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Clinique de l’exil : un diplôme pour améliorer la prise en charge des personnes migrantes

Article de Garlonn de Maistre

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3284, 25 novembre 2022, pp. 26-27.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travailleur social, Bénévolat, Association, Diplôme, Université, Exil, Droit, Santé, Prise en charge, Individu, Immigration, Développement, Pratique professionnelle, Compétence, Montpellier

Avec une approche globale et transversale, le diplôme interuniversitaire (DIU) « Exil, droit et santé » de l’université de Montpellier propose aux professionnels et bénévoles associatifs d’approfondir leurs compétences pour améliorer leur prise en charge des personnes migrantes. Le cursus est orienté sur la clinique de l’exil, les approches transculturelles, les aspects politique, éthique, social et juridique, l’analyse des pratiques… Psychologue et responsable du centre Frantz Fanon-La Cimade à Montpellier, Muriel Montagut a créé ce DIU avec Vincent Faucherre, médecin au CHU de Montpellier, Thierry Brigaud, médecin, et Mady Mercier, infirmière de Médecins du monde, ainsi qu’avec le centre Osiris de Marseille.

De travailleurs en situation de handicap à co-formateurs

Article de Laurence Ubrich

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3282, 11 novembre 2022, pp. 32-33.

Mots clés : Travail-Emploi, Formation, Personne handicapée, Formateur, Pair aidant, Inclusion, Savoir, Expérience, Pratique professionnelle, Conseil de la vie sociale, Travailleur social, Entreprise, Association, UNAPEI, ADAPEI, Alsace

L’Adapei Papillons Blancs d’Alsace mène depuis 2020, au sein de son centre de formation Etapes et avec l’appui d’un collectif d’organismes spécialisés de l’Unapei, un programme pilote de coformation auprès de quatre volontaires en situation de handicap. Rédiger des documents avec la méthode « Facile à lire et à comprendre » (Falc), sensibiliser aux enjeux de l’autodétermination ou à celui du conseil de la vie sociale : chaque co-formateur intervient auprès des entreprises, des travailleurs sociaux ou des spécialistes de la petite enfance, en binôme avec un formateur chevronné. Une démarche professionnalisante qui s’inscrit dans une philosophie de l’autoreprésentation. Alexandra Caspar est cheffe de service au centre de formation Etapes et Maëva Gross est co-formatrice depuis mars dernier.

Violences sexuelles : prendre en charge les auteurs déficients intellectuels

Article de Catherine Abou El Khair, Delphine Dieulle, Christelle Pot

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3281, 4 novembre 2022, pp. 24-25.

Mots clés : Justice-Délinquance, Crime sexuel, Violence, Prise en charge, Individu, Handicap mental, Prison, Formation, Établissement social et médicosocial, Exhibitionnisme, Traumatisme, Accompagnement, Travailleur social, Équipe, Soin, Stress, Information sexuelle, Personne handicapée

Comment traiter les agresseurs sexuels présentant un handicap intellectuel ? Alors que la loi du 17 juin 1998 a institué l’injonction de soins, le sujet s’est imposé au sein de l’unité régionale de soins aux auteurs de violences sexuelles (Ursavs). Adossée au centre hospitalier universitaire de Lille, cette structure a développé une formation spécifique, centrée sur les liens entre déficiences intellectuelles et abus sexuels. Formatrices, l’infirmière psychiatrique Christelle Pot et la psychologue clinicienne Delphine Dieulle insistent sur la nécessité, pour prévenir de tels actes, de mieux en comprendre les causes.

Violence(s) en établissement : les professionnels en première ligne

Article de Alexandra Marquet, Daniel Faggianelli, Cécile Carra, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 22, octobre 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Violence, Agressivité, Usager, Conditions de travail, Posture professionnelle, Personne âgée, Personne handicapée, Trouble du comportement, Travailleur social, Équipe soignante, Formation, IME, Bientraitance, Écoute, Empathie

Accepter la vérité.
Un usager qui s’automutile, deux résidents qui en viennent aux mains ou encore un autre donnant des coups de poing au professionnel qu’il côtoie tous les jours. Autant de situations vécues par des personnels souvent démunis et déstabilisés. La violence au travail n’est pas nouvelle pour les équipes encadrant des personnes âgées ou en situation de handicap. Les faits sont recensés depuis 2005 par l’Observatoire national des violences en santé qui observe une constante : la quasi absence de judiciarisation des faits et une complexité des causes. Pathologies, addictions, refus de soins, environnement inadapté, équipes restreintes… les raisons sont nombreuses et difficiles à expliquer. Savoir exposer les maux vécus sur son lieu de travail constitue la première étape. Agressivité ou violence ? Pour adopter la bonne posture, les professionnels doivent pouvoir les différencier. Mais encore faut-il parvenir à prendre du recul. L’agressivité peut être un moyen d’expression pour des personnes qui ne peuvent pas ou plus s’exprimer. Elle peut aussi être la conséquence d’un manque d’adaptation, une réaction face à une attitude vécue comme une agression. La question est de savoir comment ne pas mettre en échec une personne vulnérable dans un quotidien parsemé d’obstacles : manque de personnels, de temps, et parfois de compétences.
TOUS CONCERNES, TOUS ENGAGES.
Si les professionnels sur le terrain sont en première ligne, c’est à la direction d’être à l’initiative. Au-delà des fiches d’événements indésirables et des traitements ou suivis connus de tous, la formation et la sensibilisation restent les garantes d’une meilleure préparation des professionnels et d’un accompagnement de qualité. Plus la pathologie et l’histoire de vie de la personne vulnérable seront connues, mieux le professionnel saura s’adapter. Il évitera des impairs qui peuvent se retourner contre lui. Des outils sont par ailleurs à sa disposition face aux réactions incomprises et aux troubles du comportement ; un terme pas toujours employé à bon escient, ce qui génère un accompagnement complexe et parfois défaillant. Au-delà de ce goût amer, de l’incompréhension qui saisit individuellement, c’est collectivement que viendront les bonnes réponses : pour parler le même langage, avoir les mêmes réflexes et postures, les équipes devront suivre une formation commune. Et le plus grand nombre, idéalement. Dans certains territoires, des sessions sont ouvertes aux professionnels accueillant les personnes âgées et en situation de handicap. Elles favorisent rencontres, échanges et apprentissages communs.
CHANGEMENTS SOCIETAUX ET CONSEQUENCES.
Savoir se protéger, choisir le lieu opportun, peser ses mots, adopter une posture d’écoute et d’empathie, tout en travaillant dans une structure où l’éthique est érigée en mode de réflexion et de questionnement : même quand tous les voyants sont au vert, le risque demeure. Les professionnels ne sont pas maîtres de tout : comment réussir à accompagner des groupes de plus en plus hétérogènes ? La montée de la violence relève aussi d’évolutions sociétales, dont les soignants comme les équipes éducatives sont les premiers témoins. L’inclusion permet à de nombreux élèves en situation de handicap de faire leur entrée dans les écoles, laissant place à des enfants aux profils plus complexes, ou à des problématiques multiples dans les instituts médico- éducatifs ; les personnes âgées arrivent de plus en plus dépendantes en Ehpad, conséquence d’un maintien à domicile volontiers sacralisé, des patients issus de la psychiatrie se retrouvent en foyers de vie ou autres établissements médico-sociaux. Devant cette nouvelle donne, les structures font face tant bien que mal. Souvent démunies, mais inventives. Tous auraient besoin du chaînon manquant des politiques publiques : la prévention. Quand sera-t-elle privilégiée ? Il y a urgence.

Institutions : l'intérêt d'impliquer les proches

Article de Françis Pradelle, Pénélope Bacle

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3275, 23 septembre 2022, pp. 32-33.

Mots clés : Travail social : Établissements, Organisation, Management, Institution, Usager, Famille, Environnement social, Formation, Participation, Partenariat, Communication verbale, Posture professionnelle, Travailleur social, Psychologue, Aidant familial, Décision

"Entre auto-détermination des personnes accompagnées et fonctionnement au quotidien, la relation avec les proches peut parfois s’avérer délicate. Mais aujourd’hui, à l’ère du décloisonnement des institutions, de plus en plus en plus de structures décident de miser sur les familles en les associant, voire en les formant, afin de leur accorder un véritable rôle et statut."

Vocation en péril

Article de Ludwig Maquet

Paru dans la revue Lien social, n° 1320-1321, 28 juin au 5 septembre 2022, pp. 6-8.

Mots clés : Travail social : Établissements, Travailleur social, Conditions de travail, Étudiant, Formation, Souffrance

Dans ce numéro spécial, les travailleurs sociaux – parmi les professionnels en première ligne dans la souffrance au travail – nous livrent leurs témoignages : dégradation des conditions d’exercice de leur métier, injonction à faire toujours plus à moyens constants, voire avec moins de ressources financières et humaines, souffrance éthique… La conséquence ? Perte de sens, multiplication des arrêts maladie, burn out, démissions en cascade.
Malgré tout, nombre de professionnels arrivent à garder la flamme. Ils se rassemblent en collectifs, battent régulièrement le pavé pour obtenir une reconnaissance de leurs métiers. D’autres nous offrent des pistes de résistance.
Dans un long entretien, Christophe Dejours, psychiatre, psychanalyste, fondateur de la psychodynamique du travail, nous rappelle que la souffrance est liée à l’organisation du travail et c’est sur elle qu’il convient d’agir si l’on veut reprendre la main.

Vocation en péril
-Je suis venue te dire que je m’en vais.
par Romane B.
-Le social est-il social ?
par C.B.

Migration : mieux appréhender les défis de l’interculturalité

Article de Garlonn de Maistre

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3265, 24 juin 2022, pp. 22-23.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail social, Migration, Travailleur social, Formation, Interculturel, Culture, Différence, Psychologue, Groupe de travail, Représentation sociale, Récit de vie, Traumatisme, Santé

Sujet prégnant dans de nombreux aspects du travail social, l’interculturalité n’est que très peu abordée en formation initiale. Or cette problématique évolue au gré des parcours migratoires et les travailleurs sociaux se forment pour faire face aux difficultés qu’ils rencontrent.

Pédagogie : parler de sexualité avec des personnes handicapées

Article de Catherine Abou el Khair

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3263, 10 juin 2022, pp. 28-29.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Sexualité, Affectivité, Personne handicapée, Pratique professionnelle, Formation, Travailleur social, Accompagnement, Usager, Atelier, Groupe de parole

La vie sexuelle et affective des personnes en situation de handicap sort peu à peu de l’ombre. Destinées aux professionnels, des formations ont été développées pour appréhender ce sujet avec pédagogie auprès du public accompagné.

Ehpad : l'association GreyPride sensibilise à l’accueil des personnes âgées LGBT+

Article de Maxime Ricard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3259, 13 mai 2022, pp. 22-23.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Homosexualité, EHPAD, Accueil, Accompagnement, Invisibilité sociale, Travailleur social, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Formation, Mixité sociale, Intimité, Identité sexuelle

Pour lutter contre l’invisibilisation des personnes âgées homosexuelles en établissement d’hébergement, l’association GreyPride s’attache à sensibiliser les professionnels au respect de l’intimité et à la diversité des orientations sexuelles à travers une formation.

Genre : déconstruire les représentations

Article de Marie Nahmias, Cassandre Leverrier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3259, 13 mai 2022, pp. 6-10.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Genre, Représentation sociale, Perception, Accompagnement, Invisibilité sociale, Travailleur social, Pratique professionnelle, Violence, Femme, Stéréotype, Formation, Travail social

Dossier composé de 3 articles :
Genre : déconstruire les représentations
Un « chantier prioritaire » à Carton plein
« Nous sommes tous vecteurs de normes »