Documentation sociale

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« Osez la vulnérabilité ! »

Article de Sandrine Porcher

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3303, 14 avril 2023, pp. 32-33.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation adulte-enfant, Confiance, Empathie, Communication non-verbale

TRIBUNE - Sandrine Porcher, formatrice, intervient auprès des professionnels dans leur relation aux enfants. Elle explique pourquoi les adultes ne doivent pas dissimuler leurs ressentis au prétexte de vouloir les protéger. Car les enfants ont un « scanner affectif » interne très puissant. Quoi que nous fassions ou disions, ils ne sont pas dupes.

Communication et Alzheimer

Article de Alexandra Marquet, Louis Ploton, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 26, mars 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Communication, Communication non-verbale, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Mémoire, Parole, Aidant familial, Aide à domicile, EHPAD, Équipe soignante, Apathie, Aphasie, Cognition, Lien social, Activité, Outil, Animal, Art-thérapie, Musique, Orthophonie, Psychomotricité, Regard, Toucher, Soin, Langue des signes

Au-delà des mots. Echanger malgré tout.
SE DIRE BONJOUR. Discuter du dernier dîner partagé avec des amis. Se regarder et savoir exactement ce à quoi l’autre pense. Autant de moments de complicité dont sont exclus les personnes souffrant de troubles cognitifs de type Alzheimer et leur entourage. Progressivement les mots vont manquer ou perdre de leur sens. Les incompréhensions vont se multiplier. Puis suivront le découragement et l’agacement. La mise à l’écart est-elle pour autant irréversible ? Lorsque la mémoire puis la communication sont affectées, comment se parler et se comprendre ? Est-ce seulement possible ? Ces questions se posent au quotidien pour les premiers concernés par la maladie, pour leurs familles, leurs amis, mais pas seulement. Les professionnels du domicile ou ceux travaillant en établissement sont confrontés aux mêmes difficultés de communication. Demeurer un interlocuteur jusqu’au bout. Etre reconnu comme une personne à part entière, malgré la maladie et ses conséquences cognitives. C’est bien là l’essentiel. Le plus difficile aussi. N’oublions pas que pour communiquer, il faut être deux. Encore faut-il se donner la peine de vouloir échanger, avoir les moyens de le faire, prendre le temps d’observer et d’adapter son langage.
PARLER AUTREMENT. Des études (méconnues) publiées à la fin des années 60 révélaient que les mots ne représentent que 7 % de la communication. Seulement 7 %. Le reste s’appuie sur les mimiques, les gestes, le ton de la voix… Alors pourquoi le non-verbal est si peu ou si mal utilisé sachant que la communication paraverbale reste préservée longtemps chez les personnes souffrant de maladies neurodégénératives ?
Sur le terrain, le bon sens est le premier allié : regarder son interlocuteur dans les yeux, lui faire face, parler d’une voix posée sans bruit parasite, employer des phrases courtes et simples, éviter les questions trop longues. Rassurer la personne avec des techniques éprouvées comme la validation, l’indiçage, la reconnaissance de l’autre. Dans ce numéro, les professionnels partagent leurs techniques : pictogrammes, smileys, carnet de communication, recours au toucher, au soin relationnel, à la langue des signes adaptés, au signé bébé, aux animaux, à l’art-thérapie, à la musique, aux nouvelles technologies : les solutions ne manquent pas. Reste à sensibiliser le plus grand nombre avec l’ambition de limiter les risques d’incompréhension du quotidien, faute d’une méconnaissance de la maladie. Quand le dialogue est proscrit, il reste la bienveillance, le regard, le toucher. Le fait d’accepter aussi de ne pas tout comprendre de l’autre.
DES ACCOMPAGNEMENTS A AMELIORER. A domicile, les auxiliaires de vie sont en première ligne. Et pour que l’accompagnement au repas, à la toilette, au coucher se passe sans refus de soin ni trouble du comportement, rien n’est inné : l’intervention doit être acceptée par la personne en perte d’autonomie, et son consentement doit être pris en considération. L’éthique du quotidien ne doit pas être sous-estimée pour entendre la voix d’une personne qui ne parle plus. Pourtant, des questions se posent face aux carences actuelles : pourquoi les interventions à domicile des psychomotriciens libéraux, spécialistes du langage du corps, ne sont-elles pas prises en charge ? Pourquoi les séances d’orthophonie en Ehpad sont-elles rares alors que plus personne ne s’étonne de la présence quotidienne de kiné ? Pourquoi les aidants à domicile comme en établissement ne sont-ils pas davantage sensibilisés à l’éducation thérapeutique ? En somme pourquoi ne devrait-on pas tout tenter pour garder ce lien ténu mais si précieux, essentiel à une communication jusqu’au bout de la vie ?

Le référent santé et l'accueil inclusif

Article de Laetitia Stanislawski, Fabien Marchand, Michèle Prados, et al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 364, février 2023, pp. 11-28.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Réfèrent, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Soutien à la parentalité, Puéricultrice, Loi, Jeune enfant, Protection de l'enfance, Information préoccupante, Signalement d'enfant, Pratique professionnelle, Communication non-verbale, Écoute, Confiance, Communication, Enfant handicapé

L'application au 1er janvier 2023 de la récente réforme des établissements d'accueil du jeune enfant (EAJE) porte l'obligation d'intervention d'un référent santé et accueil inclusif (RSAI) dans chaque structure. Les missions du RSAI représentent une évolution importante au sein des EAJE et doivent permettre de garantir une qualité d'accueil concernant la santé du jeune enfant, le repérage des situations de danger et la mise en place de mesures inclusives pour l'enfant en situation de handicap.
Aujourd'hui, du fait de leur expertise, les infirmières puéricultrices sont des acteurs majeurs et occupent une place stratégique pour répondre à ces nouvelles missions.

Communiquer par le toucher avec le bébé

Article de Emmanuel Devouche, Marie-Camille Genet, Gisèle Apter

Paru dans la revue Soins Pédiatrie Puériculture, n° 329, novembre-décembre 2022, pp. 9-42.

Mots clés : Santé-Santé publique, Parentalité, Psychologie du développement, Communication non-verbale, Nourrisson, Autisme, Toucher, Sens, Médecine alternative, Portage, Relation enfant-parents, Psychomotricité, Attachement, Soin, Prématurité, Développement sensoriel, Trouble de la personnalité, État limite, Santé mentale

- Le toucher, un sens au cœur de la communication avec le bébé;
- Apport de l'échelle de Brazelton à la clinique et à la connaissance des bases du développement;
- La communication tactile au sein de la triade père-mère-bébé;
- Les mécanismes mis en jeu dans les bercements des tout-petits;
- Le toucher lors des soins de nursing en crèche;
- Le toucher en ostéopathie, une ouverture au dialogue et à la relation;
- Pratique des groupes de portage;
- Représentations du soin peau à peau chez les parents et les soignants de néonatalogie;
- Le psychomotricien, médiateur lors du portage entre une mère et son bébé;
- Tact-pulsion, une conséquence métapsychologique des connaissances sur le toucher;
- Toucher intrusif de la parentalité borderline et risque d'attachement désorganisé des enfants;
- Éléments de bibliographie.

Les émotions, un dialogue à bras le corps

Article de Virginie Thoby, Christine Froger, Martine Mailhol, et al.

Paru dans la revue Tiers, n° 33, décembre 2022, pp. 5-132.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Émotion, Médiation, Médiateur familial, Protection de l'enfance, Corps, Adolescent, Empathie, Approche systémique, Droit, Posture professionnelle, Philosophie, Besoin primaire, Communication non-verbale, Éthique, Intelligence, Brest

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Révéler les compétences des personnes polyhandicapées

Article de Suzanne Igier, Christine Jullien Fouquet

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3272, 2 septembre 2022, pp. 30-31.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Communication non-verbale, Polyhandicap, Dépendance, Empowerment, Décret 2017-982 du 9 mai 2017, Loi 2002-2 du 2 janvier 2002

TRIBUNE - La communication non verbale prime majoritairement dans les échanges avec les personnes polyhandicapées, ce qui rend les accompagnements complexes. Doit-on en rester à ce constat ? Non, répondent les auteures, qui invitent à changer les pratiques pour faciliter les interactions avec ce public et lui donner sa place de sujet.

Avant le langage

Article de Fanny Covelli

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 304, avril 2022, pp. 11-26.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Langage, Acquisition du langage, Jeune enfant, Psychologie du développement, Nourrisson, Communication non-verbale, Geste, Relation enfant-parents, Mutisme, Traumatisme, Parole, Langue maternelle, Bilinguisme, Professionnel de l'enfance, Pleurs, Autonomie, Confiance

L'acquisition du langage, tout comme celle de la communication ou de la sociabilité, est réalisée avec brio par le jeune enfant, au cours des premières années de sa vie. [...] Cet apprentissage prodigieux et totalement implicite ne semble pourtant pas suffire à certains adultes pour reconnaître les capacités propres du bébé, voire pour le considérer dès avant l'acquisition du langage comme fondamentalement humain. [...] Pour quelles raisons faudrait-il toujours aller plus vite que la musique et guider le bébé dans un territoire explicitement et spécifiquement codé pour lui ? [...] Pour bien grandir, les bébés, bercés naturellement par leur langue familiale et baignés dans les codes propres à leur culture, ont besoin d'être sécurisés, pas d'être "civilisés"

L'approche systémique comme nouveau paradigme de l'accompagnement socio-éducatif

Article de Erica Estevan, Lina Ouatiya

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 548-549, janvier-février 2022, pp. 75-96.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Approche systémique, Méthode de travail social, Respect, Interaction, Psychothérapeute, Motivation, Changement, Communication non-verbale, Prévention spécialisée, Jeune en difficulté, Palo Alto

L'approche solutionniste apparaît comme un nouveau paradigme de l'accompagnement, qui envisage les relations sous l'angle de la co-construction de solutions, bien loin des logiques de résolution des problèmes et de l'idée d'une résistance au changement, pourtant largement admises dans notre secteur.

L’utilisation des langues des signes avec les enfants autistes

Article de E. Adam, V. Cruveiller

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 1, janvier 2022, pp. 8-19.

Mots clés : Autisme, Enfant, Langue des signes, Communication non-verbale, Signe, Trouble du langage

Les troubles du langage chez les enfants avec des troubles du spectre autistique (TSA) restent très fréquents et invalidants. Les langues des signes (LS) pourraient être une alternative intéressante aux systèmes de communication dits « améliorés et alternatifs » (CAA) dans l’accompagnement des enfants autistes entendants vers le langage.

Dire l'indicible : rencontre avec des patients pas comme les autres

Livre de Simone Korff Sausse, édité par Erès, publié en 2021.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Psychothérapie, Approche clinique, Psychologue clinicien, Psychanalyste, Biographie, Handicap, Enfant handicapé, Communication non-verbale, Relation soignant-soigné, Relation enfant-parents, Identité, Relation enfant-mère, Père, Korff Sausse (Simone)

« Mon objectif est de faire parler ceux qu'on n'écoute pas, en pensant qu'ils ont toujours quelque chose à dire. A condition toutefois de trouver quelqu'un qui les écoute. »
Au cours de sa longue expérience hors des sentiers battus, Simone Korff-Sausse a développé avec ses patients pas comme les autres une approche clinique, qui s'éloigne de l'orthodoxie psychanalytique. En s'appuyant sur son engagement et son empathie d'analyste, elle s'est attachée à donner la parole à ceux qui ne parlent pas, à trouver les mots pour dire l'indicible.
Ce livre raconte son cheminement auprès des patients hors norme, marqués par le handicap, qui n'ont pas de vraie place dans leur famille ni dans la société. Nourrie de recherches théoriques, littéraires et artistiques, l'auteur livre dans un style personnel le récit de rencontres formidables. Sans méconnaître les aspects tragiques du handicap, l'auteur témoigne de la richesse et de la diversité des situations qu'elle a vécues et où elle a pu être utile à certains. Dans cette clinique du handicap, souvent négligée et pourtant passionnante, se dévoile l'incroyable inventivité de la psyché humaine face au trauma.