Documentation sociale

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Réponses 11 à 20 sur un total de 32

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Approche de la mécanique d'une recherche-action dans l'enseignement supérieur

Article de Jonathan Colin, Florence Bernard, Sophie Duvillier

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2020, pp. 90-103.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Recherche-action, Enseignement supérieur, Pluridisciplinarité, Méthodologie, Enquête, Coopération, Étudiant, Belgique

L’article présenté expose et interroge la mécanique d’une recherche-action menée de mai 2017 à juin 2018 à la Haute École Léonard de Vinci (Bruxelles, Belgique). Il revient d’abord sur la thématique de cette recherche – et, pour ce faire, sur la spécificité de la demande initiale émise par la direction de l’institut nous sollicitant – ainsi que sur le contexte sociétal dans lequel le projet de formation que celle-ci défend s’inscrit. Ensuite, l’article reprend les définitions de la rechercheaction, mises en perspective avec le processus implémenté et les résultats obtenus. Enfin, la conclusion revient sur notre appropriation de la méthode de la rechercheaction et met en évidence sa fécondité pour l’élaboration de nouveaux cours de l’enseignement supérieur non universitaire.

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L'emprise sur les dispositifs pédagogiques : le propre de la didactique ?

Article de Jésabel Robin

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2020, pp. 66-76.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Pédagogie, Recherche-action, Formation, Méthodologie, Enseignant, Terrain, Suisse

Cet article défend une conception de la didactique des langues et des cultures qui s’approprie les postures et les outils des approches socioanthropologiques, tout en les articulant avec le terrain de la formation initiale des enseignants de langues et cultures. Le propos est illustré par l’exemple de la recherche-action-formation Didactique de la mobilité (mise en place à titre exploratoire de 2016 à 2019 au sein de la Pädagogische Hochschule PHBern), qui propose un encadrement avant, pendant et après des expériences de mobilité, en région francophone, d’étudiants suisses germanophones en formation initiale au métier d’enseignant du primaire. Si la question du devoir d’engagement du chercheur envers son terrain dépasse largement le domaine de la didactique des langues et des cultures, elle ramène néanmoins aux nécessaires réflexions concernant l’articulation entre posture scientifique – sur laquelle s’appuie une conception du champ – et instruments méthodologiques – mis en place pour la recherche ou le développement des dispositifs.

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"Je ne peux pas vous en dire plus, c’est confidentiel !". Dilemmes professionnels entre respect du secret et transparence à l’égard des familles

Article de Julie Pelhate

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 24, printemps 2020.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Difficulté scolaire, Relation famille-institution, Secret professionnel, Partenariat, Partage d'informations, ZEP, Genève

Dans l’école primaire genevoise, le traitement de la difficulté scolaire est appréhendé en lien avec une activité partenariale intense, menée au nom d’une approche globale de l’élève et de l’efficacité de la mise en commun des savoir-faire professionnels. Ces collaborations impliquent que les professionnels échangent les informations qu’ils possèdent à propos de l’élève et de sa famille. Pourtant, l’exigence de transparence est concurrencée par la notion de secret qui rend problématique la mise en œuvre du partenariat. Dans ce texte, nous montrons que toutes les professions (enseignants, orthophonistes, infirmières scolaires, etc.) impliquées dans ces collaborations n’ont pas la même appréhension du partage d’informations et ne répondent pas aux mêmes règles. Nous soulignons que des circonstances locales et situées, notamment liées à la question de la confiance interpersonnelle, entrent en ligne de compte dans le choix de divulguer des éléments obtenus sur d’autres scènes. Cet article a pour fondement empirique le matériau d’une recherche doctorale qui s’est focalisée sur la mise en œuvre du partenariat dans trois établissements scolaires du réseau d’enseignement prioritaire (REP) genevois. Elle repose sur 73 observations de réunions de professionnels et sur 71 entretiens avec une variété représentative de professionnels agissant dans ce réseau.

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La violence physique à l’école secondaire : point de vue des intervenants scolaires sur l’implication parentale

Article de Alicia Sophie Bérubé, Eve Pouliot

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 24, printemps 2020.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Violence, Enseignement secondaire, Adolescent, Parents, Relation famille-institution, Enseignant

La collaboration école-famille et l’implication parentale sont des éléments dont l’importance est reconnue dans la problématique de la violence physique au secondaire. Cette recherche qualitative, réalisée par le biais d’entrevues semi-dirigées auprès de huit intervenants scolaires, documente le point de vue de ces derniers sur l’implication parentale et les facteurs qui y sont associés en contexte de violence physique. Les résultats soulignent l’influence de l’implication parentale sur l’adoption de comportements violents chez les jeunes du secondaire. L’étude souligne l’importance d’un soutien parental en contexte de violence physique, les parents étant des acteurs importants dans la résolution de la problématique. Il serait pertinent, pour les études futures, de s’attarder sur le vécu de ces parents afin de mieux comprendre leurs besoins et de les accompagner dans leur rôle parental, lequel influence les comportements de leurs jeunes en milieu scolaire.

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Maux et mots d’enseignants du second degré : carrières désenchantées et itinéraires contrariés

Article de Benjamin Castets Fontaine, Audrey Tuaillon Demésy, Gilles Ferréol

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 43, n° 2, juin 2019, pp. 159-188.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Enseignant, Souffrance psychique, Sociologie, Entretien, Système, Éducation, Organisation, Usure professionnelle, Parcours professionnel, Enseignement secondaire

Cet article traite de la souffrance et/ou de la difficulté au travail de professeurs du second degré au sein du système éducatif français. S’appuyant sur une approche qualitative (analyses portant principalement sur des entretiens et archives d’un dispositif d’aide aux enseignants), l’étude montre que le malaise dans la profession s’élabore à différents niveaux. Se façonnant au carrefour de logiques individuelles et organisationnelles, il se construit également à partir d’un jeu de désignation-consignation conduisant fréquemment à de la résignation. In fine, cette recherche sur le thème des épreuves enseignantes met au jour l’existence de carrières « déviantes » ainsi que des décrochages professionnels latents ou effectifs.

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Scolariser les enfants en tentant de contrôler les parents. Le cas des enfants du voyage en France

Article de Virginie Dufournet Coestier, Gilles Monceau

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 22, printemps 2019.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Scolarisation, Gens du voyage, Parents, Contrôle, Obligation scolaire, Coéducation, Absentéisme scolaire

Les parents non sédentaires entretiennent avec l’école des relations singulières, comment l’école interagit-elle avec eux ? Cherche-t-elle à influer sur leurs pratiques éducatives, de quelle manière et avec quels effets ? En France, l’instruction est obligatoire mais non la scolarisation. Cette règle s’applique à tous les élèves mais de façon différenciée. L’assiduité scolaire de ceux que le ministère de l’Éducation nationale a désignés comme « Enfants issus de familles itinérantes et de voyageurs (EFIV) », par une circulaire de 2012, fait l’objet depuis des décennies d’un contrôle spécifique qui doit être resitué dans une histoire pour être compris. La recherche a donc mobilisé une approche socio-historique pour mieux comprendre les aléas de cette politique de scolarisation et les catégorisations qu’elle a successivement créées. Les résultats d’une enquête ethnographique menée auprès de parents sont également restitués. Au total, la recherche fait apparaître une relation à l’école faite de méfiance et d’attentes souvent déçues. La coéducation, dont l’objectif est de favoriser l’engagement des parents dans l’institution scolaire, s’applique à la scolarisation des enfants de « familles itinérantes et de voyageurs » sur un mode singulier où le contrôle institutionnel semble répondre à la méfiance parentale. La tentative d’éduquer les parents à respecter l’assiduité scolaire et à répondre aux exigences scolaires apparaît comme contrariée par des attentes parentales décalées par rapport au projet d’émancipation individuelle de l’école française.

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La collaboration école-famille-communauté au sein d’une école privée efficace : quels types de relation et de soutien sont privilégiés ?

Article de Serge J. Larivée, Fernand Ouédraogo, Laurent Fahrni

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 22, printemps 2019.

Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Famille, Coéducation, Réussite scolaire, Soutien scolaire

L’établissement de pratiques collaboratives entre l’école, la famille et la communauté (ÉFC) apparaît comme un enjeu incontournable pour maximiser les chances de réussite des élèves. Cependant, il est difficile de cerner ces pratiques parce qu’elles sont très diversifiées en matière de types et de fréquence d’activités et de partenaires impliqués selon les établissements scolaires, l’ordre d’enseignement (le préscolaire, le primaire et le secondaire) et les caractéristiques des élèves et de leurs familles (statut socioéconomique, immigration récente, intégration d’élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage, etc.), (De Saedeleer et al., 2004 ; Larivée, Terrisse et Kalubi, 2006). Mais qu’en est-il de la collaboration ÉFC dans les écoles privées jugées efficaces ? Quels sont les types de pratiques privilégiés ? Quelles sont les conditions de réalisation et les modalités de gestion de la collaboration ÉFC ? Dans ce texte, nous abordons ces questions liées aux pratiques collaboratives ÉFC en étudiant spécifiquement la situation d’une école privée jugée efficace au plan de la réussite scolaire et accueillant des élèves d’âge préscolaire, primaire et secondaire. Plus spécifiquement, nous analysons les types de relations et de soutien privilégiés par cette école à l’égard des parents et des membres de la communauté. D’une manière générale, les résultats indiquent de façon significative que les pratiques de collaboration ÉFC privilégiées par le personnel scolaire et les parents se situent autour de deux types d’activités : les communications entre l’école et la famille ; le suivi et l’encadrement des devoirs et des leçons.

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Les processus sociaux dans les conversations des élèves d’une classe de CM1 de Yaoundé : une communication de contrebande non exploitée pédagogiquement

Article de Siméon Essama Owono

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 21, automne 2018, 16 p..

Mots clés : Ecole-Enseignement, Classe, Communication, Élève, Relation pédagogique, Autorité, Ethnométhodologie, Cameroun

La communication de contrebande en salle de classe correspond à ce que les enseignants qualifient négativement par bavardage. Notre ethnographie d’une classe de CM1 de Yaoundé révèle un réseau de communication bipolaire marqué d’une part, par une forme de solidarité des élèves à travers l’échange, le partage du matériel qui prolonge le travail de l’enseignant. D’autre part, il illustre quelques aspects d’une culture sociale non prise en compte par l’institution scolaire tels, les stéréotypes ethniques, la corruption et le favoritisme révélant au niveau microsocial une reproduction mimétique des maux de la société camerounaise d’aujourd’hui.

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De l'engouement à l'enjouement : les fluctuations de l'investissement chez l'enfant en difficultés d'apprentissage dans un dispositif d'apprentissage dans un dispositif groupal de médiation

Article de Frédérik Guinard

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXI, n° 1/2018, janvier-juin 2018, pp. 89-117.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Apprentissage, Trouble du comportement, Théâtre, Médiation éducative, Difficulté scolaire, Groupe, Plaisir

Cet article se propose d’interroger les fluctuations des modalités d’investissement des enfants en difficultés d’apprentissage. Au travers du cas d’un enfant de 10 ans et du récit clinique de sa participation à un groupe à médiation théâtrale, les singularités de la pratique auprès d’enfants troublés dans leurs apprentissages sont mises en évidence, notamment les peurs d’apprendre et les inhibitions que recouvrent ces fonctionnements psychiques caractérisés par la mise en place d’aménagements défensifs importants contre le surgissement d’angoisses ou d’éprouvés de tristesse. Dans le cadre de dispositif à médiation, est observée et analysée la manière dont des affects de plaisir/déplaisir sont retrouvés et partagés dans ces espaces symbolisants. De l’engouement à l’enjouement, sont repérées les différentes déclinaisons des expériences ludiques qui se vivent et se partagent dans la dynamique groupale. Cet article met au travail l’hypothèse selon laquelle les plaisirs de jouer et de faire semblant sont liés au déploiement de la créativité chez l’enfant et à la relance de ses capacités méta-représentatives et associatives.

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Éducation et cultures en contexte plurilingue : analyse de l’expérience de la jeunesse guyanaise

Article de Blaise Dit Manga Bitegue

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 19, automne 2017.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Éducation, Bilinguisme, Scolarisation, Tradition, Oralité, Lien social, Jeune, Guyane

Malgré l’apparition d’un discours des pouvoirs publics visant la promotion de la cohésion sociale du territoire, au regard des stratégies en œuvre ou en projet, cet article met en évidence la variété des contextes de scolarisation et leur rôle dans les situations d’échec scolaire de nombreux jeunes de Guyane.
Ainsi, il sonde les principales difficultés liées aux exigences de la scolarisation dans la langue française et son poids en matière de réussite scolaire par rapport à la tradition orale et à d’autres réalités linguistiques et culturelles locales.
Cette recherche met au jour les paradoxes d’une démarche fondée sur la confrontation nécessaire entre les atouts du territoire, le passé culturel, la vie quotidienne des jeunes, issus pour la plupart des familles fragiles, pratiquant des langues minoritaires et le modèle du discours officiel par rapport aux jeunes de l’hexagone.
Enfin, elle expose la part qui reste à travailler dans l’éducation et dans la participation des jeunes au processus de construction de la société guyanaise d’aujourd’hui. Elle souligne en conclusion que bon nombre des faiblesses relevées sur le terrain résultent de la difficulté permanente d’articulation de la langue d’enseignement avec les langues parlées sur le territoire. Ces dernières n’étant pas traditionnellement associées à l’école et qui ne sont pas traditionnellement associées à l’école. Les problèmes rencontrés sur le terrain de cette ancienne colonie française soulignent la nécessité d’une prise en compte collective de cette situation.

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