La mise en place d'un nouveau référentiel pédagogique provoque de la peur. Les professionnels de la petite enfance n'échappent pas à cette émotion. Comment travailler les changements de pratiques pour les valoriser et leur redonner du sens, tout en gardant l'intérêt de l'enfant au cœur du travail ? C'est à cette question complexe que la Maison de l'enfance de Strasbourg (Bas-Rhin) a tenté de répondre

Créer des espaces de parole pour les professionnels qui accueillent les enfants en crèche est une priorité pour valoriser leurs compétences personnelles et collectives dans un milieu où le non-verbal est largement présent. Leur besoin de (re)connaissance(s) est en partie la conséquence des représentations sociétales de la femme sachant s'occuper instinctivement des enfants. Or ce travail requiert un étayage psychique et formatif pour pérenniser sens et plaisir dans l'accueil au quotidien

La bientraitance doit être un véritable objectif dans l'exercice du professionnel de la petite enfance. Pour l'atteindre, trouver la "bonne distance" avec les enfants est souvent érigé en prérequis. Mais pas facile de l'adapter aux enfants et à leurs familles en se plaçant derrière des barrières.

"Libre choix" n'est pas "laisser faire"
Eveil : jeux de mains… "Je" demain
Quels jeux chez l'assistante maternelle ?
Penser les séparations et les retrouvailles
L'itinérance ludique, la libre circulation en crèche au service de l'autonomie
Repas : le self, un univers d'autonomie parmi les autres

Depuis une vingtaine d'années, la multiplication des structures petite enfance a permis l'émergence de lieux d'accueil innovants et atypiques. Ces lieux partent souvent d'une idée simple : celle de répondre, de la manière la plus adaptée, au besoin particulier d'un public ciblé, sur un territoire donné (...)

Que signifie être père ? Comment s'établit la relation père-bébé ? "Les pères sont-ils des mères comme les autres ?" Aborde-t-on les mêmes choses, de la même manière avec un père qu'avec une mère ? Au carrefour d'enjeux sociaux et économiques, cette place interroge plus largement la question des rapports hommes-femmes, la parité, la conciliation vie professionnelle et vie personnelle, la répartition des charges dans la famille, les droits et devoirs des parents au regard des mutation des familles, etc...

Dès que les adultes comprennent mieux les besoins réels des enfants s'ouvre une autre manière de les regarder, de les accompagner, de les porter. Quand la pause méridienne est conduite avec cette vision sensible, plus de conscience de ses impacts sur tous, il ne s'agit plus d'un moment à gérer mais d'un temps éducatif à partager. Chaque regard, attention bienveillante, minute de patience, devient un trésor pour les uns et une compétence pour les autres.

La première entrée en fonction en tant que professionnel de la petite enfance peut être source de crainte, d'excitation ou de questionnement. En effet, ce changement de statut est aussi assorti de nouvelles responsabilités. Un accompagnement bienveillant est important pour que ce nouveau professionnel prenne sa place et devienne à son tour une ressource pour l'équipe.

1. De la créativité des professionnels à celles des enfants
2. La créativité, une aptitude qui se crée dans la rencontre
3. Accompagner le jeu et la créativité de l'enfant au quotidien
4. Soutenir la créativité des professionnels
5. Créer un cadre d'accueil favorisant la créativité

Le temps de l’accueil du matin et du soir invite les parents et leur enfant à se quitter et à se retrouver. Les professionnels vivent d’un côté la mise en route de la journée, les retrouvailles avec leurs collègues et, de l’autre, la fin d’une journée de travail et d’attention constante pour répondre aux besoins des enfants. Et pourtant, lorsque le parent revient le soir, chargé de ses attentes, il reste encore un moment de transition et de transmission dont les enjeux sont multiples et qui nécessite un cadre précis.