences du séjour en néonatalogie, telles que la séparation et les doutes. Par ailleurs, les jumeaux n’ont pas toujours le même parcours, et il arrive parfois qu’il faille envisager le décès de l’un d’eux. Face à cette asymétrie vécue par les parents, l’accompagnement des soignants reste essentiel.

La médiation en santé : un nouveau métier pour lever les obstacles aux parcours de soin et de prévention

Article de Olivier Bouchaud, Emmanuelle Hamel, Dagmar Soleymani

Paru dans la revue La Santé en action, n° 460, juin 2022, pp. 3-51.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Médiation, Médiateur, Profession, Prévention, Inégalité, Accès aux soins, Accès aux droits, Déontologie, Suivi médical, Accompagnement, Vulnérabilité, Précarité, Évaluation, Malade, Besoin, Prise en charge, Enfant, Immigré, Interculturel, Gens du voyage, Hôpital, Belgique, Guyane, France, Allemagne

Introduction
La médiation en santé : un nouveau métier pour lever les obstacles aux parcours de soin et de prévention
Le cadre déontologique de la médiation en santé, défini par la Haute Autorité de santé
Médiation en santé : concepts, définitions, métiers
Association Ikambere : « La médiation en santé permet d’humaniser le parcours de soins »
Médiation en santé à Ikambere : le regard des chercheures
Case de santé de Toulouse : « La médiation en santé est la porte d’entrée pour accéder aux droits et aux soins »
Évaluation de la médiation à la Case de santé de Toulouse : « Renforcer les capacités et pouvoir d’agir en santé des usagers-patients »
« La médiation, interface entre soignants et patients, garantit une meilleure prise en charge médicale, une meilleure prévention en santé sexuelle »
« Le médiateur en santé pair partage la même expérience que le malade »
Consultation transculturelle : « Bâtir des ponts entre les langues et cultures d’origine pour la prise en charge la plus adaptée de l’enfant »
Impact d’un dispositif de médiation transculturelle en pédiatrie hospitalière sur l’alliance thérapeutique et coûts de santé
L’interprète, médiateur entre le patient et le soignant : « Comprendre les questions du médecin, exprimer précisément ce que l’on ressent »
Nîmes : des médiatrices en santé accompagnent les personnes les plus éloignées du système de soins
« Les médiatrices en santé font du porte-à-porte »
Profession : médiatrice en santé auprès des personnes en situation de grande vulnérabilité
Un programme national de médiation en santé auprès et avec les Gens du voyage et les habitants de bidonvilles et squats
Accompagnement des Gens du voyage face à la pandémie de Covid-19 : l’apport de la médiation en santé
Médiateur à l’hôpital en Guyane : « Les médecins ne nous prennent pas de haut, ils apprécient notre travail »
Île de Cayenne, Guyane : Des médiateurs en santé pairs issus des communautés accompagnées
Clinique LVR de Cologne : un hôpital attentif aux sensibilités culturelles
Belgique : « La médiation interculturelle est un apport crucial dans la prise en charge de la santé des patients »

Maladies chroniques : comment mieux accompagner

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Monique Carlotti, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 15, mars 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Santé-Santé publique, Maladie chronique, Personne âgée, Personne handicapée, Malade, Aidant familial, Aide à domicile, Maintien à domicile, Accompagnement, Vie quotidienne, Pathologie, Diagnostic, Formation, Couple, Empowerment, Relation d'aide, Vulnérabilité, AJPA (Allocation journalière du proche aidant)

VIVRE AUTREMENT. Ils sont près de 20 millions de Français atteints d’une maladie chronique, dont 13 millions présentant une limitation dans leur vie, selon la Caisse nationale d’assurance-maladie. Tous ont dû faire face au diagnostic, tous ont dû apprendre à vivre autrement, à adapter leurs habitudes de vie. Tous doivent suivre un (long) chemin pour trouver leur place dans une société qui prône le jeunisme et la bonne santé. En France, l’augmentation de l’espérance de vie a un impact sur le virage ambulatoire engagé depuis de nombreuses années. Virage annoncé de longue date, mais qui peine à se structurer, d’après la Cour des comptes. Avec quelles conséquences ? De nombreuses personnes éprouvent des difficultés à identifier des professionnels qui acceptent d’intervenir chez elles, quand d’autres peinent à trouver des solutions garantissant leur qualité de vie. Comment se sentir chez soi quand, au cours d’une même journée, trois, quatre ou cinq soignants vont se succéder ? Comment ne pas se sentir isolé ou parfois stigmatisé quand on se sent diminué ? Faire avec eux et non à leur place. C’est tout ce qu’ils réclament.
S’ADAPTER FACE À DES SITUATIONS COMPLEXES. A domicile, les professionnels doivent apprendre à mieux connaître ce public émergent. S’adapter, toujours. Si pendant longtemps, les aides à domicile sont principalement intervenues auprès de personnes âgées ou en situation de handicap qui refusaient l’institutionnalisation, elles sont de plus en plus confrontées à des personnes plus jeunes qui ont parfois des enfants en bas âge, un travail… mais qui ont malgré tout besoin d’une aide plus ou moins importante pour réaliser les gestes de la vie quotidienne. Ces situations tant diversifiées complexifient leur métier au quotidien. L’autre réalité à prendre en compte, c’est la présence d’un proche qui ne peut être ignorée. Et c’est là que le bât blesse. Depuis peu, l’association Avec nos proches a d’ailleurs décidé de sensibiliser les professionnels de santé pour qu’ils considèrent les aidants, pour qu’ils les orientent en cas de fatigue ou de détresse psychologique. L’enjeu est d’éviter un burn-out ou une hospitalisation qui viendrait alourdir la gestion de l’équilibre familial de la personne aidée.
COORDINATION DE SOINS ET CONTINUITE MEDICO-SOCIALE. Depuis quelques années, les dispositifs législatifs et les services d’accompagnement se renforcent, tant pour les personnes malades que pour les aidants : lignes d’écoute, groupes d’échanges… Dans le même temps, un nouvel ordre s’impose : le patient prend le pouvoir en s’informant et en prenant des décisions. L’avènement des patients experts a aussi contribué à changer les mentalités. Forts de leurs expériences et de leurs connaissances, ils participent au mouvement d’empowerment, renforçant le pouvoir d’agir et la détermination. Reste aux pouvoirs publics à lutter contre les déserts médico-sociaux, à favoriser l’accès au soin et à contrer les inégalités territoriales. Le virage domiciliaire devra apporter des réponses pérennes. Dès lors, on peut s’interroger sur la non-reconduction du plan d’amélioration de la qualité de vie des personnes avec une maladie chronique (2007-2011). C’était il y a dix ans, alors que certaines approches ne se sont pas généralisées. La coordination de soins et l’accompagnement médico-social restent aujourd’hui un défi au même moment où la loi du 2 janvier 2002 fête ses vingt ans. Et pourquoi pas généraliser le «zéro sans solution» prôné par Denis Piveteau dans le champ du handicap aux malades chroniques ? C’est en tout cas le souhait de nombreux malades, aidants, experts et professionnels.

"Aller-vers" pour promouvoir la santé des populations

Article de Yves Géry

Paru dans la revue La Santé en action, n° 458, décembre 2021, pp. 4-47.

Mots clés : Santé-Santé publique, Accompagnement, Prévention, Vulnérabilité, Précarité, Santé, Accès aux soins, Accès aux droits, Épidémie, Non-recours, Exclusion sociale, Jeune, SDF, Errance, Psychiatrie, Travailleur social, Participation, Usager, Personne âgée, Prostitution, Isolement

Introduction
DÉFINITION, ENJEUX, CONNAISSANCES SCIENTIFIQUES ET EXPÉRIENTIELLES.
"Nous devons aller vers les populations vulnérables pour leur permettre d’accéder aux soins et à tous leurs droits".
"L’aller-vers permet de faire face aux situations de décrochage social et de réduire le non-recours aux droits".
"Aller-vers, c’est ne pas attendre que les exclus expriment une demande d’aide".
ALLER VERS LES JEUNES EN MARGE DE LA SOCIÉTÉ
Mission locale de Mulhouse : "Ce que demandent ces jeunes perdus de vue, c’est du travail".
"Aller vers les personnes dans la rue, c’est avant tout ne pas s’imposer, ne pas juger".
Accompagnement des jeunes en errance à Lannion : "On ne juge pas leur histoire".
L'ALLER-VERS TEL QUE PRATIQUÉ PAR LES SERVICES DE L'ÉTAT, VILLES, COLLECTIVITÉS, HÔPITAUX, ASSOCIATIONS
Coopération ville bailleurs psychiatrie pour "interrompre les procédures d’expulsion".
Équipe mobile psychiatrie précarité de Saint-Étienne : "Aller vers les laissés-pour-compte pour leur permettre d’accéder aux soins".
Maraudes d’Emmaüs Solidarité : "Aller à la rencontre des personnes qui ont renoncé à tout, leur redonner une étincelle d’espoir".
À Grenoble : "Les médiatrices paires en santé suscitent la confiance, parce qu’elles partagent le vécu des usagers".
Aller vers les personnes âgées : "Rester chez soi tout en bénéficiant de l’assistance des professionnels des Ehpad".
FOCUS SUR DES PROGRAMMES D'ALLER-VERS DANS LES DÉPARTEMENTS D’OUTRE MER
Martinique : "Aller vers les personnes victimes de la prostitution pour les aider à s’en sortir".
Guyane intérieure : Une équipe mobile de santé publique va vers les habitants des communes isolées.
À Cayenne, des équipes mobiles de santé vont vers les populations des quartiers précarisés.
Croix-Rouge française en Guyane : "Des équipes mobiles pour aller vers les publics précarisés".
La Réunion : Un bus de prévention en santé sexuelle pour aller vers les communes isolées.
Programme de santé communautaire Tsingoni à Mayotte : "Construire ensemble des solutions que les habitants vont s’approprier".

Changer les pratiques pour sauver des vies. Ressorts et ambiguïtés des programmes d’accompagnement vers le soin mis en œuvre par des polices du Massachusetts face à la crise des opioïdes

Article de Elsa Vivant

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 45, n° 4, décembre 2021, pp. 613-644.

Mots clés : Santé-Santé publique, Toxicomanie, Addiction, Overdose, Drogue, Accompagnement, Opium, Prévention, Réduction des risques, Prévention sanitaire, Police, Milieu urbain, Etats Unis d'Amérique, Boston

L’objet de cet article est d’analyser la mise en œuvre de programmes d’accompagnement des usagers de drogues vers le soin mis en œuvre par certaines polices municipales au Massachusetts. Il montre comment se sont construites ces nouvelles pratiques et comment les policiers ont été amenés à questionner l’efficacité de leurs méthodes habituelles. Face à une mort évitable, ils exercent leur compassion pour venir en aide aux usagers de drogues et leurs familles. Cette logique humanitaire se traduit par le déploiement de formes de coercition bienveillante incitant les usagers de drogues à faire le choix du rétablissement. De telles évolutions sont contingentes à la politique locale et à la disponibilité des ressources humaines, financières et sanitaires, confortant les inégalités territoriales. Les programmes coexistent avec une recherche de justice sociale et raciale. Ces deux logiques concurrentes concourent à requalifier les problèmes de drogues et d’addiction comme problèmes de santé publique et non de sécurité publique.

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Bien être affectif et spirituel en droit de la santé

Article de Christophe Eoche Duval

Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social, n° 5, septembre-octobre 2021, pp. 861-876.

Mots clés : Santé-Santé publique, Établissement de santé, Droit de visite, Accompagnement, Spiritualité, Bien-être, Établissement social et médicosocial, Affectivité

Le droit de la santé fait-il place à l'affection amicale ou spirituelle, comme le droit de visiter une personne malade en établissement de santé ou une personne hébergée en établissement médico-social ? Les aumôneries sont reconnues depuis 1905, l'accompagnement associatif bénévole depuis 2002. Le "droit" de visite des malades ou résidents ressort plutôt d'une "police" des visites remontant à 1899. La pauvreté normative de ce droit au "bien-être affectif et spirituel" est patente, comme la crise sanitaire qui l'a révélée. Une reconnaissance justifiée ne fera pas l'économie de la loi. Son fondement est à rechercher dans le principe constitutionnel de fraternité comme dans l'expression d'un devoir humanitaire dont le médecin serait le garant.

Le logement, déterminant majeur de la santé des populations

Article de Pilar Arcella Giraux

Paru dans la revue La Santé en action, n° 457, septembre 2021, pp. 4-53.

Mots clés : Santé-Santé publique, Logement, Santé, Santé mentale, Précarité, Accès aux soins, Logement insalubre, Habitat, Famille, Accompagnement, Gens du voyage, Jeune, Inégalité, Vulnérabilité, Femme, Épidémie

Le logement, droit fondamental et déterminant majeur de la santé globale des populations.
Impact du logement sur la santé physique.
Logements dégradés : un impact dévastateur sur la santé mentale.
L’impact du mal-logement sur la santé, vu depuis les permanences d’accès aux soins de santé (Pass).
"La précarité énergétique affecte la santé physique et mentale".
La localisation de l’offre publique d’accueil et d’habitat des gens du Voyage.
Enquête d’ATD Quart Monde : "Un toit, ma santé et moi".
"Accompagner des ménages en difficulté pour qu'ils accèdent à un logement ou puissent s'y maintenir".
Fondation Abbé-Pierre : "Lutter contre toutes les formes indignes d’habitat".
"Il est nécessaire avant tout d’accélérer la construction de logements".
"Accéder à un logement en Seine Saint Denis peut être un véritable parcours du combattant".
Habitat, logement, santé publique : quelles pistes d’actions pour l’ARS IDF ?
Lyon : "Nous contrôlons l’habitabilité des logements et jugeons si la santé de l’occupant est mise en danger".
Micro-maisons mobiles à Lyon métropole : "Un répit pour les femmes et enfants sans solution de logement".
"Faire revenir les familles dans le centre de Besançon en améliorant la qualité du logement".
"Loger les jeunes qui sont dans la rue et les aider à développer leurs compétences psychosociales".
La Réunion : "Aider la personne à se rétablir en lui permettant d’accéder à un logement".

L'alimentation, source de plaisir

Article de Evelyne Terrat

Paru dans la revue L'Aide-soignante, n° 228, juin-juillet 2021, pp. 11-22.

Mots clés : Santé-Santé publique, Alimentation, Fonction, Plaisir, Accompagnement, Aide soignant, Autonomie, Évaluation, Liberté, Personne âgée, Repas, Cuisine, Atelier, Adolescent, Soin, Automatisation, Malnutrition, Prévention

-Les multiples rôles de l'alimentation
-Accompagnement aide-soignant du repas en service de gériatrie
-Ateliers cuisine thérapeutiques en unité de soins pour adolescents
-Silver Fourchette, un programme de prévention de la dénutrition

La prise en charge des malades Alzheimer : entre protection et autonomie

Article de Aline Vignon Barrault

Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social, n° 3, mai-juin 2021, pp. 486-499.

Mots clés : Santé-Santé publique, Accompagnement, Autonomie, Confiance, Consentement, Législation, Vulnérabilité, Maladie d'Alzheimer

Cette étude s'inscrit dans la perspective de la loi très attendue dite "Grand âge et autonomie" et part du constat que la longévité de la population française a induit une augmentation préoccupante de la maladie d'Alzheimer. Si les pouvoirs publics lui accordent d'ores et déjà une attention particulière, la symptomatologie spécifique de cette pathologie du "discernement à éclipses" appelle une réponse juridique adaptée afin de préserver le plus longtemps possible l'autonomie fonctionnelle et décisionnelle des malades.