Documentation sociale

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Réponses 11 à 19 sur un total de 19

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Les effets de la rénovation urbaine sur la GUP et la tranquillité publique (II)

Article de Pauline Kertudo, Clémence Petit, Julien Van Hille, et al.

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 226, avril-juin 2018, pp. 3-117.

Mots clés : Territoire-Logement, Rénovation urbaine, Gestion, Milieu urbain, Évaluation, Outil, Acteur social, Partenariat, Bailleur, Coordination, Quartier prioritaire, Sécurité, Insécurité, Prévention de la délinquance, Conditions de vie

Nous nous efforçons de distinguer, dans les développements qui suivent, les facteurs de réussite des démarches GUP et les éléments qui au contraire pénalisent leur bon déroulement, pour montrer dans quelle mesure ils influent directement sur les conditions de vie observées sur le terrain, à un double niveau urbain et social.

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Hébergement - Régisseur social : la débrouille institutionnalisée

Article de Myriam Léon

Paru dans la revue Lien social, n° 1226, 3 au 16 avril 2018, pp. 18-20.

Mots clés : Territoire-Logement, Urgence sociale, Hébergement, Innovation sociale, Squat, Logement insalubre, Conditions de vie, Marseille

A Marseille, trois associations tentent d'appliquer une logique de réduction des risques de l'urgence sociale. Pour répondre aux besoins d’hébergement sans attendre la prise en charge de l’État, un nouveau métier émerge : le régisseur social.

Les effets de la rénovation urbaine sur la GUP et la tranquillité publique (I)

Article de Pauline Kertudo, Clémence Petit, Julien Van Hille, et al.

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 225, janvier-mars 2018, pp. 5-96.

Mots clés : Territoire-Logement, Rénovation urbaine, Quartier prioritaire, Gestion, Milieu urbain, Sécurité, Insécurité, Conditions de vie, ZUS, Prévention de la délinquance, Espace, Aménagement de l'espace, PNRU (Programme national de rénovation urbaine)

La première partie revient sur les notions de GUP et de tranquillité publique afin d’en définir le périmètre et les contours, et de mettre en exergue la façon dont elles se sont progressivement imposées dans le champ du développement social urbain pour finalement devenir des enjeux majeurs des politiques urbaines et de la politique de la ville. Elle montre comment la conception de l’espace en France est progressivement sortie d’une approche exclusivement physique (sur le bâti) pour s’ouvrir à un ensemble d’autres aspects (notamment sociaux, humains). La deuxième partie présente les éléments qui façonnent le « fonctionnement social urbain » d’un quartier ainsi que l’ensemble des interactions possibles entre conception urbaine et architecturale, gestion urbaine, et tranquillité publique. Elle revient ensuite plus précisément sur les 10 sites étudiés, pour présenter leur spécificité (au regard de leur réalité socio-économique, de leur environnement, et des intentions initiales des porteurs de projets dans le cadre du PRU) mais aussi pour examiner en détail les modes de conception qui ont sous-tendu la mise en œuvre des PRU sur ces différents territoires. Elle s’attache ainsi à montrer les incidences de la conception urbaine sur les conditions de mise en œuvre des actions de GUP et de tranquillité.

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Le surpeuplement, une forme de mal-logement toujours prégnante et socialement discriminante

Article de Clémence Petit, Justine Lehrmann, Alice Best

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 224, octobre-décembre 2017, pp. 5-134.

Mots clés : Territoire-Logement, Logement, Conditions de vie, Statistiques, Définition, Norme, Représentation sociale, Adulte, Famille, Enfant, Parentalité, Santé, Santé mentale, Scolarité, Insertion professionnelle, Violence, Stratégie, Confort, Coût, Logement social, Vulnérabilité, Discrimination

Le surpeuplement est un phénomène complexe à appréhender,
comme l’illustre le processus historique de sa mise sur agenda.
Alors que plusieurs types d’approches continuent à coexister
pour caractériser cette notion, celles-ci ne reflètent pour autant
qu’insuffisamment la diversité des vécus des ménages en la matière
(Partie I).
Les conséquences de la suroccupation se manifestent au quotidien
pour les ménages, avec de fortes répercussions tant sociales que
sanitaires sur leurs conditions matérielles d’existence, ainsi que
sur les solidarités et les liens affectifs au sein des familles. Celles-ci
s’accommodent plus ou moins de la situation, en fonction de leurs
parcours résidentiels et des caractéristiques du logement (Partie II).
L’offre insuffisante de logements adaptés au regard des besoins des
ménages, ainsi que les conditions restrictives d’accès au parc de
logements, sont autant de contraintes qui peuvent maintenir les
ménages dans un logement suroccupé, notamment les catégories
de populations les plus fragiles. Des outils manquent encore pour
repérer davantage les situations de suroccupation et accompagner
les ménages qui les subissent, tandis que les représentations et
les discours observés chez les professionnels du logement et de
l’hébergement tendent à normaliser voire à minimiser la gravité
de ce phénomène, banalisation qui peut ensuite être internalisée
par les ménages eux-mêmes (Partie III).
Pour autant, des leviers existent pour agir face au surpeuplement,
qu’ils relèvent d’une meilleure connaissance du phénomène,
d’une adaptation des accompagnements et de l’offre de logements,
ou encore de l’introduction de nouvelles normes qui reflètent
davantage les notions mêmes de confort et d’intimité (Partie IV).

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Idées reçues sur les bidonvilles en France

Livre de Jean Baptiste Daubeuf, Hervé Marchal, Thibaut Besozzi, édité par le Cavalier bleu, publié en 2017.

Mots clés : Lien social-Précarité, Territoire-Logement, Logement insalubre, Habitat, Exclusion sociale, Conditions de vie, Approche historique, Gens du voyage, Dihal (délégation interministérielle pour l'hébergement et l'accès au logement des personnes sans-abri ou mal logées)

Tout le monde croît connaître les bidonvilles, tout le monde a une opinion sur cette réalité, et pourtant, personne ou presque ne sait véritablement ce qu'il s'y passe ni de quoi il s'agit : campements de Roms et de migrants, lieux insalubres, dangereux, où les enfants ne sont pas scolarisés, avec comme unique solution l'évacuation et le démantèlement... Voilà un condensé des idées reçues qui forment le point de départ à l'analyse à laquelle se livrent les auteurs dans cet ouvrage.
A partir de données chiffrées, d'études de terrain, d'initiatives locales, etc., Jean-Baptiste Daubeuf, Hervé Marchal et Thibaut Besozzi ne cherchent ni à dénoncer, ni à prendre parti, mais à rendre compte de toute la complexité d'une réalité très actuelle et trop souvent abordée à partir de discours partisans et d'émotions exacerbées.
Sommaire :
ETAT DES LIEUX
Les bidonvilles sont un phénomène récent
Les bidonvilles sont toujours installés en marge de la ville
Les bidonvilles, c'est la faute de l'Etat !
Les bidonvilles sont surpeuplés
QUI Y VIT ?
Dans les bidonvilles , il n'y a que des migrants
Dans les bidonvilles, il n'y a que des Roms
Le bidonville est un monde d'hommes
Dans les bidonvilles, il n'y a que des "cas sociaux"
COMMENT ON Y VIT ?
Les bidonvilles sont sales
Les bidonvilles sont un espace de non-droit
Les enfants des bidonvilles ne vont jamais à l'école
On ne fait rien dans les bidonvilles
EN SORTIR ?
Les bidonvilles sont dangereux
Les habitants des bidonvilles en veulent pas s'intégrer
On ne sort jamais des bidonvilles
Evacuer les bidonvilles, c'est la seule solution

Appropriation citoyenne de l’aménagement urbain à Pointe-Saint-Charles, Montréal

Article de Karine Triollet, Jocelyne Bernier

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 76ème année, n° 1 & 2, juin 2016, pp. 89-102.

Mots clés : Santé-Santé publique, Territoire-Logement, Action collective, Aménagement du territoire, Quartier, Démocratie participative, Conditions de vie, Santé, Montréal

En résistance à un mode de développement urbain qui exclut la population plus défavorisée, le réseau communautaire du quartier Pointe-Saint-Charles à Montréal milite pour faire reconnaître le droit à la ville ainsi que la nécessité et la légitimité que les citoyen-ne-s interviennent sur les enjeux reliés à l’aménagement du territoire. Par la mobilisation citoyenne, la table de concertation communautaire Action-Gardien vise à renforcer le pouvoir d’agir collectif et le contrôle par la population de ses conditions de vie et de santé. Diverses stratégies sont déployées pour être partie prenante de l’avenir du quartier, combinant élaboration de propositions citoyennes, pressions populaires, négociations avec les pouvoirs publics et les promoteurs. Ces opérations populaires d’aménagement sont une illustration d’innovations sociales qui permettent à une communauté d’agir, à travers les luttes urbaines, sur les déterminants de santé.

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France pavillonnaire : l’envers du décor

Article de Maria Lambert

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 274, octobre 2015, pp. 18-23.

Mots clés : Territoire-Logement, Propriétaire, Typologie, Milieu urbain, Mixité sociale, Conditions de vie

"L'accès à la propriété, encouragée par l'Etat, génère des coûts invisibles et change les modes de vie. Enquête à Cleyzeu-Lamarieu (Isère) où le rêve se transforme parfois en piège."