Documentation sociale

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Bien-être et prise en soins holistique, une nouvelle voie pour la puéricultrice

Article de Katia Saby

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 357, mai 2022, pp. 12-15.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Cerveau, Émotion, Neurosciences, Bien-être, Puéricultrice, Soin, Jeune enfant, Outil, Psychologie du développement, Approche historique, Parentalité

Les dernières découvertes des neurosciences sur les mécanismes cérébraux, les émotions et les capacités relationnelles ouvrent le champ des possibles. Conjuguées à l’expertise des puéricultrices, elles contribuent à déployer une prise en soins holistique de l’enfant ; le bien-être devient alors le carburant du cerveau limbique, indispensable au développement de ses capacités intellectuelles et affectives. Il est important de cultiver le bien-être avec des outils adaptés pour créer une triade vertueuse parent-enfant-soignant.

Les “1 000 premiers jours”, de la connaissance à l’action en santé publique

Article de Thierry Cardoso, Maud Gorza, Arielle Le Masne

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 355, mars 2022, pp. 12-18.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Périnatalité, Prévention, Soutien à la parentalité, Inégalité, Affectivité, Attachement, Psychologie du développement, Stress, Mode de vie, Nourrisson, Jeune enfant, Environnement, Alimentation, Relation enfant-parents, Santé

Dès sa création en mai 2016, Santé publique France s’est engagée pour la promotion de la santé et la prévention dans le champ de la périnatalité et de la petite enfance. Cet engagement illustre la volonté d’agir au plus tôt pour atténuer les effets et la reproductibilité intergénérationnelle des inégalités sociales et territoriales de santé. Les travaux s’ancrent dans les valeurs de développement de la santé et découlent de l’état des connaissances sur les besoins fondamentaux de l’enfant, notamment celui de relations affectives stables avec un adulte qui lui porte attention et ce, avant même la naissance.

La coconstruction de la narrativité. Trois niveaux dans le développement comme dans le soin

Article de Bernard Golse

Paru dans la revue Dialogue, n° 235, mars 2022, pp. 51-65.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Coopération, Interaction, Relation enfant-parents, Soin, Épistémologie, Psychologie du développement, Pikler (Emmi)

Après avoir rappelé quelques définitions concernant les concepts de narrativité, de récit et de narration, l’auteur évoque les différentes racines épistémologiques de la narrativité ainsi que l’ontogénèse de cette fonction dans le cadre du développement du bébé (narrativité sensorielle, narrativité corporelle, narrativité en images mentales et narrativité verbale enfin). Il montre ensuite que l’espace des interactions précoces peut être considéré comme un espace de coconstruction narrative entre l’adulte et l’enfant avant de rapporter les travaux de l’institut Pikler-Lóczy à Budapest et l’organisation de la construction narrative dans le cadre des soins selon trois niveaux (l’enfant, la nurse et la pédagogue) qui rappellent les trois générations nécessaires à la construction d’un sujet.

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Le QCEE : un nouvel outil pour étudier le développement de la compréhension des émotions par l’enfant

Article de Evelyne Thommen, Laetitia Baggioni, Aline Veyre, et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 4, octobre-décembre 2021, pp. 413-434.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfance-Famille, Psychologie du développement, Émotion, Questionnaire, Outil, Visage, Jeune enfant, Enfant, Peur, Colère

La reconnaissance et la compréhension des émotions par l’enfant sont des aspects fondamentaux de son développement. L’étude présente les résultats obtenus à partir de l’évaluation de 284 enfants âgés de 41 à 135 mois. Le QCEE (Questionnaire de Compréhension des Émotions pour Enfants) a été utilisé comme outil de récolte des données. La reconnaissance émotionnelle est évaluée à l’aide d’expressions faciales alors qu’une tâche d’inférence d’émotions à partir d’une histoire permet d’évaluer plus spécifiquement la compréhension des émotions. Les résultats montrent que la joie est l’émotion la mieux reconnue, quels que soient l’âge et la modalité de présentation. La peur est mieux reconnue dans une histoire avec un contexte, plutôt que sur un visage, contrairement à la colère. Ces résultats permettent de montrer le partage très progressif des conventions de représentations des émotions sur le visage et dans les récits au cours du développement. Cet outil en langue française pourra être utilisé par les professionnels qui interviennent sur le développement du raisonnement émotionnel des enfants.

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Retard de croissance et retard de développement chez les enfants d’Afrique sub-saharienne

Article de Bernard Dembélé, Mouftaou Amadou Sanni

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 2, avril-juin 2021, pp. 177-196.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Jeune enfant, Malnutrition, Pauvreté, Santé, Développement cognitif, Apprentissage précoce, Psychologie du développement, Genre, Psychopathologie, Handicap mental, Stimulation, Cameroun, Congo, Tchad, Togo

Le retard de croissance a des effets négatifs sur le développement des enfants. En revanche, la stimulation protège du retard développemental. L’objectif de cette étude est d’évaluer dans quelle mesure le sexe des enfants module ces relations en Afrique sub-saharienne. L’analyse utilise les données groupées des dernières enquêtes démographiques et de santé du Cameroun, du Congo-Brazzaville, du Tchad et du Togo. La définition du statut développemental s’appuie sur l’index de développement précoce des enfants à 3-4 ans et l’évaluation de la stimulation sur des activités d’éveil physique et psychologique regroupées en 6 catégories. Les modèles explicatifs utilisés sont le probit simple et bivarié. Globalement, deux enfants sur cinq sont en retard de croissance, avec une prévalence équivalente entre sexe. Plus de la moitié des enfants connaissent à des degrés divers un problème développemental, accentué pour les garçons. Les effets du retard de croissance sur le retard développemental de l’enfant sont notables surtout pour le jeune garçon, mais ils sont atténués par le recours à la stimulation active dès l’enfance. La robustesse des résultats fondés sur quatre pays devrait inciter la promotion des activités de stimulation dans un contexte de prévalence élevée du retard de croissance et de retard développemental.

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Apprendre et généraliser de nouveaux noms : les leçons de la comparaison. Une revue de la littérature

Article de Yannick Lagarrigue, Jean Pierre Thibaut

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 2, avril-juin 2021, pp. 143-159.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Psychologie du développement, Jeune enfant, Apprentissage précoce, Acquisition du langage, Langage, Vocabulaire, Concept, Développement cognitif

Lorsqu’ils apprennent un nouveau mot, les jeunes enfants doivent abstraire les dimensions pertinentes, parfois peu saillantes pour utiliser correctement ce mot, alors que les dimensions saillantes ne sont pas toujours pertinentes. Cette revue de question porte sur le rôle positif de la présentation simultanée de deux exemples (ou plus) d’une même catégorie. Pour la détection des dimensions pertinentes, une présentation simultanée s’avère souvent plus efficace que la présentation d’un exemplaire unique ou la présentation séquentielle de plusieurs exemplaires d’apprentissage. Les études que nous recensons et présentons ici montrent que les situations dans lesquelles les exemples sont regroupés sous un terme commun sont plus efficaces que celles où les exemples ne sont pas nommés (ou nommés avec des termes différents). La comparaison porte sur le cas de noms d’objets mais aussi de noms pour des relations (par exemple voisin, addition). Nous montrons également que l’augmentation du nombre d’exemplaires n’augmente pas systématiquement la performance des plus jeunes, car elle augmente aussi les coûts de ces comparaisons. La synthèse présente les mécanismes explicatifs de l’efficacité d’une comparaison, notamment celui de l’alignement.

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Bien jouer pour bien grandir

Article de Audrey Acosta

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 347, mai 2021, pp. 34-39.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Psychologie du développement, Jeune enfant, Jeu, Enfant handicapé, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Professionnel de l'enfance, Approche historique, Aménagement de l'espace, Socialisation, Liberté, Interaction, Plaisir, Imagination, Compétence, Observation

Le jeu a une importance fondamentale dans le développement de l’enfant, y compris pour celui qui est en situation de handicap. Comprendre le jeu et ses fonctions permet de travailler aux aménagements les plus adéquats en établissement d’accueil du jeune enfant et de proposer toute la variété de l’exploration ludique aux enfants.

Favoriser l’autonomie en établissement d’accueil du jeune enfant

Article de Jessica Halopeau

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 346, avril 2021, pp. 33-38.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Aménagement de l'espace, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Autonomie, Travail d'équipe, Puéricultrice, Professionnel de l'enfance, Pédagogie, Observation, Créativité, Psychologie du développement, Posture professionnelle, Projet d'établissement, Besoin

Faciliter l’autonomie du jeune enfant en établissement d’accueil constitue un défi pour la puéricultrice. Si elle peut s’appuyer sur sa polyvalence, ses connaissances scientifiques, ses compétences éducatives, pédagogiques et même managériales, elle doit faire face à de nombreux obstacles matériels ou humains. À l’heure des “pédagogies actives”, il n’est pas toujours évident de mettre ce projet en place. Fruits de plusieurs expériences et recherches en puériculture et en éducation, plusieurs pistes sont proposées pour favoriser cette démarche.

La prosodie de l'enfant à l'interface de la musique et de la parole

Article de Karine Martel, Chantal Caracci, Marie Thérèse Le Normand

Paru dans la revue Enfance, vol. 72, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 451-473.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Fœtus, Nourrisson, Acquisition du langage, Musique, Parole, Rythme, Psychologie du développement

La musique et la parole sont des signaux sonores complexes, basés sur les mêmes configurations acoustiques que sont la durée, l’intensité et la hauteur, qui suivent plusieurs niveaux d’organisation : la morphologie, la phonologie, la sémantique, la syntaxe et la pragmatique pour la parole ; le rythme, la mélodie, et l’harmonie pour la musique. L’une des composantes les plus saillantes de la musique est sa dimension mélodique, résultant d’un ensemble de variations de « hauteur » sonore – corrélat perceptif de la fréquence – intervenant au fur et à mesure qu’un morceau se déroule. De même, pour la parole, l’une des composantes les plus saillantes est la mélodie qui, combinée au tempo et au timbre de la voix, forme une véritable partition musicale. En nous appuyant sur les données de la littérature, nous nous demanderons dans quelle mesure ces deux systèmes de communication, parole et musique, s’appuient sur des phénomènes prosodiques communs, partagés ou distincts que perçoit le bébé dans le milieu utérin et au cours de son développement. Dès le 3e trimestre de grossesse, le fœtus est déjà capable de percevoir des rythmes qui reposent sur une organisation temporelle très régulière s’apparentant à ceux de la musique. Ensuite, le nouveau-né présente des capacités de perception de la parole relatives à des indices communs à la musique tels que l’accentuation, le rythme, le débit et les pauses. Parallèlement, le langage que les adultes adressent au bébé aide le nourrisson non seulement à parfaire ses connaissances sur les formes prosodiques du babillage, des mots et des phrases de sa langue maternelle mais aussi à exprimer ses émotions dans les aspects pragmatiques du langage.

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Auto-évaluation de ses émotions à 4 et 5 ans : une adaptation de l'entretien de Carroll et Steward

Article de Geneviève Laurent, Karin Ensink, Raphaële Miljkovitch

Paru dans la revue Enfance, n° 2, avril-juin 2020, pp. 219-239.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Auto-évaluation, Jeune enfant, Outil, Émotion, Agressivité, Entretien, Altérité, Psychologie du développement

Cette étude pilote avait pour objectif de développer un outil d’évaluation de la compréhension de ses propres émotions par les enfants de 4 et 5 ans et d’en examiner les propriétés psychométriques. L’instrument proposé, l’Entretien sur les émotions modifié (EE-M), est une adaptation de l’entretien de Carroll et Steward (1984). Il a été testé auprès de 50 enfants âgés de 4 et 5 ans dont la moitié présentait un problème d’agressivité et l’autre moitié était un groupe contrôle apparié. Les résultats montrent que l’EE-M possède de bonnes propriétés psychométriques, à savoir une bonne fidélité inter-juges et une consistance interne satisfaisante. Les liens entre cet entretien et la compréhension des émotions d’autrui suggèrent en outre une validité discriminante satisfaisante. La validité du construit a été confirmée par des liens attendus avec l’agressivité et la régulation émotionnelle. Les résultats sont par ailleurs cohérents avec ce que l’on sait de la séquence développementale de la compréhension des émotions.

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